Un an après l’explosion du port de Beyrouth, la capitale libanaise commémorait hier mercredi 4 août le drame qui a fait plus de 220 morts, des milliers de blessés et détruit une très large partie de la ville. Des dizaines des milliers de personnes sont descendues dans les rues de Beyrouth pour observer une minute de silence, puis crier leur colère. Car un an plus tard, aucun des responsables présumés n’a pour l’instant été traduit en justice. Les manifestations se sont rapidement transformées en émeutes. Devant l’enceinte du Parlement libanais, les manifestants ont jeté des pierres sur les forces de l’ordre, qui ont noyé la place de gaz lacrymogène. La police anti-émeute a ensuite chargé la foule. Ces affrontements ont fait plusieurs dizaines de blessés côté manifestants.

Lundi, les forces de sécurité ont chassé les paysans occupants illégalement des terres de la firma El Retiro, dans le département du Cauca. Un des occupants, Huber Samir Camayo, a été tué par balle par la police à cette occasion. Le jeune homme a été transféré à l’hôpital universitaire de la ville de Popayán, où il est décédé après avoir subi une série d’interventions chirurgicales. Suite à cela, il y a eu une émeute contre le commissariat. Hier mercredi, après l’enterrement, il y a eu de nouvelles attaques contre les policiers restés dans le poste, provoquant l’intervention des forces anti-émeutes (Esmad). Les manifestants cagoulés se sont alors dirigés vers les bureaux du maire de Cajibío et les ont incendiés.

Après l’arrivée par bateau en Espagne d’un groupe éclaireur de sept personnes (« l’escadron 421 »), c’est un contingent de 177 personnes, entièrement composé de natifs d’origine maya qui avait prévu de les rejoindre en Europe pour des rencontres tous azimuts avec des centaines de groupes de solidarité, d’associations culturelles, de groupes artistiques, de syndicats, d’ONG etc. Mais il est toujours bloquée au Mexique : 62 de ses délégué·es n’ont toujours pas obtenu de passeport. Les personnes natives étant qualifiées par le ministère des Affaires étrangères mexicain d’extemporáneas, c’est-à-dire d’inopportunes, d’inconvenantes.

Elles sont aussi inopportunes pour le gouvernement français: le ministère des Affaires étrangères n’a toujours pas accordé de visas à ce jour. La délégation zapatiste du Congrès national indigène (CNI) et du Front pour la défense de la terre et de l’eau (FDT) des États de Tlaxcala, Puebla et Morelos, au Mexique, qui était attendue ce week-end sur l’ex-Zad de Notre-Dame-des-Landes n’a pas pu entrer en France. Un rassemblement avait été organisé le 30 juillet à Nantes, devant la préfecture pour exiger que la délégation zapatiste puisse entrer en Europe. Seules les sept zapatistes arrivés en Espagne ont pu rejoindre Notre-Dame-des-Landes.

L’arrivée de l’Escadron 421 en Espagne

Un combattant maoïste a été tué dimanche par la police dans la zone forestière de Bodanalli à Charla mandal, près de la frontière interétatique avec le Chhattisgarh. Il s’agit de Madvi Ungal alias Chotu, 23 ans, du1er bataillon du Chhattisgarh de l’Armée populaire de libération de la guérilla. C’était le frère du commandant de ce bataillon, Madvi Hidma. Il était originaire du village de Puvarthi dans le district de Bijapur de Chhattisgarh.

Rassemblement maoïste en Inde

Guérilleros maoïstes

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Le chantier de construction du commissariat de police de Talcahuano a été attaqué en mémoire de Luisa Toledo Sepúlveda, décédée le 6 juillet. Luisa Toledo est une résistante chilienne, dont les trois fils, eux-mêmes résistants, ont été assassinés part le régime de Pinochet. C’est la mort de deux d’entre eux, le 29 mars 1985, qui est à l’origine de la « Journée du Jeune Combattant », une journée annuelle de mobilisation, de commémoration et de lutte révolutionnaire qui débouchent presque systématiquement sur des émeutes et des affrontements dans plusieurs villes du Chili. Les funérailles de Luisa Toledo ont donné lieu à un grand rassemblement de forces militantes et antagonistes. Pour en savoir plus

