Avec le Suédois NetClean, Microsoft offre sa technologie PhotoDNA aux forces de l’ordre. Développée en 2009 par Microsoft Research et l’université Darthmouth College, PhotoDNA créé une signature unique pour une image numérique. Cette empreinte numérique peut être comparée aux signatures d’autres images afin de trouver des correspondances. Si le procédé est similaire à la reconnaissance faciale, PhotoDNA ne peut pas identifier des individus dans des photos. Mais avec une représentation mathématique de la photo, les forces de l’ordre sont capables de faire correspondre une photo avec une autre, même si la photo a été redimensionnée ou modifiée. De quoi les aider lors d’enquêtes.

La technologie est déjà utilisée dans le domaine de l’aide à l’enfance. C’est ainsi que Facebook en collaboration avec le National Center for Missing and Exploited Children (Centre national de recherche des enfants disparus et exploités, financé en partie par la justice US ), fait analyser par PhotoDNA les centaines de millions de photos mises en ligne chaque jour pour débusquer les images pédopornographiques et rechercher les photos d’enfants disparus (de nombreux fugueurs ayant tendance à rester connectés sur Facebook). On peut naturellement s’attendre à une extension de l’application de cette technologie aux autres secteurs de l’activité policière…

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Plus de deux millions de personnes vivent dans des bidonvilles à Manille, soit un cinquième de la population de la capitale. La plupart viennent de la campagne. En arrivant, ils s’installent sur des terrains vides et construisent leurs cahutes. Une loi promulguée en 1992 interdit les démolitions et les évictions sauf si les habitations se trouvent dans des zones dangereuses, si le site est réclamé pour la construction d’infrastructures ou s’il y a une décision de justice.

Dans le cas de Pinaglabanan, un bidonville de huit hectares en plein coeur de Manille, l’éviction a été ordonnée au terme d’un long processus judiciaire initié par les autorités locales. Après des mois de lutte, les habitants du bidonville ont été expulsés pour laisser la place à des bâtiments administratifs. Les habitants, dont beaucoup vivaient là depuis des décennies, ont lutté pied à pied depuis janvier. Pendant que femmes et enfants se réfugiaient dans des abris, les hommes balançaient des cocktails Molotov, des pierres et des bouteilles aux 500 policiers anti-émeutes équipés de canons à eau et de gaz lacrymogènes. Une vingtaine de personnes ont été blessées au total, des deux côtés.

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Lors d’affrontements qui ont duré près de huit heures, trois combattants des FARC ont été abattus et quatre autre capturés dans la province d’Arauca, à la frontière avec le Venezuela, là où une embuscade avait coûté la vie à onze militaires. Des récompenses de près de 2 millions de dollars ont été proposées afin de permettre la capture des commandants des FARC dans cette province d’Aurauca, où opèrent non seulement les FARC mais aussi l’ELN.

Depuis plus d’un mois, des manifestations se succèdent dans le sud du Chili , pour des réformes comme l’abaissement du prix des combustibles, contre le projet hydro-électrique de HidroAysen, des améliorations de salaire, etc. Après différentes tentatives de négociations avec l’Etat, le dialogue a été rompu entre les dirigeants sociaux et ceux du gouvernement. Immédiatement, des barricades et des blocages ont été érigés sur plusieurs routes. Un canon à eau a été poussé par les manifestants du haut d’un pont et incendié par la suite. La foule a aussi incendié un bus des carabiniers.

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Les personnels de santé du Kenya en lutte contre leurs mauvaises conditions de travail, le sous-équipement des hôpitaux et l’indigence de leur paie, ont accepté mercredi de mettre fin à leur grève entamée le 1er mars, après avoir été reçus par le Premier ministre qui a annulé la décision de révoquer 25.000 grévistes. Leurs revendications seront examinées par un groupe de travail spécial, a déclaré le secrétaire général du Syndicat kényan de la Fonction publique. Les mesures simples seront appliquées immédiatement tandis que celles ayant des conséquences budgétaires seront examinées à partir du 1er juillet. Aucun fonctionnaire ne sera inquiété pour avoir participé à la grève et les lettres disciplinaires envoyés à certains personnels de santé ont été annulées.

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Ce lundi, les maoïstes ont tendu une embuscade à Lachhuram Kashyap dans le district de Bijapur, à 480 km au sud de Raipur (Chhattisgarh). Ce dernier est une des dirigeants locaux de la Salwa Judum, la milice anti-maoïste organisée et financée par le gouvernement de l’état du Chhattisgarh depuis 2006. Les guérilleros ont pris d’assaut son véhicule alors qu’il revenait du commissariat local. Habillés en civil, ils ont ouvert le feu, tuant Kashyap sur place.

