La technologie Holocam de Zeiss repose sur un film polymère fin qui peut transformer n’importe quelle surface de verre en un écran interactif. Avec plus de 92 % de transparence, ce film combine projection, détection, éclairage et filtrage. Holocam utilise l’holographie pour rediriger la lumière vers un capteur caché, éliminant ainsi le besoin d’encoches ou de modules de caméra visibles. Les débouchées sont innombrables: industrie automobile, vidéoconférences, possibilité de rendre les vitres des fenêtres opaques ou de projeter du texte et des images visibles uniquement de l’intérieur ou de l’extérieur et… caméras cachées. Zeiss ne prévoit pas de commercialiser directement des produits finis, mais agit plutôt en tant que fournisseur de systèmes pour les constructeurs.

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L’un des principaux leaders d’une des dissidences des FARC colombiennes, à la tête d’une faction armée opérant dans le sud-ouest de la Colombie, a été capturé en Équateur, dans la province d’Imbabura (60 km au nord de Quito). Connu sous le nom de guerre de « commandant Gringo », il est depuis 2018 le principal dirigeant du groupe « Oliver Sinisterra », l’une des trois factions de la dissidence des FARC. Le commandant de la police colombienne a confirmé son extradition, affirmant qu’il était en « cours de transfert à la frontière ». L’arrestation du « commandant Gringo » intervient alors que le président de gauche de la Colombie, Gustavo Petro, tente de négocier la paix avec les principaux groupes armés actifs dans son pays, dont la principale faction de la dissidence des FARC opérant dans le sud-est amazonien, connue sous le nom d’Etat-major central (EMC). Officiellement, aucun contact n’a été établi à ce jour entre le gouvernement colombien et la faction « Oliver Sinisterra ».

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Une manifestation a eu lieu à Rennes quelques heures après que le Conseil constitutionnel ait très largement censuré la loi immigration et que le gouvernement ait annoncé qu’il s’apprêtait à promulguer le texte « dans les prochaines heures » pour appliquer les premières mesures « dès ce week-end ». Cette manifestation non autorisée a sillonné le centre-ville derrière une banderole proclamant « loi raciste réponse anti-fasciste ». Des manifestants ont brisé au passage plusieurs vitrines de commerces et tenté de mettre le feu à une agence bancaire place Hoche. Des barricades faites de poubelles et de grilles de chantiers ont été érigées en plusieurs endroits du centre-ville et il y a eu des affrontements avec les forces de police qui ont fait usage de gaz lacrymogènes. Le parquet a annoncé dans la nuit l’ouverture d’une « enquête pour dégradations et vols en réunion ».

Suite aux manifestations pour les retraites et contre les mégabassines, le gouvernement français a lancé, le 10 mai 2023, une commission d’enquête parlementaire sur les «groupuscules, auteurs de violences à l’occasion [des] manifestations». Deux porte-paroles des Soulèvements de la Terre, qui avaient refusé de se rendre physiquement à l’Assemblée pour répondre à l’interrogatoire des députés, se retrouvent poursuivis et ont été convoqués hier mercredi. Il est en principe obligatoire de répondre à ce type de convocation au Parlement. Les deux écologistes avaient néanmoins répondu au questionnaire par écrit, de même que d’autres personnes sollicitées par la Commission Parlementaire, mais ce sont les seul-es à être convoqué-es en justice. Les deux porte-paroles passeront en procès le 24 novembre prochain.

Ces poursuites sont inédites sous la Cinquième République. «Alexandre Benalla s’était certes présenté devant une Commission d’Enquête Parlementaire, mais avait refusé de répondre et n’avait pas été poursuivi» rappellent les Soulèvements de la Terre qui explique : «Après le rapport à charge de la Commission et la condamnation de plusieurs porte-paroles d’organisations (dont les Soulèvements) pour la manifestation de Sainte-Soline, ces poursuites s’inscrivent dans un acharnement politique et judiciaire à l’encontre de notre mouvement […] après l’annulation de notre dissolution, et visent à passer sous silence la brutalité policière effroyable qui s’est abattue le 25 mars».

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La journée du lundi 22 janvier a été marquée par des manifestations et des affrontements dans plusieurs villes d’Haïti. A Jérémie, au moins trois personnes ont été tuées par balle près du sous-commissariat, alors qu’ils tentaient de mobiliser une foule contre le pouvoir en place. Les agresseurs, des individus armés et encagoulés, circulaient en voiture au moment de l’attaque. La présence de civils armés cherchant à dissuader les opposants avait été remarquée la veille. À Ouanaminthe, les manifestants ont de nouveau investi les rues pour réclamer la démission du gouvernement. Il y a eu des jets de pierres et de bouteilles en direction des banques et des entreprises locales. Des barricades de pneus enflammés ont bloqué la route nationale 6. A Miragoâne, une paralysie quasi totale des activités a été observée. Des affrontements avec des jets de pierres ont eu lieu et des barricades ont été érigées. Dans la ville des Cayes, des barricades de pneus enflammées ainsi que des carcasses de voitures ont fermé plusieurs rues ainsi que la route nationale 7.

