Soirée de solidarité avec les dockers

Soirée du 6 février au Garcia Lorca: cinquante personnes ont assistés à la projection du film de Ken Loach ‘The Flikering Flame’ sur la grève des dockers de Liverpool en 1992. 250€ ont été recueillis à cette soirée pour les familles des dockers emprisonnés.

Soirée de solidarité avec les dockers

Les dockers et les travailleurs de toute l’Europe se mobilisent depuis des années contre la directive Bolkenstein et pour la défense de leur emploi et la sécurité au travail. On veut remplacer les dockers par les marins embarqués, sous-payés et doublement exploités, pour les travaux de charge et décharge dans les ports. Cette directive vise uniquement à augmenter encore les profits des grands armateurs, sans même fournir un bénéfice quelconque pour les travailleurs embarqués de pays non-européens, avec lesquels les dockers déclarent d’ailleurs leur solidarité

Les dockers d’Europe avaient déjà obtenu une première victoire, quand le parlement a rejeté en 2003 un projet ‘d’ouverture à la concurrence’ des services portuaires. Un nouveau projet, la ‘seconde mouture dramatique de la directive portuaire’ selon la Lloyd, a été présenté au Parlement européen, et a été rejeté le 18 janvier. Dix milles dockers étaient venus de tous les ports de l’Europe pour protester depuis le lundi 16 contre cette directive et ont donc obtenu encore une fois gain de cause. ‘Nous venons d’encaisser une seconde calotte’ disait Lamoureux, de la Commission européenne des Transports. Ce qui n’empêchera pas les patrons et la Commission de faire une troisième tentative.

Les dockers ne se battent pas seuls, comme l’a montré la manifestation européenne du 19 mars 2004 à Bruxelles. Cette fois, par une lutte coordonnée de solidarité au-delà des frontières, avec les dockers nous avons gagné tous les travailleurs.

Après cette victoire, le capital européen a contre-attaqué. Mettant en oeuvre les mêmes lois ‘sécuritaires’ fraîchement élaborés à l’occasion de la révolte des banlieues, il y a quelques mois, la police française a réprimé la manifestation des dockers à Strasbourg et a par la suite arrêté et jugé en ‘comparution immédiate’ devant le tribunal correctionnel de Strasbourg neuf dockers belges, deux français, un espagnol et un néerlandais pour ‘dégradations, violences et rébellion à agent’. Un docker belge a écopé de quatre mois de prison ferme avec interdiction de territoire d’un an. Un ressortissant espagnol a été condamné à cinq mois d’emprisonnement avec sursis. Un docker français du Havre a été condamné à un mois de prison avec sursis, tandis qu’un ressortissant de Saint-Nazaire a écopé d’une peine de trois mois ferme.

Tous les travailleurs ont bénéficié de la combativité des dockers européens. Tous les secteurs doivent maintenant se concentrer sur la défense de ces camarades et exiger leur mise en liberté immédiate et la cessation de toute poursuite judiciaire. En Belgique nous avons eu un grand exemple lorsque les patrons et le gouvernement ont voulu condamner les militants de la grande lutte des forges de Clabecq. Une mobilisation sans trève a finalement obtenu leur acquittement. Pour les dockers de toute l’Europe, nous devons aussi organiser une telle mobilisation maintenant, au-delà des frontières évidemment.

Dans le sillage du Comité Splintex, un Comité a été mis sur pied à Bruxelles le samedi 21 janvier 2006 pour la défense de tous les dockers européens, persécutés, emprisonnés et condamnés à la suite de leur grande lutte. Nous exigeons des syndicats une ample mobilisation en défense des dockers. C’est ainsi que nous continuerons la lutte commune et unitaire. L’argent est nécessaire mais pas suffisant. Les sections d’entreprises doivent prendre des initiatives.

Libération immédiate et acquittement de tous les dockers emprisonnés. Non à la criminalisation des luttes syndicales. TOUS ENSEMBLE, TOUS ENSEMBLE AVEC LES DOCKERS CONTRE L’EUROPE DU CAPITAL!

