Deux guérilleros maoïstes, un policier et un employé de l’agence d’éradication de la coca ont été tué dans une fusillade dans la région du Huallaga. Dimanche, c’est un policier du Département d’Opérations Spéciales qui avait été tué (et un autre blessé) dans un affrontement entre les forces de l’ordre et des guérilleros du PCP-SL dans le Saint-Martin.

Pérou: Affrontements guérilla-police

La police grecque accuse treize membres présumés de la « Conspiration des Cellules du Feu » d’être à l’origine de la série des paquets piégés qui ont été envoyés à plusieurs ambassades à Athènes, aux institutions européennes et à trois chefs d’Etat européens la semaine dernière. Toujours selon la police, cinq membres de ce groupe avaient été précédemment arrêtés en septembre 2009, mais trois d’entre eux avaient été ensuite libérés, tandis que les autres deux sont restés en détention préventive. Après les attaques au colis piégés à Athènes, deux autres militants anarchistes ont été retenus par la police, tandis que six autres personnes sont recherchées.

La régularité de la condamnation à mort en 1982 de Mumia Abu Jamal a donc été à nouveau examinée mardi par une cour d’appel qui peut décider de rétablir la peine capitale ou bien de convoquer un nouveau jury. Lors d’une audience très technique mardi, la cour d’appel fédérale de Philadelphie (Pennsylvanie, est) a écouté les parties contester ou approuver la suspension de sa condamnation à mort qu’elle avait elle-même prononcée en 2008.

La Pennsylvanie ayant déposé un recours contre cette suspension devant la Cour suprême et obtenu gain de cause devant elle, la cour d’appel de Philadelphie doit décider maintenant si elle maintient ou si elle modifie sa décision. Le fond du dossier porte sur une erreur dans les consignes données au jury dans l’attribution de la peine de mort ou d’une peine de prison à vie qui a pu influencer leur décision à l’époque du procès.

A la sortie de l’audience, selon plusieurs témoins, les soutiens de Mumia Abu Jamal, dont son avocate, ont exprimé leur optimisme. Les différents tribunaux et jusqu’à la Cour suprême ayant refusé de remettre en cause la culpabilité du condamné, la question ne porte que sur la peine capitale ou la perpétuité réelle. Dans un cas comme dans l’autre, c’est la mort en prison pour Mumia. Environ 500 personnes s’étaient rassemblées devant le palais de justice pour demander la libération du condamné.

Mumia Abu Jamal

Mumia Abu Jamal

Une personne interpellée le 28 octobre dans un squat du XXe arrondissement parisien par la Brigade de recherche et d’intervention (BRI), avait été placé en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire à Paris. La justice l’a placé hier soir en détention provisoire. Déféré le 6 novembre au parquet, cet homme, présenté par la police comme un proche des milieux anarchistes, a comparu lundi soir devant le tribunal correctionnel de Paris. A la demande du prévenu, la 23e chambre a renvoyé son procès au 6 décembre. Entre-temps, le suspect devra rester en prison, le tribunal ayant ordonné son incarcération.

Sur une vidéo d’incidents ayant eu lieu suite à une manifestation contre la loi sur les retraites, on peut voir une personne cagoulée, armé d’un bâton, donner un coup de pied dans le dos d’une personne qui tente d’empêcher une autre personne de briser une vitrine. Selon la police, c’est le donneur de coup de pied qui aurait été interpellé. Cette vidéo avait fait naître des rumeurs contre les « policiers provocateurs ».

Comment contourner les systèmes de traçabilité ? est un article de Jean-Marc Manach, journaliste à InternetActu.net et LeMonde.fr, animateur du blog bugbrother consacré à la défense de la vie privée face au contrôle social informatique.

Cet article a été une première fois publié dans Hermès n°53, 2009 (« Traçabilité et réseaux »), publiée par le CNRS. C’est un excellent survol de la problématique dont nous ne pouvons que conseiller la lecture.

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Un millier de personnes a attaqué hier après-midi les forces de l’ordre sur les voies à une vingtaine de kilomètres de Dannenberg (nord de l’Allemagne), la gare terminus pour le convoi des quatorze wagons de déchets nucléaires en provenance de France. Les militants ont tenté à plusieurs reprises de retirer le ballast de la voie ferrée, attaquant une première fois dans la matinée les policiers à coups de fusées éclairantes. Un blindé de la police a pris feu dans cet assaut, mais est resté en état de marche, d’après un porte-parole des policiers. Ceux-ci ont repoussé l’assaut avec des canons à eau, des matraques et du gaz lacrymogène. Il y a eu des blessés du côté des manifestants comme parmi les policiers, ainsi que des arrestations. Une manifestante a été blessée près de Harlingen par un cheval de la police montée. Elle a été évacuée par hélicoptère.