Dix personnes, dont des policiers, ont été blessées au cours des affrontements qui ont éclaté lundi matin dans la zone industrielle de industrielle de Gazipur. Les travailleurs de Cocola Food Products Limited ont commencé à manifester pour réclamer l’application du salaire minimum annoncé par le gouvernement. À un moment donné, les travailleurs de la zone de Mouchak de l’upazila ont bloqué l’autoroute Dhaka-Tangail, perturbant la circulation des véhicules sur l’autoroute. La police a tenté de chasser les manifestants de l’autoroute mais ces derniers leur ont lancé des briques. La police industrielle a tiré des grenades lacrymogènes et des grenades assourdissantes pour maîtriser la situation. Les blessés ont été transportés dans divers hôpitaux locaux et ont reçu les premiers soins.

Les forces de la résistance à Gaza continuent à s’opposer à l’avance israélienne malgré leur infériorité  en nombre et en armes, et malgré le fait que l’occupant pratique systématiquement des crimes de guerre, assassinant des personnes qui se rendent (ce qui les a amené à abattre leurs propres otages évadés!) et pratiquant des bombardements massifs et génocidaires ayant déjà tués 25000 personnes – des civils désarmés dans leur immense majorité. Plus de 200 soldats des forces d’occupation ont été tués dont 24 hier lundi dans le sud de la bande de Gaza. Pour des raisons évidentes de propagande, les médias ne parlent que de la résistance du Hamas, mais sept autres grandes organisations politico-militaires, embrassant tout le spectre politique national palestinien, de la gauche laïque à la droite islamiste, défendent Gaza contre l’invasion israélienne, dont le FPLP, le FDLP ou les Brigades Al-Nasser Salah ad-Din (formées par d’anciens membres du Fatah participant aux Comités populaires de résistances).

Combattantes du FPLP à Gaza

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La guérilla maoïste a mené le 16 janvier une grande attaque contre le camp Dharmavaram des paramilitaires anti-guérilla de la CRPF, dans le district de Bijapur, dans l’État de Chhattisgarh. Le porte-parole du Parti Communiste d’Inde (Maoïste) a exposé  que cette attaque était une « réponse appropriée à l’opération Kagaar-Surya Shakti récemment lancée par les dirigeants fascistes de l’Hindutva brahmanique pour éradiquer le mouvement maoïste et à l’assaut en cours contre les adivasis ». Les combattants de l’Armée Populaire de Guérilla de Libération ont exécuté le raid de trois heures qu’a duré le raid. Plus de 600 obus de mortiers et d’autres grenades ont été tirés sur le camp. Selon le PCI(M), 35 membres du personnel de sécurité avaient été tués et plus de 40 grièvement blessés. Avant le raid, les guérilleros avaient pris le contrôle de toute la périphérie du camp. Les sympathisants de la guérilla avaient empêché le déplacement des forces supplémentaires en bloquant les routes avec d’énormes troncs d’arbres et la milice populaire a gardé des mines pour frapper les renforts des forces de sécurité. Un commandant maoïste, Devalu, un membre du bataillon, Vikram, et un membre de la milice populaire, Madkam Devalu, ont été tués au cours du raid.Les forces de sécurité ont bouclé la région et un black out de l’information a été instauré.

 

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Alors que Gaza subit un génocide depuis plus de 100 jours, que les bombardements et massacres de l’armée coloniale ont tué plus de 25 000 personnes, que des raids meurtriers quotidiens sont lancés par l’armée coloniale sur toute la Cisjordanie, le ministère français de l’Intérieur envisage de demander la dissolution de trois associations engagées en faveur de la cause palestinienne : le Comité Action Palestine, Samidoun Paris Banlieue et Capjpo EuroPalestine. En mars 2022, Gérald Darmanin avait déjà tenté la dissolution du CAP et du Collectif Palestine Vaincra. Il s’était à l’époque cassé les dents sur le Conseil d’État. « La dissolution porte une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté d’association et à la liberté d’expression » (voir notre article), avait tranché dans sa décision la plus haute juridiction administrative. Darmanin envisagerait de retenter sa chance sur une nouvelle base juridique. Également dans le viseur Samidoun Paris Banlieue, section du réseau international de solidarité avec les prisonniers palestiniens dont la branche allemande vient d’être interdite (voir notre article) en même temps que le slogan : “From the river to the sea, Palestine will be free”. La France pourrait être tentée d’emprunter le même chemin, sur les mêmes bases argumentaires. L’interdiction de Samidoun avait aussi été demandée à la Belgique par le ministre israélien Amichai Chikli, appartenant au parti d’extrême-droite colonialiste de Netanyahu.

Des manifestants pro-palestiniens qui protestaient contre la présence d’exposants israéliens à un salon international de bijouterie ont affronté samedi la police dans la ville italienne de Vicence (nord-est). Les manifestants, qui brandissaient des banderoles « Libérez la Palestine ! » et « Arrêtez de bombarder Gaza ! » ont organisé une marche dans la ville, que la police a tenté d’empêcher en faisant usage de canons à eau, alors que les manifestants tiraient des bombes fumigènes et des fusées éclairantes. Cinq manifestants, appartenant aux centres sociaux, ont été identifiés et inculpés par la police d’État. Dix policiers ont été très légèrement blessés. Les opérations d’enquête se poursuivront dans les prochains jours avec l’analyse des images de vidéosurveillance.Plus de 1.300 exposants de près de quarante pays participent à la fameuse foire « Vicenzaoro », qui a ouvert ses portes vendredi et se poursuit jusqu’à mardi.

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