Réunion du Comité Free The Dockers tous les lundi à 19h au café Greenwich, rue des Chartreux (métro Bourse)

Le tract de la campagne en français – format pdf

Le tract de la campagne en néerlandais – format pdf

Rassemblement à l’appel du Secours Rouge/APAPC, de l’Anarchist Black Cross et de l’Union des Jeunes Progressistes Arabes de Belgique devant les communautés européennes, rond-point Schuman.

Affichage pour GI Abdallah

Affiche pour la manifestation

Affiche pour la manifestation

Affichage pour GI Abdallah
Affiche pour la manifestation
Affiche pour la manifestation

Communiqué de NLPF:

Vendredi 30 septembre, Nathalie Ménigon, militante d’Action Directe emprisonnée au CD de Bapaume, a dû être emmenée à l’hôpital d’Arras à la suite d’un nouveau malaise cérébral. Elle avait été prise de violents maux de tête et de tremblements incontrôlables, troubles de toute évidence consécutifs aux deux accidents vasculaires cérébraux dont elle a été victime au cours de sa détention.

Reconduite quelques heures plus tard dans sa cellule, elle ressort très affaiblie par cet événement alarmant et ses proches plus inquiets que jamais. Niant l’évidence, le pouvoir, ses magistrats et ses experts médicaux continuent de la maintenir en détention malgré le risque majeur, voire mortel encouru. L’acharnement de l’Etat contre Nathalie, le lynchage judiciaire auquel elle a été soumise à l’audience de demande de mise en liberté conditionnelle, la négation de son état de santé critique lors de ses deux demandes de suspension de peine pour raison médicale s’apparentent à de la discrimination judiciaire et constituent un traitement dégradant et inhumain.

Il faut que cette tragique mascarade cesse au plus vite. Dans les tous prochains jours, une nouvelle demande de suspension de peine sera déposée par Nathalie. Le combat pour la libération des militant-e-s d’Action Directe est l’affaire de tous. Il est de notre responsabilité collective de ne pas laisser faire. Le collectif NLPF appelle à élargir et renforcer la solidarité et proposera très rapidement des actions publiques dans ce sens.

Collectif NLPF! Le 2 octobre 2005

Histoire de « Lutte Révolutionnaire »

– 5 septembre 2003 : Première apparition publique de l’organisation qui attaque avec deux charges explosives le tribunal de première instance à Athènes.

– 14 mars 2004 : tentative d’attaque à l’explosif contre la Citybank (la police désamorce la charge).

– 5 mai 2004 : attaque à l’explosif (trois bombes) contre un commissariat de police à Athènes.

– 29 octobre 2004 : attaque à l’explosif contre deux fourgons de la police anti-émeute qui allaient garder la prison de Korydallos.

– 2 mai 2005 : attaque à l’explosif contre le ministère du Travail.

– 3 juin 2005 : attaque à l’explosif contre le bâtiment du ministère du Travail.

– 12 décembre 2005 : attaque à l’explosif contre le ministère de l’Economie.

– 22 décembre 2005: L’organisation fait publier son manifeste dans le magazine satirique To Pontiki. Lire ici ce document

– 30 mai 2006 : attaque à l’explosif contre Georgios Voulgarakis, ministre de la culture et ancien ministre de l’ordre public. Seul le domicile du ministre est touché.

– 12 janvier 2007 : attaque à la roquette RPG contre l’Ambassade américaine d’Athènes. Le gouvernement US offre un million de dollars pour un renseignement amenant à des arrestations. Les ministres grecs de l’Ordre public et de l’Économie offraient de leur côté 800.000 euros. Pour l’anecdote, la roquette a pénétré dans le bâtiment et a explosé dans les toilettes; ce qui a inspiré de nombreux bombages à Athènes disant ’Nous les poursuivrons jusque dans les chiottes ».

