Beatriz Isabel Velazquez Dávila et Lisa Sandra Dorfer : C. P. Madrid VII – Estremera / Ctra. M-241 / 28595 Estremera / Madrid / Espagne.
Alba Gracia Martínez, Noemí Cuadrado Carvajal et Anna Hernandez del Blanco : C. P. Madrid V – Soto del Real / Carretera M-609, Km 3,5 / 28791 Soto del Real / Madrid / Espagne.
Enrique Balaguer Pérez: C. P. Madrid VI – Aranjuez Ctra. / Nacional 400, Km. 28 / 28300 Aranjuez / Madrid / Espagne.
David Juan Fernández: C. P. Madrid III – Valdemoro Ctra. / Pinto-San Martín de la Vega, km. 4,5 / 28340 Valdemoro / Madrid / Espagne.

Attention, ces adresses sont susceptibles de changer prochainement pour cause de transferts.

Plus de 20 prisonniers politiques kurdes détenus dans la prison centrale d’Oroumieh (chef-lieu de la province d’Azarbaïdjan occidentale, au nord-ouest de l’Iran) sont en grève de la faim depuis le 20 novembre et leur état de santé se détériore de jour en jour.

Ces prisonniers ont entamé une grève de la faim pour protester contre les tentatives du ministère des renseignements du régime de supprimer le quartier de cette prison dédié aux prisonniers politiques. Les autorités carcérales ont récemment transféré des prisonniers politiques dans d’autres quartiers où il y a des prisonniers de droit commun et réciproquement ont transféré ces derniers dans le quartier réservé aux prisonniers politiques. Les autorités carcérales ont convoqués les prisonniers grévistes, les ont menacés de mort et ont augmenté les pressions sur l’ensemble des prisonniers et leurs familles.

La prison centrale d’Oroumieh

La prison centrale d’Oroumieh

Le prisonnier politique révolutionnaire Mohamed ElMouaden entamera, ce vendredi 19 une grève de la faim de trois jours -pouvant ensuite être prolongée-, en solidarité avec ses camarades Aziz ElKhalfaoui et Rédouane ElHadimi eux-mêmes en grève de la faim depuis le 3 décembre à la prison de Marrakech. Mohamed ElMouaden, membre du groupe Aziz Elbour – groupe aussi connu sous le nom du groupe des prisonniers estudiantins de Marrakech – est un militant qui a été condamné à trois ans de prison ferme. Il purge actuellement sa peine à la prison de Tiznit en compagnie de son camarade Aziz Elbour qui est lui-même en grève de la faim depuis le 10 décembre pour arracher son droit à pouvoir poursuivre ses études et dont l’état de santé est très inquiétant.

Aziz ElKhalfaoui et Rédouane ElHadimi – tous deux poursuivis pour leur participation au mouvement du 20 février – sont de leur côté en isolement complet et que leur état de santé s’est aussi ces derniers jours fortement détérioré. Aziz ElKhalfaoui est tombé à plusieurs reprises dans le coma et Rédouane ElHadimi a perdu toute capacité de mouvement et de parole.

Maroc: Grève de la faim des prisonniers politiques

Deux présumés maoïstes recherchés dans le cadre du meurtres de deux hommes chargés de la sécurité d’un commissariat ont été arrêtés avec des armes et des munitons dans le Bihar. Sur base de renseignements, les forces de l’ordre ont organisé une descente dans le village de Pavai et ont arrêté un homme avec un fusil et deux munitions. Un autre homme a été arrêté dans la région de Shivdih Mushari. Tous deux sont accusés du meurtres de deux gardes dans l’état il y a quelques mois.

Trois cadres du CPI(maoïste) dont la tête avaient récemment été mise à pris ont été arrêtés dans le district de Dantewada (Chhattisgarh). Kuhrami Linga alias Kuta (32), Dewa Ram Markam alias Khunta et Kamlu (32) ont été capturés par une patrouille de la police locale et de la CRPF dans une forêt proche du village de Chhote Bedma.

Dans le cadre d’une vaste opération anti-maoïste, la police a arrêté ce mardi huit maoïstes présumés, dont quatre femmes, dans un village du district de Muzaffarpur. Elle a également saisi six détonateurs, un pistolet, des munitions et de la littérature naxalite. Les huit personnes interpellées ont pu être identifiées et seraient toutes originaires de différents villages du Muzaffarpur. Les autorités les interrogent actuellement afin de tenter d’obtenir des informations quant à leurs activités dans la région.

