Samedi, un prisonnier Palestinien est décédé alors qu’il était interrogé par les services secrets israéliens. Selon ces derniers, il aurait été victime d’un ‘malaise’. Agé de 30 ans et père de deux enfants, Arafat Jaradat ne prenait pas activement part à la grève de la faim de longue durée menée par certains prisonniers Palestiniens en Israël. Il avait été arrêté la semaine dernière par les autorités israéliennes qui l’accusaient d’avoir jeté des pierres à des policiers. Tandis que son autopsie devrait avoir lieu aujourd’hui, environ 3000 prisonniers Palestiniens ont annoncé qu’ils allaient refuser leurs trois repas ce dimanche.

Transféré depuis l’Allemagne vers la prison de Soto del Real en janvier dernier, le prisonnier anarchiste Gabriel Pombo da Silva a été déplacé vers celle de Villena, Alicante. Alors qu’il est déjà interdit de visite et que les autorités pénitentiaires compliquent ses communications, celles-ci ont pris une nouvelle mesure à son encontre par ce transfert arbitraire et injustifié. Sa nouvelle adresse:

– Centro Penitenciario Alicante II
– Ctra. N.303, km.66
– 03400 Villena (Alicante)

Des milliers de Palestiniens ont manifesté hier à travers toute la Cisjordanie en solidarité avec quatre prisonniers détenus par Israël actuellement en grève de la faim. Les heurts que nous évoquions hier devant la prison d’Ofer ont fait 49 blessés parmi les manifestants, dont deux grièvement par balles réelles. 2000 Palestiniens ont manifesté à Naplouse, autant au barrage de Jalameh, près de Jénine. Les affrontements ont été violents entre soldats israéliens et manifestants, les premiers usant de gaz lacrymogènes et arrêtant 17 Palestiniens. A Jérusalem-Est, la police a tiré des grenades assourdissantes pour disperser la foule qui a répliqué par des jets de pierre. Cinq Palestiniens, dont quatre mineurs, ont été arrêtés pour ces jets de pierre. Enfin, les 400 manifestants à Hébron ont été aussi violemment réprimés. Les soldats israéliens ont utilisé des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes à leur encontre. Un photographe de presse palestinien a été interpellé et quatre manifestants ont été blessés par des tirs à balles réelles.

Tirs de l’armée israélienne

Tirs de l'armée israélienne
Gaz lacrymogènes en Cisjordanie

Ce 20 février, François Hollande était en visite à l’Institut des Arts et Métiers de Clermont-Ferrand. A cette occasion, une banderole avait été déployée sur les grilles de l’établissement.

Banderole pour Georges Ibrahim Abdallah

Le même jour, une dizaine de militants s’est rendue devant le domicile d’Emmanuel Valls pour le réveiller au son de leurs slogans pour exiger qu’il signe l’arrêté d’expulsion nécessaire à la libération du prisonnier libanais.

Banderole pour Georges Ibrahim Abdallah

A l’aide d’une grille de critères ‘objectifs’ établie par elle, l’administration pénitentiaire passe actuellement en revue les dossiers de 11500 détenus en Belgique. Objectif: dresser la liste des prisonniers dangereux pour déterminer lesquels doivent se voir attribuer des régimes particuliers. Par ailleurs, cette grille va également être utilisée dans la conception des nouvelles infrastructures pénitentiaires.

Un total de 167 personnes ont été arrêtées ce mardi pour leurs prétendus liens avec le DHKP-C dans une série d’opérations menées dans 28 villes différentes dont Istanbul, Izmir et Ankara. Les autorités les justifient par
la revendication par l’organisation de l’action contre l’ambassade américaine le 1er février dernier. La plupart des personnes arrêtées aujourd’hui sont membres de la Confederation of Public Sector Trade Unions (KESK) dont le siège à Ankara a été perquisitionné. La police est intervenue dans dix villes de la province d’Izmir pour arrêter dix personnes tandis que seize autres ont été interpellées à Bursa, toutes à leur domicile. Une cinquantaine de personnes ont quant à elles été interpellées à Istanbul. De nombreux mandats d’arrêt ont été émis à l’encontre de diverses personnalités, dont un fonctionnaire de la KESK, des avocats, des médecins et des professeurs d’université. Les 167 personnes ont toutes été formellement accusées d’être ‘membres d’une organisation terroriste, le DHKP-C’. Les autorités ont par ailleurs déclaré la poursuite des opérations, sous-entendant clairement que le nombre d’arrestations allait encore augmenté dans les heures qui viennent.

Au terme de neuf jours de procès sans interruption, la cour martiale a prononcé son verdict dans le procès des 24 Sahraouis poursuivis après avoir été arrêtés lors d’une manifestation en 2010 à Gdaim Izik. Revendiquant une amélioration de leurs conditions de vie et le référendum sur l’indépendance promis par le gouvernement depuis 1991, tous étaient accusés ‘d’atteinte à la sécurité intérieure et extérieure de l’état, formation d’une bande criminelle et atteinte aux fonctionnaires publics dans le cadre de l’exercice de leur fonction’. Les peines prononcées à l’encontre des 24 accusés sont lourdes: huit condamnations à perpétuité, quatre condamnations à 30 ans de prison, sept condamnations à 25 ans et deux condamnations à 2 ans. La défense a d’ores et déjà dénoncé le manque de preuves, pointant notamment le fait que les armes présentées ne portent aucune trace d’empreintes des accusés et que la vidéo projetée et présentée comme preuve ne permet d’identifier aucun d’entre eux. Cette dernière dispose maintenant de trois jours pour faire appel.

La police a annoncé avoir arrêté vendredi deux guérilleros haut placés, dont une femme. Tous deux ont été capturés durant une opération de ratissage du Special Operation Group (SOG) et de la District Voluntary Force (DVF) dans une forêt du Chitrakonda, dans le district de Malkangiri (Odisha). Les autorités auraient identifié la femme comme étant Bhagya, alias Satyabati, membre du comité régional frontalier Andhra-Odisha du CPI(m) où elle serait active depuis plus de douze ans. Le second maoïste arrêté serait Undaliam Bangarya, également actif dans la région depuis de nombreuses années. Les deux guérilleros sont accusés d’avoir été impliqués dans la capture du percepteur du district de Malkangiri en 2011 ainsi que dans des attaques contre les forces de sécurité.