Action de Lutte Révolutionnaire contre l’ambassade US à Athènes

– 30 avril 2007 : attaque au pistolet-mitrailleur MP5 à la grenade du poste de police de Néa Ionia (banlieue nord d’Athènes).

– 24 octobre 2008 : tentative d’attaque à l’explosif contre Royal Dutch Shell à Athènes (la police désamorce la charge).

– 23 décembre 2008 : tirs de Kalachnikov contre un bus de la police devant l’École Polytechnique.

– 5 janvier 2009 : tirs de Kalachnikov contre un groupe de policiers anti-émeute gardant un ministère à Athènes, en représailles après la mort d’Alexis Grigoropoulos. Un policier est gravement blessé.

– 18 février 2009 : tentative attaque à la voiture piégée contre la Citibank à Kiffisia (Athènes), la charge (125 kg d’explosif) n’explose pas en raison d’un défaut du montage électrique.

– 9 mars 2009 : attaque à la voiture piégée contre la Citibank à Filothei (Athènes).

– 12 mai 2009 : attaque à l’explosif contre l »Eurobank à Argyroupoli (Athènes).

– 2 septembre 2009 : attaque à la voiture piégée (150 kg d’explosifs) contre la Bourse d’Athènes.

– 10 mars 2010: Lambros Foundas, 35 ans, militant de l’organisation, est tué par des policiers dans la banlieue de Dafni (Athènes) alors qu’il requisitionnait une voiture pour la prochaine opération. Durant ses années de lycée, Lambros était socialement actif. Il rejoint plus tard le groupe anarchiste Mavro Agathi (l’Épine Noire), qui publiait le journal Dromi Tis Orgis (les Rues de la Colère). Il était actif et participait aux manifs, rassemblements, conflits sociaux, marches, collages, discussions et aux événements sociaux. Pendant l’occupation de l’Université Polytechnique d’Athènes en 1995, pour l’anniversaire du soulèvement de 1973, Lambros était parmi les 504 qui furent arrêtés par les forces répressives qui envahirent les enceintes universitaires le matin du 18 novembre.

Lambros Foundas, militant de Lutte Révolutionnaire tué par la police grecque

– 9 avril 2010 : Opération policière contre l’organisation : six arrestations: Nikos Maziotis, 39 ans, Evanguélia « Polia » Roupa, 41 ans, ainsi que Costas Gournas, 30 ans, qui revendiquent leur appartenance à l’organisation et Christoforos Kortesis, Sarantos Nikitopoulos et Vaggelis Stathopoulos. Les policiers découvriront plusieurs bases du groupe à Athènes, qui contenaient notamment un pistolet mitrailleur MP5, deux Kalachnikov, cinq roquettes et un lanceur RPG-7, trois pistolets et trois grenades, des munitions, divers explosifs et mécanismes de mise à feu.

les inculpés de

– 6 avril 2011: Après un an de détention préventive, Christoforos Kortesis, Sarantos Nikitopoulos et Vaggelis Stathopoulos, trois des six inculpés sont mis en liberté conditionnelle, en attendant leur procès.

– 1er octobre 2011: Costas Katsenos se rend à la police.

– 11 octobre 2011: Costas Gournas, Nikos Maziotis et Pola Roupa ont atteint le maximum légal de détention sans procès: ils sont mis en liberté surveillée.

– 24 octobre 2011: Début du procès avec huit accusés (ceux qui revendiquent l’appartenance, Costas Gournas, Nikos Maziotis et Pola Roupa, Christoforos Kortesis ; et ceux qui récusent les accusations : Sarantos Nikitopoulos, Vaggelis Stathopoulos, Marie Beraha et Costas Katsenos). Katsenos est l’unique accusé à être encore détenu.

– 18 mars 2012: 1000 personnes marchent à Athènes pour commémorer la mort de Lambros Foundas.

– 30 mars 2012: Kostas Katsenos est libéré, c’était le dernier des inculpés en détention préventive.

