L’accusation liée au terrorisme portée contre quatre étudiants ayant lancé des bombes fumigènes dans le métro de Montréal, au printemps 2012, est retirée. Les militants étudiants, trois femmes et un homme, étaient accusés conjointement d’avoir commis un geste laissant craindre un acte terroriste, une infraction passible de cinq ans de prison. Ils sont toujours conjointement accusés de méfait et d’avoir comploté pour commettre un méfait, des actes pour lesquels ils encourent une peine de 10 ans de prison. L’un d’eux est aussi accusé de possession d’une arme prohibée. Leur dossier reviendra en cour le 3 septembre.

Trois bombes fumigènes avaient explosé le 10 mai 2012 à l’heure de pointe du matin, paralysant l’ensemble du réseau du métro de Montréal pendant plus de trois heures. Les bombes avaient été placées stratégiquement sur chacune des lignes. Des milliers de passagers avaient été évacués, mais personne n’avait été blessé. Les accusés s’étaient rendus à la police après que leurs photos eurent été diffusées par la police. L’incident était survenu alors que des milliers d’étudiants en grève protestaient contre une hausse des frais de scolarité.

Canada: Pas de procès pour « terrorisme » pour les fumigènes dans le métro

Le Pérou se propose d’acheter 24 hélicoptères russes Mi-171 pour un montant de 406,8 millions de dollars en vue de les utiliser dans la lutte contre le narcotrafic et contre la guérilla maoïste. Aux termes du contrat, 21 hélicoptères seront livrés au Pérou en 2014 et encore trois hélicoptères, en 2015. Le Pérou est également intéressé aux fournitures d’ armements et équipements de bord complémentaires.

Pérou: De nouveaux hélicoptères pour la contre-guérilla

Le gouvernement grec souhaite augmenter de le temps de travail des enseignants du secondaire, en muter 4.000, et aurait prévu de remercier 10.000 professeurs travaillant à temps partiel à la fin de leur contrat. Face à l’opposition des syndicats, sous prétexte de garantir le « droit sacré » des étudiants à des examens, les autorités grecques ont interdits les enseignants du secondaire de participer à la grève prévue le 17 mai à Athènes. Cette action gouvernementale fait partie des mesures d’exception auxquelles le gouvernement est autorisée à recourir et c’est la troisième fois qu’elle use de cette disposition pour remettre les potentiels grévistes au travail.

Mardi, une partie de la fonction publique a décidé de cesser le travail ce mardi. Des enseignants, des salariés de l’administration et du secteur médical se sont rassemblés dans le centre d’Athènes, en signe de solidarité avec les enseignants menacés.

Grèce: Interdiction d’une grève

Andrea « Andi » Stauffacher, membre de l’organisation Revolutionärer Aufbau, du Secours Rouge de Suisse, et du secrétariat international du Secours Rouge International a été incarcérée hier à la prison de Winterthur. Andi avait été condamnée en novembre 2011 à dix-sept mois de prison ferme par le tribunal pénal de Bellinzona pour « dommages à la propriété et d’emploi d’explosifs avec dessein délictueux ». Il s’agissait d’usage de feux d’artifice pour des attaques ayant causé des dégâts au consulat espagnol à Zurich (action faite en solidarité avec une grève de la faim des prisonniers révolutionnaires en Espagne) et contre un immeuble abritant des locaux de police.

Une trace partielle d’ADN retrouvée sur les lieux correspondrait à son profil ADN tel qu’il avait été établi en 2002, mais selon la loi, ce dernier profil n’aurait pas dû être conservé si longtemps. Le tribunal fédéral a donné raison aux avocats sur ce point : la preuve était illégale. Mais le tribunal a finalement confirmé la condamnation en déclarant que si la police avait procédé légalement (en faisant un nouveau relevé ADN) le résultat aurait été le même… Un nouveaux recours ont été déposé, mais, à la différence du précédent, il n’est pas suspensif, et notre camarade a donc été incarcérée.

Suisse: Notre Secrétaire internationale entre en prison

La police autonome basque arrêté mercredi dans la ville basque d’Ondarroa, Urtza Alkorta, condamné à cinq années de prison pour collaboration avec ETA. Urtza Alkorta était protégé depuis vendredi, au milieu d’une passerelle de la ville, par une foule de plusieurs centaines de jeunes militants basques (photo). 35 fourgons de police ont déversés des centaines de policiers qui ont interpellé un à un les manifestants, pour finalement procéder à l’arrestation. Dix manifestants ont été arrêtée (dont deux pour »voies de fait sur l’autorité ». 13 policiers subi des contusions et a dû être soigné.