Six Palestiniens ont été blessés, un grièvement, tôt aujourd’hui lors d’affrontements avec les forces israéliennes à Jénine, dans le nord de la Cisjordanie, et quatre autres à Beita, près de Naplouse. Les forces israéliennes et des unités d’infiltration ont attaqué la zone industrielle de Jénine, déclenchant des affrontements intenses avec des jeunes Palestiniens. Les soldats ont ouvert le feu sur les Palestiniens, en blessant un grièvement au ventre qui a été transporté d’urgence dans un hôpital de la ville de Naplouse, tandis que les autres ont été touchés à la jambe, au ventre et à la main. Pendant ce temps, quatre autres Palestiniens ont été blessés tôt dans la journée lorsqu’ils ont été attaqués par des soldats israéliens à Jabal Sabih à Beita, au sud de Naplouse.

Le système Glonass, comparable au GPS américain, est un système de positionnement russe, basé sur un réseau globale de satellites et utilisé pour le repérage et la localisation. Il est utilisé aussi en tant que système de positionnement de réserve ou de support et, par rapport au GPS, il peut garantir plus de rapidité pour retrouver une position ainsi que plus de précision. Des anarchistes italiens ont trouvé un appareil dans leur voiture. Relié à l’alimentation du contrôleur, sous le volant, vers la gauche, il était fixé par un aimant, du ruban adhésif et du tissu isolant thermique. Il est composé d’une antenne (QC, dans la photo) reliée à un boîtier récepteur de position multifréquence, qui contient une carte micro SIM. Du même côté, un long câble suivait l’intérieur des revêtements des montants latéraux du pare-brise, jusqu’au ciel de toit. Tout du côté du conducteur. Au bout du fil il y avait deux micros.

Un sous-officier de l’armée gouvernementale a été tué et deux autres militaires ont été blessés dans une embuscade tendue par la guérilla maoïste à Barangay Dolores, dans le nord de Samar. Les trois militaires, qui faisaient partie de la 83e Compagnie de renseignement militaire, se rendaient à moto au Barangay de San Francisco pour enquêter sur l’incendie d’équipement lourd par des guérilleros jeudi matin. Une colonne d’une vingtaine de maoïstes avaient en effet incendié neuf engins (un bulldozer, un rouleau compresseur, des pelleteuses, un camion à benne basculante, un moteur d’entraînement, une grue et un groupe électrogène de soudage) qui étaient utilisés pour construire un pont. Les militaires ont essuyé le feu d’armes automatiques de la part d’un groupe de dix maoïstes qui s’est aussitôt après retiré. Les troupes du 20e bataillon d’infanterie, basé à Las Navas, ont immédiatement lancé une opération de poursuite.

Un des engins incendiés par les maoïstes

Les manifestations menées hier vendredi à Santiago du Chili pour exiger que le gouvernement du président Piñera gracie les prisonniers politiques ont débouché à une série d’émeutes et de blocus des rues principales de la ville. Les affrontements se sont concentrées dans le centre de la ville, où le trafic a été détourné de la station de métro Los Héroes vers l’avenue San Francisco. Des manifestants cagoulés ont érigé des barricades et y ont mis le feu. Ces incidents se sont produits après que les manifestants qui protestaient à côté de la place Baqueado pour demander l’amnistie se soient dirigés vers le centre de Santiago du Chili.

 

Dans la ville de Sri Ganganagar, au Rajasthan, les agriculteurs qui protestaient se sont à nouveau affrontés à la police qui est intervenue après que manifestants s’en soient pris à un politicien local du BJP (le parti de l’extrême-droite nationaliste indoue). Les policiers ont tiré le politicien de la foule en colère (photo). Depuis le début, Sri Ganganagar est resté l’épicentre des protestations des agriculteurs au Rajasthan contre les lois de dérégulation du marché agricole (voir notre article).

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