– 15 juin 2012: Alors qu’ils devaient pointer trois fois par mois dans un commissariat d’Exarchia, à Athènes, Nikos Maziotis et Panagiota « Pola » Roupa disparaissent sans laisser de traces. Ils comparaissaient libres à leur procès, tout comme les cinq autres inculpés, libérés après avoir atteint le maximum de temps de détention sans procès. Le Ministre de l’Intérieur grec ordonne une enquête.

– 3 avril 2013: Le procès se termine par des sentences très lourdes : Nikos Maziotis (en cavale) 50 ans de prison ; Pola Roupa (égalemement en cavale) 50 ans et 6 mois ; Kosta Gournas (emprisonné à l’audience) : 50 ans et six mois. Ces condamnations sont une cumulation de condamnations, cela signifie en pratique (en raion d’un plafond légal) à un total de 25 années de prison pour chacun d’eux. Deux qutres anarchistes qui niaient être membre de l’organisation ont été condamnés, Stathopoulos à 7 ans et 6 mois et Kortessis à 7 ans. Trois autres, S. Nikitopoulos, K. Katsenos, et Mari Beraha (la femme de Kostas) ont été acquités. Les avocats ont demandé une suspension de l’exécution du verdict jusqu’au procès d’appel, mais cela a été refusé.

– 5 juillet 2013: Christoforos Kortesis est placé en libération conditionnelle contre une caution de 2000 euros, l’obligation de se présenter deux fois par mois à son poste de police le plus proche, et l’interdiction de sortir du pays.

– 15 juillet 2013: Vaggelis Stathopoulos est également placé en libération conditionnelle aux mêmes conditions: le paiement d’une caution de 2000 euros, l’obligation de se présenter deux fois par mois à son poste de police le plus proche, et l’interdiction de sortir du pays.

– 8-9 mars 2014. Le commissariat de Nea Chalkidona (banlieue d’Athènes) est incendié pendant la nuit en mémoire de Lambros Foundas, la veille de l’anniversaire de sa mort.

– 10 avril 2014. Lutte Révolutionnaire fait exploser une voiture piégée de 76 kg d’explosifs devant le siège de la banque Nationale de Grèce. Dégâts immenses, aucun blessé.

– 12 mai 2014. La police déclare que Lutte Révolutionnaire est responsable d’une demi-douzaine d’attaques de banques les mois précédents.

– 7 juillet 2014. La loi qui prévoie la détention à l’isolement et des restrictions de libération conditionnelle pour les prisonniers révolutionnaires est votée.

– 16 juillet 2014. Nikos Maziotis a été arrêté vers midi à Athènes, suite à une fusillade avec la police. Nikos aurait tiré huit balles contre les policiers (en touchant un au gilet pare-balle) et il est blessé d’une balle dans le bras. Deux touristes sont légèrement blessés dans la fusillade. Il est transféré dans un hôpital où des commandos antiterroristes entourent en permanence le lit où il est enchaîné.

– 16 juillet 2014. Rassemblement spontané de solidarité devant l’hôpital où est détenu Nikos. La police découvre une base de Lutte révolutionnaire avec des armes et des documents.

– 17 juillet 2014. Opération « Théséus ». La police grecque mène des opérations de recherche et perquisitions ont eu lieu dans les quartiers de Exarchia, Halandri, Kolonons, Voula et Pangrati.

– 19 juillet 2014. Nouveau rassemblement de solidarité devant l’hôpital où est détenu Nikos. L’après-midi même Nikos est transféré à la prison de Korydallos (Athènes).

– 20 juillet-10 août. Diverses actions de solidarité avec Nikos : incendie de véhicule d’une compagnie de sécurité à Salonique, cocktails Molotov contre la MAT et le PASOK à Athènes, affichages et accrochage de banderoles dans plusieurs ville de Grèce mais aussi au Chili, en Suisse, en Espagne.