Le parlement grec a amendé mercredi une loi, permettant désormais aux détenus de poursuivre leurs études en dehors de leur lieu de détention mais avec un bracelet électronique. Nikos Romanos, qui avait entamé une grève de la faim le 10 novembre pour protester contre l’interruption de ses études en détention, a recommencé à s’alimenter.
Nikos Romanos, 21 ans, condamné l’an dernier à seize ans de prison pour braquage, était hospitalisé depuis le 28 novembre et son état de santé jugé sérieux, alors qu’il attend toujours son jugement pour participation à une « organisation terroriste ».

Le jeune anarchiste avait entamé un bras de fer avec le gouvernement grec et exigeait de pouvoir poursuivre ses études universitaires hors les murs de la prison avec un bracelet électronique, une disposition prévue par la loi grecque mais jamais mise en application. L’amendement a été voté par l’ensemble des principaux partis politiques représentés au parlement d’Athènes, une quasi-unanimité rare dans le contexte politique grec tendu et à la veille d’importantes échéances électorales.

Nikos Romanos (archives)

Deux prisonniers en attente de jugement ont été abattus et trois autres blessés dans le district de West Winghbhum (Jharkhand) parmi un groupe de 55 prisonniers qui ont tenté de s’évader ce mardi après-midi. Tous se trouvaient dans des camions de la police qui les ramenaient vers la prison après avoir comparu plus tôt dans la journée devant le tribunal de Chaibasa. Quinze prisonniers sont parvenus à prendre la fuite. Teepa Das et Ram Vilas Tanti, qui ont été tués lors de leur tentative d’évasion, étaient détenus accusés de liens avec la guérilla maoïste. Teepa Das était accusé d’être un commandant zonal du CPI(maoïste). Parmi les 55 prisonniers qui ont tenté de s’échapper des véhicules, 26 sont détenus sur base d’accusations de lien avec les activités menées par le parti maoïste dans l’état.

Ce jeudi, la police du Jharkhand a arrêté le dirigeant naxalite Sanjay Ganju qu’elle accuse d’avoir orchestré l’évasion. Sa tête était mise à prix pour une somme de 1.000.000 de roupies (environ 13.000€)

Mardi 9 en fin de soirée, des tags au pochoir ont été fait en solidarité avec le prisonnier anarchiste Nikos Romanos en grève de la faim sur l’école et le centre culturel grecs, rue Joseph Claes, à Saint-Gilles ; sur le centre des associations grecques (association des Crétois, des Péloponnésiens, etc.), rue des étudiants, à Saint-Gilles ; et sur le bâtiment appartenant à la représentation diplomatique grecque, chaussée de Vleurgat, à Ixelles.

Bruxelles: Tags de solidarité pour Nikos Romanos

Deux membres présumés du PKK qui avaient été libérés sous les ordres d’un juge américain de l’immigration aux États-Unis ont demandé l’asile au Canada. Les deux hommes sont détenus actuellement en attendant que leur cause soit entendue. Toute personne qui aurait participé à des délits graves, comme des crimes de guerre et du terrorisme, sera exclue du processus de reconnaissance du statut de réfugié, a déclaré le gouvernement du Canada.

Une controverse politique avait eu lieu aux États-Unis il y a quelques mois, lorsque quatre membres présumés du PKK avaient été arrêtés par des autorités américaines en provenance du Mexique, ce qui avait amené des politiciens de droite à s’inquiéter publiquement de l’arrivée de « terroristes » à sa frontière du sud. Deux ont donc été libérés, ce qui a entraîné de nouvelles critiques de la droite républicaine.

Afchine Sohrabzadeh, en grève de la faim depuis le 10 novembre pour protester contre l’indifférence officielle de la prison centrale de Minab (sud de l’Iran), a, de nouveau, été renvoyé en prison, lundi dernier. Sohrabzadeh avait tenté de se suicider en juin 2013, pour protester contre ses horribles conditions de détention. Sohrabzadeh souffre d’un cancer, pourtant le procureur a refusé de lui permettre de bénéficier de soins médicaux.

Ali Moradi de Marivan (à l’ouest de l’Iran) est un autre prisonnier politique kurde détenu à Minab. Il a passé 16 jours en isolement puis a été retransféré dans la section commune. Ali Moradi a passé cinq années en prison en 1998. Condamné à passer 30 années derrière les barreaux, il a été placé en isolement le 9 novembre pour avoir protesté contre le manque de soins médicaux accordé à Afchine Sohrabzadeh.

Afchine Sohrabzadeh

Afchine Sohrabzadeh