Samedi dès 6 heures du matin une soixantaine de personnes ont bloqué la porte d’entrée du centre fermé « le Refuge » à Bruges. Par cette action ils voulaient empêcher les expulsions à partir de ce centre, montrer leur opposition aux politiques d’asile et de migration et exprimer leur solidarité avec les migrants enfermés. La police fédérale a voulu rentrer dans le centre pour « calmer la situation à l’intérieur » et en a dans un premier temps été empêchée par les activistes. Suite à ceci sept personnes ont été arrêtées. Les policiers ont finit par rentrer dans le centre.

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Lancée le 12 septembre par 69 prisonniers du PKK, la grève de la faim s’est étendue à 58 prisons. Le nombre des prisonniers en grève de la faim illimitée serait de 715 au 20 octobre. L’état de santé des prisonniers se détériore rapidement. Une forte préoccupation sur leur état de santé mobilise les organisations de la société civile kurde. Devant une prison de Diyarbakir, plus de 225 organisations de la société civile ont appelé, au 39e jour de la grève, les autorités à répondre positivement aux revendications des prisonniers et à lancer des pourparlers avec le PKK afin de trouver une solution politique à la question kurde.

Ils réclament la libération du dirigeant du, PKK Abdullah Ocalan, emprisonné sur l’Ile d’Imrali, qui n’est pas autorisé à rencontrer ses avocats depuis 27 juillet 2011 et la suppression complète des restrictions de l’usage de la langue kurde. Parmi les grévistes figurent plusieurs journalistes et femmes âgées, ainsi que Faysal Sariyildiz, député BDP, principal parti kurde, en grève depuis 15 octobre et Bekir Kaya, maire de Van, depuis 18 octobre. Ces deux derniers font parties de nombreux élus kurdes emprisonnés par le régime AKP. Plus de 30 maires, six députés et 56 membres du conseil du BDP sont actuellement en prisons.

Au cours de soirée les jeudi et vendredi 18 et 19 octobre, des affrontements ont éclatés entre des protestataires sans emploi et les forces de l’ordre dans le gouvernement de Gabès. Cette vague d’affrontements a poussé des manifestants à bloquer plusieurs routes de Gabès, ce qui a perturbé le trafic routier et bloqué les artères de la ville. La police a fait usage du gaz lacrymogène pour disperser la foule. Suite à cela, les manifestants se sont dirigés vers le poste de police de la Cité Al Amal, qu’ils ont incendié. Les sans-emploi protestent contre la politique de recrutement du groupe chimique tunisien (GCT) de Gabès.

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Le ministre de la Défense péruvien a déclaré que le gouvernement a décidé d’acquérir 20 hélicoptères comme mesure urgente pour lutter contre la guérilla maoïste. Il a fait cette déclaration à l’occasion d’une démonstration à la base aérienne de la Joya de quatre hélicoptères de combat Mil-25 revenus de Russie où ils ont été modernisés et destinés à combattre le PCP-SL dans la région VRAE, la vallée de l’Apurimac, Ene et Mantaro, vaste région qui s’étend de la jungle centrale au sud-est du pays.

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L’armée colombienne a annoncé hier que cinq de ses soldats avaient été tués par des guérilleros des FARC. Il s’agit de la première action de la guérilla depuis le début des pourparlers entre les FARC et les négociateurs de gouvernement jeudi à Oslo. L’attaque a eu lieu vendredi soir dans un bastion de la guérilla dans la région de Putumayo, à la frontière avec l’Equateur. Avant le début des négociations, le président colombien avait clairement refusé l’offre de cessez-le-feu de la guérilla, affirmant que celui-ci ne ferait que lui donner la possibilité de se réarmer. Les troupes stationnées près de la ville de Puerro Assis ont été attaquées avec des armes non-conventionnelles tard dans la soirée et cinq soldats ont été tués dans l’assaut.