– 28 juillet 2014. Nikos Maziotis est transféré et détenu à l’isolement à la prison de Thessalonique

– 8 août 2014. Pola Roupa écrit une lettre de la clandestinité.

– 12 août 2014. La police accuse Giorgos Petrakakos d’être un membre actif de Lutte Révolutionnaire et perquisitionne en vain son appartement. Giorgos Petrakakos est recherché.

– Septembre 2014. La prison de Domokos est évacuée et les travaux y commencent pour la transformer en prison spéciale d’isolement (dite de type-C).

– 1er octobre 2014. La police arrête Antonis Stamboulos, l’accuse d’être lié à Lutte Révolutionnaire, et le maltraite systématiquement. Antonis doit mener une grève de la faim pour être transféré, comme le veut la loi, dans un prison, et échapper ainsi aux passages à tabac en série.

– 30 décembre 2014. Nikos Maziotis est le premier prisonnier transféré dans la nouvelle prison d’isolement de Domokos. Il sera suivi de plusieurs autres prisonniers révolutionnaires les semaines suivantes.

– Avril 2015. Les prisonniers révolutionnaires de différentes organisations, dont Nikos Maziotis, organisés dans le DAK (Réseau des Combattants Emprisonnés), mènent une grève de la faim victorieuse de 48 jours contre le projet de prison d’isolement. De très nombreuses actions de soutien ont lieu durant la grève. Voir notre dossier sur cette grève

– Mai 2015. Procès en appel pour la « première période » des actions de Lutte Révolutionnaire.

– 24 septembre 2015. Arrestation de Giorgos Petrakakos.

– 21 février 2016, Pola Roupa détourne un hélicoptère afin de tenter de faire évader Nikos et d’autres prisonniers politiques emprisonnés à Korydallos. La tentative échoue car le pilote de l’hélico (ancien policier) était armé, ce qui n’a pas empêché une fusillade en plein vol.

– 3 mars 2016. Le tribunal de la prison de Koridallos a condamnés tous les accusés du procès contre la « seconde période » de Lutte Révolutionnaire, concernant l’attaque contre la Banque de Grèce du 10 avril 2014 et la fusillade du 16 juillet 2014. Nikos Maziotis écope d’une peine de prison « à vie +129 ans », Pola Roupa (toujours dans la clandestinité) écope de 11 années de prison. Enfin Antonis Samboulos et Giorgos Petrakakos qui sans nier leur camp politique nient appartenir à l’organisation ont écopé de peines respectives de 13 ans de prison et de 36 ans de prison.

– 5 janvier 2017, Pola Roupa est arrêtée avec une militante anarchiste, Konstantina Athanasopoulos. La police place en institution l’enfant de Pola et Nikos.

– Janvier 2017. Début d’une série de procès concernant les actions de la « première période » (2002-2013). Pola Roupa, Nikos Maziotis et Konstantina Athanasopoulos font une grève de la faim et de la soif jusqu’à ce que l’enfant de Nikos et Pola soit remis à leur famille.

– Novembre-décembre 2017. Pola Roupa et Nikos Maziotis mènent une nouvelle grève de la faim contre de nouvelles mesures d’isolement appliquées à Nikos et pour de meilleures conditions de visite avec leur enfant. Ces mesures sont finalement levée. Peu après, Nikos, très affaibli par la grève, se fait agresser dans la prison par un gang. Il est tiré d’affaire par l’intervention des prisonniers politiques turcs détenu dans la même aile.

– Juin 2018. Procès contre Pola Roupa pour les actions de la seconde période de Lutte Révolutionnaire (comme elle avait été jugée par contumace, une nouveau procès devait se tenir).

