En Allemagne, des centaines de militants antifas ont affronté des militants d’extrême droite à l’occasion de l’anniversaire du suicide de l’ancien dauphin d’Adolf Hitler, Rudolf Hess. Des milliers de policiers avaient été déployés pour empêcher ces affrontements et au moins un policier a été blessé par des jets de pierres et de bouteilles. Plusieurs néo-nazis ont été blessés par des feux d’artifices tirés par les antifas. D’autres antifas ont organisé des sit-in le long du parcours du défilé fascistes dans le quartier de Lichtenberg.

Les fascistes rassemblés avant les affrontements derrière ce calicot:

Les fascistes rassemblés avant les affrontements derrière ce calicot:

Les forces armées et la police nationale du Pérou (PNP) ont localisé des dépôts de la guérilla maoïstes en cinq endroits différents de la région de la vallée des fleuves Apurímac, Ene et Mantaro. Les opérations ont eu lieu les 16 et 17 août et les dépôts ont été découverts dans les districts de Sivia et d’Uchuraccay (province de Huanta), dans le district d’Ayna (province de La Mar) et dans la région d’Ayacucho. Ces dépôts contenaient une grande quantité de munitions, d’explosifs et d’accessoires pyrotechniques (détonateurs etc.), des publications politiques, des provisions, etc.

Un des dépots découverts dans la région VRAEM

Un des dépots découverts dans la région VRAEM

La police sud-africaine s’est une nouvelle fois affrontée jeudi avec les étudiants du campus de Westville de l’Université de KwaZulu-Natal. Douze étudiants ont été arrêtés pour violence publique. Dix-autres étudiants avaient été arrêtés lors de précédents affrontements (voir notre article). Les étudiants ont aussi affrontés les vigiles sur le campus et incendiés deux maisons de gardes. Ils ont utilisé différents objets, dont des meubles, pour bloquer la route principale entre les résidences. Des canons à eau et des gaz lacrymogènes ont été utilisés par la police. Les manifestations ont commencé lundi après que les étudiants aient soulevé des questions relatives au programme d’aide financière aux étudiants, aux services de navette, et aux commodités dans certaines résidences.

Le campus après les affrontements

Le campus après les affrontements

Le 19 juillet dernier, Mustafa Khaled Awad, a été arrêté au poste-frontière d’Allenby entre la Jordanie et la Cisjordanie. Mustafa, 36 ans, originaire d’un camp de réfugiés palestiniens du Liban, Ain el-Helweh, avait obtenu l’asile en Belgique avant d’obtenir la nationalité. Durant les deux premières semaines de sa détention, Mustafa n’a pas pu consulter d’avocat ni contacter sa famille. Ce n’est que le 8 août qu’il a pu rencontrer le consul belge, après avoir subit 20 jours d’interrogatoires. Les violences lors d’un interrogatoire par les forces de sécurité israéliennes sont coutumières et légalisées: agressions physiques, pressions psychologiques sévères, privation prolongée de sommeil, etc. Los d’une de ces journées d’interrogatoire, Mustafa a été interrogée pendant 20 heures continues par des équipes d’interrogateurs qui se relayaient. Mustafa souffre de problèmes de santé et souffre de fortes douleures lombaires, des problèmes de santé qu’il n’a probablement pas la possibilité de soigner. Mustafa est militant dans plusieurs associations palestiniennes et est également danseur dans une troupe de debkeh, il est accusé par la police israélienne d’appartenir au FPLP, le Front Populaire de Libération de la Palestine.

Voir la page facebook « Free Mustafa »

Mustafa Awad

L’unité des forces spéciales de police « Terna » a réussi à capturer hier après-midi, dans le district de Nuevo Chimbote, Bernardo Laos Valencia (55 ans), le « camarade Carlos », qui aurait d’importante responsabilité dans le PCP-SL clandestin dans les provinces de Barranca et Chancay. C’est en tout cas à ce titre qu’il faisait l’objet de deux mandats d’arrêts pour « terrorisme aggravé » émis par la Cour pénale nationale de Lima.