Un homme de 52 ans est mort d’hémorragie après avoir été sodomisé avec une bouteille dans un commissariat de Kazan. Les violences policières sont connues en Russie, mais cette fois l’affaire a fait grand bruit dans le pays, par la cruauté des faits et dans un climat de contestation sans précédent. Les accusations visant la police se multiplient en Russie, avec une trentaine de plaintes recensées pour la seule ville de Kazan. Au total, sept policiers de la ville qui ont été arrêtés pour des violences dont le but aurait été de faire avouer des vols.

Une enquête sur le décès d’un étudiant en 2008 dans un autre commissariat de Kazan a aussi été relancée. Parmi les autres cas évoqués: un Daguestanais torturé dans la région de Moscou (coups, strangulation, ongles arrachés), un jeune homme battu par des agents du FSB (service de sécurité intérieur, ex-KGB) de la région de Tver pour qu’il témoigne contre son père, accusé de corruption, un adolescent de 15 ans décédé après avoir été frappé à coups de manche à balai dans un commissariat de Saint-Petersbourg. Ces pratiques s’expliquent par l’absence de contrôle mais aussi par le fait que chaque commissariat doit remplir des objectifs fixés par la hiérarchie dans la lutte contre la criminalité: la torture est l’un des moyens utilisé pour atteindre les résultats prévus.

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Depuis avril 2009 et le début des opérations gouvernementales dans l’affaire KCK (Kurdistan Communities Union), accusée d’être une branche du PKK, plus de 10.000 personnes ont été arrêtées. Dans quinze jours, le procès de 193 d’entre elles, parmi lesquelles 147 sont actuellement toujours incarcérées, doit commencer. Le procureur d’Istanbul aux pouvoirs spéciaux Adnan Cimen a déposé son acte d’accusation. Celui-ci, épais de 2500 pages, doit être validé d’ici quinze jours par la cour d’assise avant le début du procès. Cimen a notamment requis 7,5 à 15 ans de prison à l’encontre d’un éditeur défenseur des droits de l’homme et d’origine arménienne pour ‘soutien à une organisation terroriste’. La constitutionnaliste Büsra Ersanli, accusée d’être ‘la responsable d’une organisation terroriste’ encourt de 15 à 22,5 ans de prison. En moyenne, chaque accusé dans ce procès risque 22 ans et cinq mois de prison.

C’est une première en France : le niveau d’alerte « écarlate » de Vigipirate a été activé lundi en Midi-Pyrénées après la fusillade antisémite de Toulouse. C’est le niveau le plus élevé destiné à prévenir un risque d’attentats majeurs.On annonce le déploiement de plus d’un millier de membres de forces mobiles dans la zone de défense du Sud-ouest. Quatorze unités mobiles, comprenant entre 70 et 80 hommes et femmes, sont déployées, sept en Haute-Garonne et les autres sur l’ensemble des départements de Midi-Pyrénées, dans le Lot-et-Garonne et l’Aude. Les grands départements de la zone, notamment la Gironde et les Pyrénées-Atlantiques, ont également reçu des renforts. Vingt-cinq policiers du RAID sont arrivés en renfort, complétant le dispositif. Si besoin, d’autres unités mobiles seront déployées.

Vigipirate associe l’action des forces armées et de la police sur les sites sensibles. Les patrouilles mixtes armées-police sont assurées de 7h à 22h. Le niveau « écarlate » vise à « prévenir le risque d’attentats majeurs (simultanés ou non), mettre en place les moyens de secours et de riposte appropriés, des mesures particulièrement contraignantes pouvant être mises en œuvre, protéger les institutions et assurer la continuité de l’action gouvernementale ». Le niveau « écarlate » de Vigipirate peut également impliquer d’autres mesures telles que la suspension des transports urbains, la suspension de toute activité scolaire, ou encore la limitation ou l’arrêt de la distribution de l’eau du robinet et la mise en place d’un réseau de substitution. Depuis le 7 juillet 2005, date des attentats à Londres, le niveau d’alerte Vigipirate a constamment été maintenu au rouge, ce qui signifie notamment des contrôles aléatoires d’accès aux trains, des patrouilles dans les TGV, la restriction ou l’interdiction de vastes portions de l’espace aérien et la constitution de stocks d’eau potable.