– Juillet 2018 : verdict contre Pola Roupa pour l’attaque contre la Banque de Grèce et les bureaux du FMI à Athènes en 2014 : prison à perpétuité + 25 ans pour “dirigeance d’une organisation terroriste” et “incitation physique” à la réalisation des actions. Ce procès a connu deux éléments tout à fait nouveaux. Selon le procureur, si l’attaque qui a dévasté le siège de la Banque de Grèce avait totalement réussi, autrement dit, si les gardes n’avaient eu le temps de baisser les rideaux métalliques, les 75kg d’explosifs auraient détruits purement et simplement le bâtiment. Il aurait pu en résulter l’effondrement du système bancaire grec et, considérant le moment choisi par l’action, un effondrement du système économique grec. C’est la première fois qu’un procureur reconnait un tel impact potentiel aux actions de Lutte Révolutionnaire (un ministre l’avait déjà reconnu au détour d’un entretien). La seconde nouveauté à ce procès est que le procureur a obtenu la condamnation de Pola Roupa pour ces deux actions non pas pour sa participation personnelle, mais en tant que “dirigeante” de Lutte Révolutionnaire et “incitatrice” de ces actions.

– Novembre 2019 : Début du 5e procès pour la tentative d’évasion au moyen d’un hélicoptère détourné, mais aussi pour l’expropriation de deux banques à cette période au profit de “Lutte Révolutionnaire”. Huit personnes sont au banc des accusé.e.s: Pola Roupa, Nikos Maziotis, Konstantina Athanasopoulos, Christos et Gerasimos Tsakalos, Olga Ekonomidou, Giorgos Polidoros et Haralambidis.

– Décembre 2019 : Le 4e procès contre LR aborde 9 affaires d’expropriation de banques (datant de 2008-2015) effectuées pour financer et poursuivre les actions de l’organisation. Les accusés sont  Nikos Maziotis, Maria Theofilou, G. Petrakakos, Themistocles et Fotis Assimakapolulos, Marios Seisidis, Kostas Sakkas, Panagiotis Argyros, Grigoris Tsiron et Spyros Christodoulou.

– Février 2019 : Une délégation du SRI est présente devant la prison et à l’intérieur du tribunal spécial pour soutenir les membres de l’organisation Lutte Révolutionnaire emprisonnés.

-10 mai 2019 La cour d’appel du 10 mai réduit la peine de prison à vie en 25 ans de réclusion concernant Nikos Maziotis pour l’attaque contre la Banque de Grèce.

-10 juillet 2019 : Verdict du procès pour la tentative d’évasion de prisonniers révolutionnaires. Pola Roupa a été reconnue coupable de toutes les accusations, et condamnée à 65 ans avec absorption de peine pour 25 ans. Nikos Maziotis a été condamné à 37 ans avec absorption de 24 ans. Konstantina Athanasopoulou a été condamné à 60 ans, avec absorption de 35,5 ans pour sa participation à “Lutte révolutionnaire”, l’expropriation d’une banque et la possession d’armes à feu et d’explosifs. Un quatrième accusé, qui n’était pas un accusé politique, a été condamné à 58 ans, avec absorption de 34,5 ans pour participation à “Lutte révolutionnaire” et expropriation d’une banque. Les autres prisonniers sont été acquittés.

– 10 janvier 2020, un nouveau procès commence : Pola Roupa et Nikos Maziotis sont accusés de “fourniture, possession et fabrication d’explosifs”.

– 29 janvier 2020, trois militant·es anarchistes sont été capturés et inculpé·es, entre autres, d’“appartenance à une organisation criminelle” et “détention illégale d’armes”. Parmi eux, Konstantina Athanasopoulou. Celle-ci était passée à la clandestinité après avoir été libérée sous caution, suite à son arrestation avec Pola Roupa. Elle avait été condamnée par contumace en 2019 à 35 ans et 6 mois de prison pour appartenance à « Lutte Révolutionnaire ».

– Mars 2020 : fin de la cour d’appel du 5e procès contre LR (concernant la tentative d’évasion par hélicoptère et deux attaques de banques). Après la verdict d’avril, les 155 ans de condamnations accumulées par Nikos seront fusionnées en 20 ans selon le nouveau code pénal.

