Andrea « Andi » Stauffacher, membre de l’organisation Revolutionärer Aufbau, du Secours Rouge de Suisse, et du secrétariat international du Secours Rouge International a été incarcérée hier à la prison de Winterthur. Andi avait été condamnée en novembre 2011 à dix-sept mois de prison ferme par le tribunal pénal de Bellinzona pour « dommages à la propriété et d’emploi d’explosifs avec dessein délictueux ». Il s’agissait d’usage de feux d’artifice pour des attaques ayant causé des dégâts au consulat espagnol à Zurich (action faite en solidarité avec une grève de la faim des prisonniers révolutionnaires en Espagne) et contre un immeuble abritant des locaux de police.

Une trace partielle d’ADN retrouvée sur les lieux correspondrait à son profil ADN tel qu’il avait été établi en 2002, mais selon la loi, ce dernier profil n’aurait pas dû être conservé si longtemps. Le tribunal fédéral a donné raison aux avocats sur ce point : la preuve était illégale. Mais le tribunal a finalement confirmé la condamnation en déclarant que si la police avait procédé légalement (en faisant un nouveau relevé ADN) le résultat aurait été le même… Un nouveaux recours ont été déposé, mais, à la différence du précédent, il n’est pas suspensif, et notre camarade a donc été incarcérée.

Suisse: Notre Secrétaire internationale entre en prison

Ce soir est organisée une projection du film-documentaire ‘Toute ma vie en prison’ consacré au militant des Black Panthers, Mumia Abu Jamal. Le réalisateur, né le jour où Mumia a été condamné à la peine de mort, revient sur son histoire, le procès et les convictions intactes du prisonniers récemment sorti du couloir de la mort.

Soirée de soutien à Georges Ibrahim Abdallah

Soirée de soutien à Georges Ibrahim Abdallah

Un homme, interpellé à la mi-janvier et placé en détention à la division centrale de la police Bruxelles-Capitale-Ixelles a déposé plainte pour ‘coups et blessures volontaires avec incapacité, traitements inhumains et dégradants et torture’. Il affirme avoir été violemment frappé et insulté par les policiers alors qu’il se trouvait en cellule et être ressorti du commissariat le corps tuméfié et avec plusieurs fractures. La police a de son côté déclaré avoir ouvert une enquête au comité P.

Mardi, les autorités françaises ont interpellés six personnes qu’elles suspectent d’appartenir à l’appareil logistique de l’ETA. Hier, au terme de leur garde à vue, elles ont été déférées au parquet de Paris avant d’être présentées à un juge d’instruction antiterroriste. Celui-ci statuera sur leur éventuelle mise en examen. Une information judiciaire a été ouverte à leur encontre entre autre pour ‘association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste’, ‘détention d’armes de première et quatrième catégories’, détention de faux documents’, ‘recels de vols avec armes’ et ‘faux en écriture privée’.

Six présumés etarras

Deux prisonniers suspectés d’être proches du CPI(m) sont parvenus à s’évader alors qu’ils étaient transférés. Les deux accusés étaient en route depuis le district de Singrauli, dans le Madhya Pradesh vers un tribunal du district de Korea, dans le Chhattisgarh jeudi matin lorsqu’ils ont réussi à fausser compagnie à leurs gardiens. Selon les sources officielles, le guérillero présumé Kamaruddin, alias Kamalahasan, ainsi qu’un sympathisant Sanjay Kherwar, tous deux détenus depuis 2011 à la prison centrale de Rewa devaient être entendu dans l’état voisin. Lorsqu’ils sont arrivés à Bhargawan, dans le district de Singrauli à 16h30, ils se sont enfuis du poste de police. Les autorités ont annoncé avoir pu capturer Kherwar quelques heures plus tard alors que Kamaruddin leur échappe toujours. Les forces de sécurité ont été déployées en nombre dans la région pour le capturer alors que le gardien responsable de leur transfert a été immédiatement suspendu de ses fonctions.

Ahmed Maher, qui est à la tête du mouvement du 6 avril a été arrêté à l’aéroport du Caire alors qu’il rentrait des Etats-Unis. En 2011, c’est ce mouvement qui a mené les vagues de protestation contre Hosni Moubarak, mais aujourd’hui, il dénonce à nouveau le pouvoir mis en place suite à sa chute. Selon les autorités, Maher est accusé de ‘provocation’ suite à une manifestation en mars dernier. Les militants du mouvement du 6 avril avaient lancé des sous-vêtements sur le domicile du ministre de l’intérieur après avoir été victimes de répressions policières. Maher s’est vu confisquer son passeport et ordre a été donné qu’il soit incarcéré pendant quatre jours.

Les autorités ont annoncé avoir arrêté un cadre maoïste jeudi dans la Barrack Valley située dans le sud de l’état d’Assam. Anukul Chandra Naskar, 65 ans, est entré dans la guérilla en 1967, au moment du soulèvement de Naxalbari au Bengale occidental. Connu sous le nom de Prashda, l’homme est originaire du district de 24 South Pargana au Bengale occidental. En 1985, il est devenu membre du Comité Central du parti avant de rejoindre le Politburo en 2004. Aujourd’hui, il est en charge de cinq états de l’est du pays, dont l’Assam. D’après les autorités, son arrestation a été rendue possible par les témoignages de deux guérilleros arrêtés le 26 avril dernier. Elle s’est déroulée au cours d’une opération conjointe menée par la police de l’Assam et celle de l’Andhra Pradesh.

Anukul Chandra Barrack

Raoul Fuentes Villota avait été arrêté à la mi-novembre à Liverpool en vertu d’un mandat d’arrêt européen. Suspecté d’appartenir à l’ETA, il est réclamé par Madrid pour, entre autres, ‘tentative d’assassinat’, ‘appartenance à une bande armée’, ‘possession d’armes’ et ‘possession d’explosifs’. Au moment de son arrestation, cela faisait 17 ans qu’il vivait dans la clandestinité en Grande-Bretagne après ne pas s’être présenté à une audience judiciaire en 1995 dans le cadre d’une affaire de fusillade attribuée à l’ETA. Hier, un tribunal britannique a ordonné son extradition vers l’Espagne. Les avocats de Fuentes Villota ont immédiatement annoncé leur intention de faire appel. Ils font notamment valoir le fait que l’etarra présumé n’aurait pas un procès équitable en Espagne, mettant en avant le fait qu’ils ait déjà été torturé durant sa détention en juin 1991.

Raul Angel Fuentes Villotta

Raul Angel Fuentes Villotta

Bea Etxebarria avait été arrêtée le 1er mars 2011 par la Guardia Civil sous l’accusation d’être une militante d’ETA. Elle a été torturée pendant plusieurs jours dans une caserne (coups, étouffements, injections non identifiées, introduction d’objets dans l’anus et le vagin, etc.). Le Comité Européen de prévention de la Torture vient de reconnaître l’authenticité des faits.
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Le site du comité->http://www.cpt.coe.int/fr/default.htm]