Les enseignants, membres de la Concertation pour la revalorisation de la profession d’enseignant (CRPE) dénonce l’arrestation de leur collègue, Dominique Ntsiekoulou, syndicaliste. Ce membre du bureau de la CRPE, a été arrêté mardi 4 juin à 5 heures du matin à son domicile, par les éléments de la police et à cause de ses activités syndicales. Cette nouvelle arrestation intervient après une grève de deux mois dans l’enseignement congolais. u temps fort de la grève des enseignants, cinq syndicalistes avaient été arrêtés par les services de la police.

Entre janvier 2011 et juin 2012, 300 gsm ont été saisis dans les prisons belges. Le plus grand nombre a été pris dans les établissements wallons: 267, contre 29 en Flandre et 4 à Bruxelles, a indiqué au début du mois la ministre de la Justice. La plus grosse saisie a eu lieu à Nivelles (50), suivie de Marneffe (42), Ittre et Mons (30 chacune) et Lantin (21). Pour repérer les appareils, l’administration a acquis six équipements de détection mobile en 2009.

Houda al-Ajmi a été reconnue coupable de trois chefs d’accusations: insulte envers l’émir, appel à renverser le régime et mauvaise utilisation de son téléphone portable. Elle a écopé de cinq ans de prison pour chacune des deux premières accusations et à un an pour la troisième, soit la plus lourde peine de prison prononcée par un tribunal koweïtien dans ce genre d’affaire depuis que le gouvernement a lancé en octobre une campagne de répression contre les militants en ligne.

Depuis le 16 avril, le collectif « La Pétroleuse » occupait le 14 rue du Fossé-au-Loup, l’immeuble dont le rez-de-chaussée était la célèbre « Brasserie des postiers ». Comme pour leurs précédentes occupations, leur but était de faire de cet immeuble à l’abandon une zone d’action politique, culturelle et sociale, en liant ces pôles d’activité en une même démarche de critique du capitalisme et de valorisation de la vie en collectivité. Le propriétaire a été en référé et a obtenu que la police fasse procéder à l’expulsion sitôt l’avis rendu.

Tôt ce matin, une colonne de la guérilla du PCP-SL a investi un chantier du Consorcio vial Quinua, près du village Tutumbaru dans la vallée de l’Apurimac Ene et du Mantaro (Vraem), blessant deux policiers affectés à sa protection. Les guérilleros ont organisés un meeting politique pour les travailleurs (voir le lien ici) et se sont retirés en emportant le matériel de communication, des médicaments et semble-t-il, une très grosse quantité de dynamite. Les policiers blessés ont été évacués vers la ville de Machente.

guérilleros maoïstes au Pérou

guérilleros maoïstes au Pérou

Les travailleurs des services publics péruviens luttent contre un projet de loi qui exclut la surveillance de l’administration publique du ministère du Travail, supprime certaines indemnisations et réduit de moitié les jours de vacances. Des manifestations ont eu lieu dans tout le pays. A Lima, il y a eu des affrontements quand les manifestants ont été dispersés par la police, alors qu’ils tentaient de rejoindre le Congrès. Chclayo, ville de la côte nord du Pérou, a également été le théâtre d’émeutes lorsque la police a tiré des gaz lacrymogènes pour empêcher qu’une manifestation massive arrive au centre-ville.

manifestation fonction publique pérou

manifestation fonction publique pérou

Comme nous l’avions annoncé, la ministre de l’Intérieur travaille à une modification de la la législation permettant l’usage de « bodycams », des caméras qui seraient le plus souvent placées sur le casque des policiers en intervention. L’opportunité de placer de telles caméras, controversée sur le plan syndical, est revenue à l’avant-plan lors d’un fait divers survenu il y a quelques jours à Bruxelles, lorsqu’un policier a abattu un agresseur violent. Un projet de loi, visant à modifier la loi caméra de 2007, serait examiné la semaine prochaine en groupes de travail. Il s’agirait de légaliser les « caméras mobiles » et de permettre l’utilisation de « bodycams » dans des cas spécifiques de maintien de l’ordre où l’usage de la force s’avère nécessaire. La ministre de l’Intérieur a indiqué qu’une telle caméra pourrait être « allumée » au moment le plus opportun… et donc « éteinte » au moment le plus « opportun »…

bodycam

bodycam

Le Sénat a adopté jeudi une proposition de loi MR (dont nous avions parlé le 30 avril) visant à autoriser les policiers à remplacer, dans certains cas, leur plaquette nominative par un numéro d’intervention. Jusqu’à présent, le cadre légal en vigueur oblige les policiers à porter une plaquette « nominative » sur leur uniforme. Cependant, on constate dans la pratique qu’un certain nombre d’entre eux n’apposent pas cette plaquette ou la dissimulent avec leur appareil de communication par crainte de « représailles ».

Le texte habilite le chef de corps, le commissaire-général ou le directeur-général à décider de ce remplacement pour certaines interventions. Il prévoit que les agents opérant en civil doivent porter un brassard laissant apparaître leur numéro d’intervention constitué de maximum cinq chiffres précédés d’un code pour la zone de police dont il est issu ou le service de la police fédérale dont il dépend. La proposition de loi va à présent poursuivre son parcours parlementaire à la Chambre.

Un policier turc a succombé mercredi à ses blessures après une chute d’un pont en construction alors qu’il pourchassait des manifestants à Adana, dans le sud de la Turquie, selon la chaîne de télévision privée NTV. Des milliers de manifestants réclamant la démission du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan ont à nouveau occupé ce jeudi soir la place Taksim d’Istanbul, au septième jour du mouvement de contestation qui secoue la Turquie.