– 22 mars 2020: Pola Roupa a été transférée dans la prison de femmes parce qu’elle a mené à la prison de Korydallos une mobilisation contre le surpeuplement des prisons et les mesures contre le Covid19 dans les prisons.

– 25 mars 2020: Nikos Maziotis a été transféré par les forces de police spéciale de la prison de Korydallos vers la prison de Domokos sans qu’il n’ait pu emporter le moindre effet personnel.

– 14 avril 2021 : La cour d’appel réduit la condamnation de Pola Roupa à 6 ans pour « complicité simple » dans l’attaque contre la succursale de la Banque centrale européenne, la Banque de Grèce et le bureau du FMI, plus à 3 mois pour « vol de la voiture » (celle utilisée dans l’action).

Textes de l’organisation « Lutte Révolutionnaire »

Communiqué de Lutte Révolutionnaire

L’attacco dell’ambasciata USA ad Atene: Comunicato del gruppo “Lotta Rivoluzionaria” (12 Gennaio 2007)

« Revolutionary Struggle »: Communiqué for the explosion at the Citibank in Athens (March 9th 2009)

« Lutte Révolutionnaire » : Communiqué suite à l’explosion de la Citibank à Athènes (9 mars 2009)

Textes des prisonniers de « Lutte Révolutionnaire »

Textes des prisonniers de l’organisation Lutte Révolutionnaire

APPEL INTERNATIONAL A LA SOLIDARITE – INTERNATIONAL CALL FOR SOLIDARITY

– Texte en anglais au format pdf: International Call for Solidarity
– Texte en français au format pdf:Appel international à la solidarité
– Texte en espagnol au format pdf: Llamaniento Internacional de Solidaridad
– Texte en allemand au format pdf: Internationaler Solidaritätsaufruf
– Texte en italien au format pdf: Chiamata internazionale di solidarietà
– Texte en grec au format pdf: ΔΙΕΘΝΕΣ ΚΑΛΕΣΜΑ ΓΙΑ ΑΛΛΗΛΕΓΓΥΗ

QUE LA GRECE SOIT LE POINT DE DEPART D’UNE REVOLUTION SOCIALE A TRAVERS LE MONDE – LET GREEC BE THE STARTING POINT OF A WORLDWIDE SOCIAL REVOLUTION

– Texte en anglais au format pdf: Lets make the beginning in Greece of a Worldwide Social Revolution
– Texte en italien au format pdf: Facciamo sì che la Grecia sia l’inizio di una rivoluzione sociale mondiale

COURRIER DE PRISONNIERS – MAIL FROM THE PRISONERS

– Texte en français au format pdf: Lettre de trois membres emprisonnés de la Lutte Révolutionnaire sur l’achèvement d’une année depuis l’accrochage armé à Dafni dans lequel le révolutionnaire Lambros Foundas est tombé en combattant
– Texte en grec au format pdf: ΕΠΙΣΤΟΛΗ ΤΩΝ ΤΡΙΩΝ ΦΥΛΑΚΙΣΜΕΝΩΝ ΜΕΛΩΝ ΤΟΥ ΕΠΑΝΑΣΤΑΤΙΚΟΥ ΑΓΩΝΑ ΓΙΑ ΤΟΝ ΕΝΑ ΧΡΟΝΟ ΑΠΟ ΤΗΝ ΕΝΟΠΛΗ ΣΥΜΠΛΟΚΗ ΤΗΣ ΔΑΦΝΗΣ ΣΤΗΝ ΟΠΟΙΑ ΕΠΕΣΕ ΜΑΧΟΜΕΝΟΣ Ο ΕΠΑΝΑΣΤΑΤΗΣ ΛΑΜΠΡΟΣ ΦΟΥΝΤΑΣ