Dissimulés dans les bois, circulant à travers les champs, les groupes de manifestants ont joué, depuis l’entrée du train en Allemagne à Kehl, samedi, au chat et à la souris avec les policiers casqués de noir, qui dressaient des barrages sur les routes. Objectif : retarder le passage du train transportant 123 tonnes de déchets retraités en France, vers la mine de Gorleben, en Basse-Saxe. Les organisations antinucléaires ont mobilisé des dizaines de milliers de personnes. En face, le gouvernement a fait appel à plus de 16 000 policiers, dont plusieurs unités à cheval. Samedi, une vaste manifestation a réuni à Dannenberg jusqu’à 50 000 personnes.

Allemagne: Affrontements autour du « Castor »

Mumia Abu Jamal, journaliste, ancien membre des Black Panthers, est détenu depuis 29 ans dans les couloirs de la mort. Le 9 novembre prochain la Cour d’Appel Fédérale de Philadelphie examinera à nouveau sa situation et décidera de la sentence définitive : peine de mort ou prison à perpétuité. La question est de savoir si elle résistera à l’injonction de la Cour Suprême des États-Unis en refusant de donner le feu-vert à l’exécution. Cette situation appelle une mobilisation urgente.

En France des rassemblements doivent avoir lieu devant les représentations consulaires de Paris (à 18 heures Place de la Concorde), Lille (à 18 heures rue Royale), Bordeaux, Lyon, Marseille, Nice, Rennes, Strasbourg et Toulouse.

A Bruxelles, ce lundi 8 novembre à 18h, le Secours Rouge s’associe à l’initiative du Clea et d’autres associations pour appeler à un rassemblement devant l’ambassade des États-Unis, métro Arts-Loi.

Samedi 6 novembre, un rassemblement a été organisé en fin de manifestation syndicale, place de la République à Lille en soutien à Mumia Abu Jamal, avec banderole, distribution de tracts et pétitions à l’initiative du Comité « Libérez-les ! » de soutien aux prisonniers politiques, de la Coordination Communiste Nord-Pas-de-Calais et du MRAP Nord; (photo).

USA/Bruxelles: Mobilisation pour Mumia Abu Jamal

Deux journalistes espagnols ont été agressés vendredi à Casablanca, lors du procès du des sept activistes sahraouis des droits humains qui se déroulait devant un tribunal de première instance d’Aïn Sbaa (Casablanca). Des dizaines de personnes ont sauté sur Eduardo Marin, de la radio espagnole Cadena SER, alors qu’il prenait des photos du tollé déclenché dans la salle d’audience après la comparution des accusés, qui scandaient des slogans favorables à l’indépendance du Sahara occidental.

Un autre journaliste, correspondant de la télévision TVE, raconte qu’il a été “attrapé par derrière pour lui subtiliser sa caméra vidéo”. Voulant résister, il a été “frappé par des dizaines de personnes”, avant d’être arrêté par la police marocaine, vers un lieu encore inconnu, tout comme son confrère de la radio. Le procès des sept militants des droits de l’homme, trois en prison et quatre en liberté provisoire, à été reporté au 17 décembre dans une salle de tribunal de Casablanca. Les autorités marocaines avaient arrêté les sept le 8 octobre 2009 après un séjour parmi leurs familles dans les camps de réfugiés sahraouis. Ils seront déférés devant un tribunal militaire de Rabat, avant que ce dernier ne reconnaisse son incompétence pour transférer leur dossier devant la cour criminelle de Casablanca.

Comme chaque année, le train chargé de déchets nucléaires allemands partant de La Hague pour rejoindre Gorleben en Allemagne, avec 11 conteneurs CASTOR (Cask for Storage and Transport Of Radioactive Material – containers de déchets hautement radioactifs, cf; photo) a fait l’objet d’actions de blocage. L’action qui a eu lieu hier à Caen a occasionné l’arrêt du convoi pendant 3h30. Le dispositif utilisé pour provoquer l’arrêt du train a permis l’installation du blocage en toute sécurité. De ce point de vue, cette action est une réussite. Le blocage effectif du train reposait sur des entraves matérielles (tubes métalliques passés sous les rails) sur lesquelles les 5 militants étaient cadenassés.

Les forces de l’ordre ont blessé volontairement 3 personnes en coupant les tubes. L’une d’elles a eu 2 tendons de la main sectionnés et a du subir une opération. Elle se trouve toujours à l’hôpital. Les 2 autres soignées pour brûlures sont sorties hier soir et ont été placées directement en garde à vue. 6 personnes sont encore en garde à vue. Un rassemblement aura lieu devant l’hôtel de police de Caen, 10 Rue du Docteur Thibout de la Fresnaye, dès 17h, ce samedi 6 novembre 2010, et ce jusqu’à obtenir la libération des 6 camarades et l’abandon des poursuites éventuelles.

France: Incidents graves lors du blocage de « Castor »