Un groupe de 16 étudiants a été arrêté par la police anti-émeute à l’Université de Cordoba, mardi soir. La police était entrée dans l’institution, afin de réprimer les émeutes consécutives aux élections académiques, qui ont débuté après cinq heures de l’après-midi. Tirant des gaz lacrymogènes, les policiers ont repris le contrôle de l’Université. Les étudiants ont résisté avec pierres et des cocktails Molotov.

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Leader mondial dans les systèmes de sécurité du territoire, Israël organise une foire internationale destinée à vendre l’expertise de ses entreprises. Prévue du 11 au 14 novembre 2012 à Tel-Aviv, la 2e Conférence internationale sur la sécurité du territoire (Israel Homeland Security – HLS) sera l’occasion pour plusieurs dizaines de pays, des centaines d’entreprises et plusieurs milliers de participants, de mettre en chantier des partenariats nationaux et/ou des projets privés. Le secteur de la sécurité est un enjeu vital pour Israël: 25.000 personnes y travaillent pour le compte de 450 entreprises dont plus de 300 sont présentes à l’international.

En janvier 2013, un nouveau type de scanners corporels arrivera à l’aéroport international O’Hare de Chicago, promettant une attente plus courte (dix secondes au lieu d’une minute) et une image plus générique des passagers qui traverseront ces machines. Baptisés scanners corporels à ondes millimétriques, 29 d’entre eux viendront remplacer les 23 machines à rétrodiffusion de rayons X, installées en 2010.

Les anciens scanners à rétrodiffusion avaient soulevé des inquiétudes relatives au respect de la vie privée, car les contours et les plis du corps de chaque individu sont affichés à l’écran. Les nouvelles machines sont équipées d’un logiciel de « reconnaissance de cible automatique » qui détecte toutes les menaces potentielles sous les vêtements d’un passager (arme, explosif…) en affichant une silhouette générique, identique pour tous les passagers, sur un écran présent dans le portique que le passager peut voir. Un obstacle subjectif/culturel vient donc d’être levé à la généralisation de cette technologie.

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Une équipe conjointe de la police du Chhattisgarh et de la Border Security Force a arrêté trois guérilleros au cours d’une opération de ratissage dans la jungle de Koilibeda du district de Kanker. Les trois hommes, âgés de 20, 23 et 30 ans, étaient recherchés pour leur prétendue implication dans au moins six actions de la guérilla depuis 2009. Dans une action distincte dans le même district, une équipe conjointe de la police du district et de soldats de la CRPF ont découvert cinq kilos d’explosifs que des maoïstes auraient déposés le long d’une route.

Le département national spécialisé dans la surveillance technologique, le NTRO (National Technical Research Organisation) a mis en place sa première base dans une zone occupée par les maoïstes au Chhattisgarh pour suivre le mouvement des cadres de la guérilla et faire voler des UAV pour aider les forces de sécurité pour les traquer. Le projet a été rendu opérationnel par l’installation par le NTRO, aidé par la CRPF, de cinq stations reliées à des satellites. La CRPF va maintenant pouvoir coupler les opérations de ses UAV avec le nouvel équipement du NTRO qui sera fonctionnel 24h sur 24. Les stations serviront à rassembler les données relevées par les satellites pour les transmettre aux patrouilles sur le terrain. Les UAV pourront alors être envoyés vers des lieux déterminés. Le centre a également la possibilité d’analyser les renseignements concernant les caractéristiques météorologiques, le temps, les renforts de troupes disponibles,… avant que les commandements sur le terrain ne lancent leurs opérations. L’équipement, utilisé par des fonctionnaires de la CRPF formés par le NTRO, partagera également les renseignements et les informations géographiques recueillies avec le quartier général du NTRO à Delhi.

Dix militaires israéliens ont été blessés mardi à l’aube, après avoir mené une opération en civil dans le camp de réfugiés de Shuafat, au nord de Jérusalem-Est. Après avoir procédé à une arrestation et alors qu’ils tentaient de quitter le camp, ils ont été caillassés par des dizaines de jeunes. Un officier de la police des frontières a été poignardé, il a été légèrement blessé. Un suspect de 17 ans a été arrêté, soupçonné d’avoir poignardé l’officier, et un autre suspect a été arrêtés. Au total, dix soldats ont été blessés dans le camp de réfugiés, dont 9 soldats de la force d’infiltration.

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L’enquête se poursuit pour déterminer les responsabilités dans les morts des mineurs tués le 16 août dernier en marge de la grève des mineurs de Marikana. Hier, de nouveaux éléments accablants la police ont été révélés. Des photos suggèrent que de grands couteaux auraient été déposés à proximité des corps après qu’ils aient été touchés par balles. Su une photo, un homme mort est couché à même le sol près de la mine. Une seconde photo, prise plus tard le même jour, est identique mis à part qu’une machette se trouve sous la main droite de l’homme. L’enquête porte sur un total de 44 morts, alors que 34 grévistes sont décédés après que la police ait ouvert le feu sur la foule de mineurs. Cette dernière affirme avoir agi pour se protéger.

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Les avocats du ‘groupe de Tarnac’, dont les membres sont soupçonnés d’avoir saboté une ligne TGV en novembre 2008, avaient saisi le tribunal de Nanterre pour que soient auditionnés 18 policiers ayant participé à la filature de l’époque (qui constitue la base de l’inculpation), filature remise en cause par la défense. Les juges de Nanterre s’étaient opposés à l’audition, mais le 26 octobre, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Versailles a accédé à cette demande. Par contre, elle s’est opposée à la seconde demande des avocats, lesquels souhaitaient la saisie des ordinateurs des fonctionnaires. La cour d’appel a également accepté que soient communiqués à la défense les numéros de téléphone des policiers ayant participé à la filature en question. Selon un des avocats, ‘On va pouvoir comparer leurs numéros avec la borne-relais qui se trouve à cinq mètres de la ligne TGV. S’ils étaient présents la nuit des faits, ils auraient activé le relais de téléphone’.

Les étudiants de l’université, le personnel administratif et technique des universités de Madagascar mènent des grèves à répétition depuis les débuts de l’année et manifestent pour réclamer le paiement de leurs bourses ou de leurs salaires. Ce lundi, des étudiants d’Ankatso sont encore descendus dans la rue, érigeant des barrages et bloquant la route de l’université, empêchant ainsi les véhicules de circuler. Ils réclamaient non plus seulement le payement des bourses et équipements mais également la libération de leurs collègues placés sous mandat de dépôt. Les échauffourées se sont poursuivis jusque dans l’après-midi, les policiers de l’Emmoreg ripostant à coup de gaz lacrymogènes aux jets de pierres des étudiants.

Lors des manifestations des étudiants à Ankatso, mardi et mercredi derniers, 13 étudiants manifestants ont été arrêtés par les éléments de l’Emmoreg, dépêchés sur place. 6 d’entre eux ont été placés sous mandat de dépôt à la maison de Tsiafahy après leur déferrement au Parquet. Leur procès se déroule cet après-midi au tribunal à Anosy. Ils sont accusés de « vandalisme » et de « comportements répréhensibles envers les Forces de l’ordre ». Les éléments de l’Emmoreg sont allés jusque dans l’enceinte de l’université pour traquer les manifestants lors des dernières manifestations, ce qu’ils ne sont pas autorisés à faire (une plainte contre la police a été déposée par le président de l’Université d’Ankatso pour violation de la franchise universitaire).

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