Pays basque: Un militant arrêté malgré une protection de masse

Neuf personnes ont été interpellées en Turquie après le double attentat à la voiture piégée qui a fait 46 morts à Reyhanli, ville proche de la Syrie. Ankara a attribué la responsabilité de l’attentat au régime de Damas qui, lui, dément toute implication. Les médias turcs mettent en avant l’identité alévie des personnes arrêtées, proche de la minorité alaouite au pouvoir à Damas, et leur engagement politique en faveur de la Syrie. Cinq des neuf hommes arrêtés sont membres du DHKP-C, les quatre autres appartiennent au THKP-C (Parti-Front de Libération du Peuple Turc). Un hypothèse retenue pour ces attentats est l’extrême-droite turque (liée à la pègre et aux services secrets) voulant torpiller le processus de paix avec le PKK.

A Paris, la vidéo-verbalisation a début le mois passé: des caméras de vidéosurveillance traqueront les contrevenants sur 13 axes de la capitale, choisis parce que régulièrement engorgés à cause des stationnements gênants. La préfecture s’appuiera sur les 1 037 caméras déjà existantes pour identifier et sanctionner les mauvais conducteurs : un agent assermenté constatera l’infraction grâce à la vidéo et photographiera le véhicule afin d’identifier l’immatriculation et la marque. Les informations seront ensuite transmises au Centre national de traitement de Rennes, qui dressera un procès-verbal du montant identique à celui d’une amende classique. A Asnières-sur-Seine, dans les Hauts-de-Seine, le dispositif existe depuis un an et plus de 1 300 contraventions ont déjà été adressées grâce à ce système.

Les mineurs sud-africains du groupe britannique Lonmin ont débrayé hier mardi, interrompant la production de platine à la mine de Marikana près de Rustenburg. Les mineurs dénoncent que leur entreprise continue de tenir compte du Syndicat national des mineurs (NUM) alors qu’il a été supplanté par Amcu, un syndicat plus récent et plus radical. Selon un pointage rendu public par la direction jeudi, Amcu représente désormais 70% des mineurs de Lonmin, contre 20% pour le NUM. Les syndicalistes d’Amcu ont été tenus à l’écart des discussions concernant le plan social annoncé vendredi par le numéro un mondial du platine Anglo American Platinum (Amplats). Ce plan prévoit la suppression de 6000 emplois, essentiellement dans le bassin de Rustenburg.

Au cours du week-end, le coordinateur régional d’Amcu Mawethu Steven, dit aussi « Steve », a été abattu par des inconnus, et deux autres hommes ont été tué par balles par des individus disant rechercher un autre syndicaliste appartenant au NUM. Le syndicaliste devait témoigner devant la commission d’enquête sur les violences de l’an dernier, qui poursuit ses auditions depuis plusieurs mois à Rustenburg pour faire la lumière sur les circonstances de la tuerie de Marikana du 16 août 2012, la police avait ouvert le feu et abattu 34 mineurs en grève.

Afrique du Sud: Syndicaliste assassiné, mine en grève

Le président colombien a déclaré qu’il refusait d’ouvrir des négociations de paix avec l’ELN tant qu’elle n’aura pas libéré Jernoc Wobert. Cet ingénieur canadien de 47 ans a été capturé le 18 janvier dans un campement de l’entreprise Geo Explorer, sous-traitant de la multinationale canadienne Braeval Mining, près de la frontière avec le Venezuela. L’ELN avait posé comme condition à la libération de l’otage canadien la fin des opérations de la multinationale, l’accusant de spolier les communautés locales.

Un représentant de la JOC a interpellé, lundi, à 16h00, le conseil communal de la Ville de Bruxelles concernant les sanctions administratives communales (SAC) envers les opposants au « Banquet des Riches » d’octobre et à la manifestation antifasciste de juin dernier. Les manifestants arrêtés lors des deux rassemblements ont été avertis de l’ouverture d’une procédure administrative à leur encontre. Des SAC d’un montant de 50 euros ont déjà été appliquées à certains des 145 opposants interpellés au « Banquet des Riches ». Trente-et-un recours ont été introduits devant le tribunal de police, chacun d’eux occasionnant des frais supérieurs à 40 euros.

La JOC a soutenu que l’utilisation faite des SAC limite la liberté d’expression et de manifestation. Elle a demandé la restriction de leur usage par l’exclusion des actions collectives de leur champ d’application. Le bourgmestre a répondu qu’aucune demande d’autorisation n’ait été sollicitée pour ces deux manifestations, que le rassemblement à Trône avait été « toléré » jusqu’à ce que le « risque de confrontation soit trop important » et que le Comité P avait jugé l’intervention des forces de l’ordre « adéquate ». Une cinquantaine de manifestants se sont ensuite rassemblés, à 18h00, sur la place Saint-Jean, pour débattre publiquement de la question.

Le site de la Plate-forme Stop SAC