Entre vingt et trente guérilleros maoïstes, se faisant passer pour des policiers et des agents de l’Agence philippine de lutte contre la drogue (PDEA), produisant de faux mandats, ont perquisitionnés le siège de la Davao Security and Investigation Agency (DASIA) à Orange Valley et arrêtés le directeur de l’agence. Ils ont saisis un grand nombre d’armes à fau et sont partis dans les trois fourgons blindés appartenant à la DASIA, avec six prisonniers: le directeur, son épouse, sa fille et deux gardes de sécurité. Les fourgons ont été retrouvés vides, un grande opération de ratissage a été lancée à la recherche des guérilleros et de leurs prisonniers.
D’autre part, Benigno Conggas Cagwayan, 48 ans, alias Dukang, Mel et Garcia, qui commandait une unité de la NPA dans la province de Kalinga, recherchés suivant six mandats d’arrêt et dont la tête avait mise à prix à 500.000 peses, s’est rendu dimanche, a annoncé lundi à la police provinciale de Kalinga.

Samedi 19 vers 21 heures, une trentaine d’ouvriers, issus des entreprises sous-traitantes, en grève depuis une quinzaine de jours, de l’unité de laminoir de rond à béton d’ArcelorMittal (complexe sidérurgique d’El Hadjar), ont fait l’objet d’une agression caractérisée de la part d’individus encagoulés dont le nombre est indéterminé. Cette attaque surprise a eu lieu dans le noir total suite à une coupure de courant survenue quelques minutes auparavant. Les assaillants ont créé une énorme panique au sein de l’unité et un ouvrier a eu une fracture de la jambe. Ce dernier a d’ailleurs déposé plainte, hier après-midi, auprès du tribunal d’El Hadjar en attendant la délivrance d’un certificat médical par un médecin légiste. Cet incident grave, qui a mis en émoi les travailleurs, n’a pas fait réagir la direction générale d’ArcelorMittal.

Algérie: Grévistes agressés chez ArcelorMittal

Samedi 18, le 9ème collectif des sans-papiers appelait à manifester place de de la Bastille, pour dénoncer le durcissement des conditions de régularisation intervenu du fait de la nouvelle circulaire du ministre de l’Intérieur, particulièrement restrictive, et dont l’application est encore pire, surtout à Paris, où la préfecture bloque les dossiers de régularisation y compris pour des sans-papiers remplissant les conditions. Le collectif ayant engagé une procédure devant le tribunal administratif de Paris, pour réclamer le respect du droit de manifester, la Préfecture a invoqué la proximité du domicile privé du ministre de l’Intérieur pour justifier de l’empêchement systématique de manifester dans le quartier imposé au collectif depuis plusieurs semaines.

Ce samedi, non contents d’encercler les sans-papiers à la sortie du métro place de la Bastille, comme les semaines précédentes, les gendarmes ont embarqué la plupart des manifestants. Ils ont été promenés, en totale illégalité, dans des cars de gendarmerie, pendant une heure et demie, sans descendre des fourgons ni contrôle d’identité, avant d’être ramenés sur le lieu de la manifestation… Samedi 25 mai 2013, à 14h30, le 9ème collectif appelle de nouveau à manifester place de la Bastille, pour protester contre le blocage des dossiers, pour le droit de manifester et pour la régularisation de tous les sans-papiers.

Le 15 mai,, il y a eu de violents incidents à Villavicencio et Puerto Lopez (région de Pompeya). Les habitants ont manifestés contre une compagnie pétrolière, exigeant de nouveaux contrats de travail, la construction d’une école et d’une station d’épuration d’eaux. Ils se sont affrontés à 200 policiers et ont incendiés deux semi-remorques.

Colombie: Affrontements à Villavicencio

De violents affrontements ont éclaté dans toute la Cisjordanie mercredi, tandis que des milliers de palestiniens ont manifesté cette journée à Gaza et en Cisjordanie pour marquer le « Jour de la Nakba». Il y a eu de nombreux affrontements. Dans un village près d’Hébron, les palestiniens ont lancé des cocktails Molotov et des pierres sur les soldats israéliens. Trois policiers ont été blessés dans des affrontements avec des manifestants à Jérusalem-Est, près de la Porte de Damas dans la vieille ville. 25 manifestants palestiniens ont été arrêtés. 15 palestiniens ont été blessés par des balles en caoutchouc dans une manifestation près de la prison d’Ofer, près de Ramallah.

Palestine: Affrontements pour le Jour de la Nakba

Alors que les négociations entre la COB (Central Obrera Boliviana) et le gouvernements sur la réforme du régime de retraite se poursuivent difficilement, les ouvriers mineurs sont une nouvelle fois descendu mardi dans la capitale pour accentuer la pression. Ils ont défilé en faisant exploser de la dynamite sur tout le chemin et se sont confrontés à la police dans la Plaza Murillo. Dans d’autres villes, des incidents violents ont été signalés, comme de El Alto.

Bolivie: Nouveaux affrontements entres les mineurs et la police

L’accusation liée au terrorisme portée contre quatre étudiants ayant lancé des bombes fumigènes dans le métro de Montréal, au printemps 2012, est retirée. Les militants étudiants, trois femmes et un homme, étaient accusés conjointement d’avoir commis un geste laissant craindre un acte terroriste, une infraction passible de cinq ans de prison. Ils sont toujours conjointement accusés de méfait et d’avoir comploté pour commettre un méfait, des actes pour lesquels ils encourent une peine de 10 ans de prison. L’un d’eux est aussi accusé de possession d’une arme prohibée. Leur dossier reviendra en cour le 3 septembre.

Trois bombes fumigènes avaient explosé le 10 mai 2012 à l’heure de pointe du matin, paralysant l’ensemble du réseau du métro de Montréal pendant plus de trois heures. Les bombes avaient été placées stratégiquement sur chacune des lignes. Des milliers de passagers avaient été évacués, mais personne n’avait été blessé. Les accusés s’étaient rendus à la police après que leurs photos eurent été diffusées par la police. L’incident était survenu alors que des milliers d’étudiants en grève protestaient contre une hausse des frais de scolarité.

Canada: Pas de procès pour « terrorisme » pour les fumigènes dans le métro

Le Pérou se propose d’acheter 24 hélicoptères russes Mi-171 pour un montant de 406,8 millions de dollars en vue de les utiliser dans la lutte contre le narcotrafic et contre la guérilla maoïste. Aux termes du contrat, 21 hélicoptères seront livrés au Pérou en 2014 et encore trois hélicoptères, en 2015. Le Pérou est également intéressé aux fournitures d’ armements et équipements de bord complémentaires.

Pérou: De nouveaux hélicoptères pour la contre-guérilla