LETTRE POLITIQUE A LA SOCIETE – A POLITICAL LETTER TO SOCIETY

– Texte en français au format pdf: Lettre politique à la société
– Texte en anglais au format pdf: A political letter to Society
– Texte en allemand au format pdf: Politisches Schreiben an die Gesellschaft
– Texte en espagnol au format pdf: Carta política hacia la sociedad
– Texte en grec au format pdf: Πολιτική επιστολή προς την κοινωνία
– Texte en italien au format pdf: Lettera politica alla società

REPONSE A LA QUESTION ‘ACCEPTEZ-VOUS OU NIEZ-VOUS LES ACCUSATIONS?’ – RESPONDING TO THE QUESTION ‘DO YOU ACCEPT OR DENY THE CHARGES’

– Texte en anglais au format pdf: Responding to the question : “Do you accept or deny the charges?”

DECLARATION DE TROIS PRISONNIERS SUR LEUR REFUS D’ASSISTER A UNE AUDIENCE – STATEMENT OF THREE PRISONERS ABOUT THEIR REFUSAL TO APPEAR IN COURT

– Texte en français au format pdf: Déclaration des trois membres emprisonnés de Lutte Révolutionnaire à l’attention du Conseil des juges d’appel d’Athènes avec laquelle ils refusent d’assister à l’examen de la prolongation ou pas de leur détention provisoire.
– Texte en grec au format pdf: ΔΗΛΩΣΗ ΤΩΝ ΤΡΙΩΝ ΦΥΛΑΚΙΣΜΕΝΩΝ ΜΕΛΩΝ ΤΟΥ ¨ΕΠΑΝΑΣΤΑΤΙΚΟΥ ΑΓΩΝΑ » ΠΡΟΣ ΤΟ ΣΥΜΒΟΥΛΙΟ ΕΦΕΤΩΝ ΑΘΗΝΩΝ ΜΕ ΤΗΝ ΟΠΟΙΑ ΑΡΝΟΥΝΤΑΙ ΝΑ ΠΑΡΑΣΤΟΥΝ ΣΤΗΝ ΕΞΕΤΑΣΗ ΤΗΣ ΠΑΡΑΤΑΣΗΣ Ή ΜΗ ΤΗΣ ΠΡΟΦΥΛΑΚΙΣΗΣ ΤΟΥΣ

DECLARATION QUANT AUX ATTAQUES CONTRE LES AMBASSADES A ROME – STATEMENT REGARDING THE ATTACKS AGAINST THE AMBASSIES IN ROME

– Texte en anglais au format pdf: Statement in relation to the attacks on the embassies in Rome
– Texte en espagnol au format pdf: Comunicado acerca de los ataques a las embajadas en Roma
– Texte en français au format pdf: Déclaration à propos des colis piégés aux ambassades à Rome
– Texte en italien au format pdf: Comunicato riguardo agli attacchi alle ambasciate a Roma

DECLARATIONS A L’AUDIENCE DU 24 OCTOBRE 2011

– Déclaration de Nikos Maziotis, en français, format pdf: Déclaration écrite de Nikos Maziotis au procès de Lutte Révolutionnaire, le 24 octobre 2011
– Déclaration de Costas Gournas, en français, format pdf: Déclaration écrite de Costas Gournas au procès de Lutte Révolutionnaire, le 24 octobre 2011
– Déclaration de Pola Roupa, en français, format pdf: Déclaration verbale de Pola Roupa au procès de Lutte Révolutionnaire, le 24 octobre 2011

Action de Lutte Révolutionnaire contre l'ambassade US à Athènes
Histoire et textes de l’organisation « Lutte Révolutionnaire » et de ses prisonniers
Lambros Foundas, militant de Lutte Révolutionnaire tué par la police grecque
les inculpés de
Histoire et textes de l’organisation « Lutte Révolutionnaire » et de ses prisonniers
Communiqué de Lutte Révolutionnaire
Textes des prisonniers de l'organisation Lutte Révolutionnaire
Histoire et textes de l’organisation « Lutte Révolutionnaire » et de ses prisonniers
Histoire et textes de l’organisation « Lutte Révolutionnaire » et de ses prisonniers