Bernardo Laos Valencia

Bernardo Laos Valencia

Les employés du gouvernement américain, des agences publiques et mêmes les fournisseurs ne pourront utiliser la plupart des équipements de Huawei et de ZTE suite à la promulgation de la loi Defense Authorization Act. En fait, cette loi proscrit l’utilisation d’appareils et d’équipement servant à consulter ou diffuser les données des utilisateurs. De fait, cela touche les smartphones et les routeurs de Huawei et ZTE (et d’une poignée d’autres constructeurs chinois moins connus) ; néanmoins, les clients du gouvernement américain peuvent toujours utiliser des composants qui n’exploitent pas les données d’utilisateurs. En vérité, bien peu d’appareils.

Cette interdiction est la conséquence de plusieurs années de débats touchant à la sécurité nationale américaine. ZTE ne s’en sort pas si mal, le Sénat US ayant d’abord voté une mesure interdisant purement et simplement l’entreprise de travailler avec des constructeurs américains, ce qui lui aurait barré la route de composants indispensables pour ses produits. La Chambre des représentants a finalement revu le projet de loi pour permettre à ZTE de survivre, un texte qui a été accepté par le Sénat.

Un ZTE blade

Un ZTE blade

Dix-sept étudiants ont été arrêtés pour violence après s’être heurtés à la police sur le campus de Westville de l’Université du KwaZulu-Natal (UKZN) hier lundi. A l’origine, une manifestation étudiante avait eu lieu après que les étudiants aient soulevé des questions concernant le programme d’aide financière aux étudiants, les horaires des services de navette et les commodités dans certaines résidences. Quelques centaines d’étudiants rassemblés devant les portes du campus ont lancé des pierres sur la police et les vigiles, endommageant des véhicules de police. Le 8 août déjà, l’université avait suspendu ses cours sur le campus de Westville à la suite d’une confrontation violente entre la police et des étudiants.

Déploiement policier devant l’UKZN

Déploiement policier devant l'UKZN

Deux militaires de l’armée gouvernementale ont été blessés dimanche après-midi lors d’une fusillade avec des guérilleros communistes à Mauban, dans l’île de Quezon. Les deux militaires, un soldat et un sous-officier, ont été touchés aux jambes. La fusillade, qui a opposé un détachement du 1er bataillon d’infanterie à une douzaine de guérilleros de la NPA dans la localité de Cagsiay.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

La zone de police Montgomery, qui couvre Etterbeek, Woluwe-Saint-Lambert et Woluwe-Saint-Pierre, a adopté le projet Track & Trace, qui permet aux policiers de recevoir leurs missions sur tablette sur smartphone. Grâce à cette technologie, qui permet de géolocaliser les policiers et de leur donner plus d’informations sur leur mission, les agents de police gagnent du temps puisqu’ils reçoivent toutes les données directement sur leur appareil, comme l’endroit où mener l’intervention ou toute information nécessaire à leur mission.

112 véhicules ont déjà été équipés de balise, 31 tablettes ont été installées dans les voitures et 41 smartphones et 8 tablettes ont été distribués aux policiers. 16 autres téléphones seront attribués aux équipes de proximité d’ici l’an prochain.

Le système Track & Trace pour la zone de police

Le système Track & Trace pour la zone de police

Le matin du 28 juillet, les agents de la Direction contre le terrorisme (DIRCOTE) ont arrêté deux étudiants alors qu’ils arboraient un drapeau favorable à Abimael Guzman, le « Président Gonzalo » du PCP-SL. L’arrestation a été suivie de perquisition qui a permis de trouver des publication du MOVADEF, accusé par les autorité d’être le paravent légal du PCP-SL. Une audience préliminaire a décidé ce lundi de la détention provisoire des deux étudiants pour 9 mois en attendant leur procès pour « affiliation à une organisation terroriste », un délit passible d’une peine d’emprisonnement d’au moins 20 ans.

Les deux jeunes présentés par la police avec une banderole du MOVADEF dénonçant la justice

Les deux jeunes présentés par la police avec une banderole du MOVADEF dénonçant la justice