Lors de la manifestation des ‘indignés’ du 15 octobre 2011 étaient apparues des pancartes représentant le commissaire de la zone Bruxelles-Ixelles peu à son avantage. Depuis, elles ressurgissent régulièrement lors de rassemblements dans la capitale, le dernier en date étant celui dénonçant le ‘banquet des riches’ il y a quelques jours. Le 16 octobre dernier, le policier a déposé plainte contre un militant du collectif Désobéissance Civile Belgique pour ‘calomnie, diffamation, atteinte à l’honneur et exhibition de symboles nazis’. Le militant est invité à être entendu par une juge d’instruction le 6 novembre aux bureaux de la police judiciaire. Par ailleurs, il semblerait qu’un second militant ait également été convoqué pour les mêmes faits, mais à la date du 7 novembre.

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Après avoir annoncé un projet de loi projetant d’interdire la prise de photos et de vidéos de policiers lors de manifestations publiques, les autorités espagnoles ont adopté plusieurs modifications au Code Pénal. L’objectif de ces amendements est de criminaliser plusieurs activités qui jusque là n’étaient qualifiées ‘que’ de délits et qui pourront donc faire l’objet de lourdes peines de prison. De nouvelles peines ont ainsi été introduites. L’occupation pourra être punie de trois à six mois de prison. Dorénavant, l’interruption des transports publics pourra entraîner jusqu’à deux ans d’emprisonnement. La résistance envers l’autorité et l’agression d’un élu pourront respectivement être punie de quatre et six ans de prison et pourront être considérées comme un attentat. Enfin, le partage et la diffusion par des moyens publics d’action qui troublent l’ordre public seront passibles d’un an de prison maximum.

Trois policiers, trois gardes villageois et trois guérilleros du PKK sont décédés ce matin dans les provinces de Bitlis et de Hakkari. Des opérations ont été déclenchées ce matin à Kirikdağ (Hakkari), les forces de sécurité agissant sur base de renseignements reçus plus tôt dans la matinée. Des violents affrontements les ont opposées à la guérilla, faisant jusqu’à present trois morts dans chaque camp, alors que les heurts se poursuivent toujours dans la zone. Dans le même temps, trois gardes villageois ont été tués ce matin dans la province de Bitlis quand les forces de sécurité sont intervenues après la prise d’assaut d’une unité de l’armée par une brigade de guérilleros. Trois autres gardes et un soldat ont également été blessés.

En janvier dernier, le collectif Anonymous avait lancé des attaques contre de nombreux sites officiels à travers le monde. En France, le site du ministère de la Défense, celui de l’Elysée et du ministère de l’intérieur avaient, entre autres, été visés. Le site du premier syndicat de gardiens de la paix avait également été pris pour cible, l’attaque portant sur une liste contenant les noms et numéros de portable de 500 délégués abonnés à la newsletter. Deux personnes ont été mises en examen en juin dans le cadre de cette dernière attaque pour ‘association de malfaiteurs’, ‘accès et maintien frauduleux sur un système de traitement automatisé des données’ et ‘collecte et divulgation frauduleuse de données nominatives’. Hier, un troisième homme, dont le pseudo est ‘Calin’ a été mis en examen pour les mêmes chefs d’accusation et placé sous contrôle judiciaire.

Le ministère de l’intérieur espagnol a annoncé hier qu’il planchait sur une loi qui interdira de filmer et de photographier la police. La nouvelle mesure législative va interdire: ‘la capture, la reproduction et l’édition d’images, de sons et de renseignements sur des membres de la sécurité ou des forces armées’. Seront également réprimées les diffusions d’images ou de vidéos sur les réseaux sociaux. Depuis le début de la vague de manifestations anti-austérité, de nombreux rapports et vidéos ont fait état des brutalités policières. En outre, les images diffusées par les manifestants ont révélé que de nombreux officiers espagnols ne portent par leur badge d’identification lors des rassemblements, bien que cela soit rendu obligatoire par la loi.