Pour la deuxième année consécutive, le régime jordanien a interdit une cérémonie pour honorer le dirigeant du FPLP Abu Ali Mustafa à l’occasion du 17e anniversaire de son assassinat par les forces d’occupation israéliennes.
L’événement devait avoir lieu le mercredi 29 août au bureau du Parti Wihda (Parti de l’Unité Démocratique Populaire). Le gouverneur d’Amman a émis un ordre empêchant l’événement, et le Parti Wihda a convoqué une réunion d’urgence pour déterminer comment procéder à la lumière de ces événements.

Abu Ali Mustafa

Abu Ali Mustafa

Le parquet général de Rennes a formé un pourvoi en cassation ce lundi après la relaxe en appel d’un manifestant de 32 ans, qui était en détention depuis son interpellation en avril lors des expulsions sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes.

Interpellé en avril à Vigneux-de-Bretagne (Loire-Atlantique) lors des opérations d’évacuation du site prévu pour le projet avorté d’aéroport, le prévenu avait été mis en examen pour «violence sur une personne dépositaire de l’autorité publique sans incapacité», «violence aggravée» sur deux gendarmes mobiles et refus de prélèvement ADN. Il avait été condamné à un an de prison le 17 mai par le tribunal correctionnel de Nantes. Mais, dans un arrêt rendu mercredi dernier (voir notre article), la cour d’appel de Rennes a considéré que les faits de violence, que le prévenu a toujours contestés, n’avaient pu être établis, tout en le déclarant coupable d’avoir refusé un prélèvement ADN.

Rassemblement solidaire avec le zadiste devant le palais de justice de Rennes

Rassemblement solidaire avec le zadiste devant le palais de justice de Rennes

Lundi 27 août, six membres dissidents des FARC et trois membres de l’ELN ont été capturés lors de deux opérations distinctes. La première a eut lieu dans la région de Loma Grande. Plusieurs armes, du matériel de communication ainsi que des explosifs ont été saisis. La seconde opération, qui visait l’ELN s’est déroulée dans la région d’Antioquia.

Samedi 25 août, deux prisonniers de l’ELN avaient été libéré par l’armée. Par ailleurs, la libération des neufs prisonniers voulue par l’ELN (voir notre article) n’a pas pu se faire faute de coordination avec le gouvernement.

Combattants des FARC (archive)

Combattants des FARC (archive)

Les fonctionnaires de police de la zone Zeraikela-Kharswan ont annoncé ce dimanche qu’ils allaient envoyer une recommandation aux quartiers généraux de la police d’état pour augmenter le montant de la récompense financière pour la capture de deux guérilleros maoïstes. Maharaj Parmanik et Sagar Sah Munda sont actuellement dans la clandestinité et actifs dans une zone forestière se trouvant à la croisée des districts de Seraikela, du West Singhbhgum et de Khunti (Jharkhand). Selon eux, cela encouragera les habitants ayant des informations sur les deux hommes à les partager et à aider la police à les arrêter. Actuellement, la capture de Maharaj Parmanik « vaut » 1.000.000 roupies (12.000 euros) et celle de Sagar Sah Munda 200.000 roupies (2400 euros). Ces montants vaut être augmentés à 1.500.000 roupies (18.500 euros) et 500.000 roupies (6000 euros). Tous les deux sont recherchés pour le prétendues implications dans plus de vingt actions attribuées au PCI(maoïste) à travers les trois districts.

District de Zeraikela-Kharswan

District de Zeraikela-Kharswan

Le cas des deux prisonniers républicains irlandais Brendan Mc Conville et John-Paul Wootton, condamnés pour avoir tué un policier en 2009, est depuis de nombreuses années au centre d’un campagne dénonçant un procès biaisé. Mc Conville et Wootton, les « Craigavon ​​Two » sont été détenus dans la prison de Maghaberry (au sud-ouest de Belfast) depuis mars 2009 et ont été déclarés coupables en mars 2012 d’avoir abattu un officier du Service de police d’Irlande du Nord le 9 mars 2009. Les familles Mc Conville et Wootton (qui avait 17 ans à son arrestation et qui se revendique aujoutd’hui comme anarchiste), les avocats et de nombreuses organisations et syndicats (dont l’Industrial Workers of the World, l’IWW) soutiennent que leur condamnation est une erreur judiciaire consécutive à un procès faussé.

La Cour suprême de Londres leur a refusé l’autorisation d’interjeter appel en 2015. Un nouveau recours a été soumis à la Commission de révision des affaires pénales, l’organisme d’enquête indépendant sur les erreurs judiciaires en Angleterre, au pays de Galles et en Irlande du Nord.

Solidarité avec les

Solidarité avec les

Koçer Özdal, 70 ans, avait été arrêté en 2014. Un cancer s’est déclenché pendant se détention et sa santé s’était rapidement dégradée. Les autorité ont refusé toutes les demandes de mise en liberté présentées par ses avocats pour qu’il puisse recevoir les soins que son état nécessitait, demandes soutenues par plusieurs organisations de défense des droits de l’homme, et l’ont transféré bien tardivement, le 19 juillet, de la prison de Samsun Bafra à l’hôpital Numune à Ankara. Il a perdu connaissance le 24 août et est décédé hier. Jusqu’au bout Koçer Özdal est resté menotté à son lit…

1.154 prisonniers sont malades en Turquie, dont 402 sont dans un état critique.

 Koçer Özdal

Koçer Özdal

Le palais de justice de Bruxelles a été tagué en solidarité avec le militant belgo-palestinien Mustafa Awad, détenu depuis 40 jours par les forces d’occupation et accusé d’être membre du FPLP (voir notre article). Il a été interdit de visite, même familiale, et il n’a même pas pu recevoir la visite du représentant de l’ambassade. Il est mis sous pression avec de longs interrogatoire et des privations de sommeil.

Au palais de justice de Bruxelles

Au palais de justice de Bruxelles

Cent trente-six ans après sa création par le Français Alphonse Bertillon, la police technique et scientifique (PTS) organise son congrès mondial à Lyon du 27 au 31 août. Pour cet évènement, pas moins de 800 spécialistes seront réunis pour échanger, débattre et analyser leurs différentes méthodes de recherche et d’investigation. L’enquête sur l’affaire Maëlys sera au cœur de toutes les discussions. La PTS a fourni un immense travail pour détecter les plus petites taches de sang, même recouvertes auparavant par des produits chimiques. Cette semaine, ce sera aussi l’occasion pour les scientifiques du monde entier d’échanger leurs différentes innovations comme le portrait-robot génétique. Cette technique à la pointe de la technologie se base sur les traces d’ADN recueillies sur une scène de crime. Grâce à elles, la police scientifique peut dresser le portrait-robot d’un suspect.

PTS

PTS

L’Assemblée Nationale Catalane (ANC) organisera ce 30 août dans le quartier européen un souper en présence du rappeur Valtonyc, persécuté par l’État espagnol car accusé de soutenir l’ETA et les GRAPO. Les inscriptions doivent se faire à anc.bru@gmail.com pour le 29 août au plus tard.

Valtònyc est un rappeur majorquin, condamné en février 2018 à trois ans et six mois de prison pour crime de lèse-majesté et soutien au terrorisme (voir notre article). Il avait écrit une chanson qui s’en prenait à l’ex-roi Juan Carlos et qui soutenait ETA et les GRAPO. La cours constitutionnelle espagnole avait refusé son appel et Valtónyc souhaitait présenter son cas devant la Cour européenne des droits de l’homme.

Souper anticonstitutionnel avec Valtonyc

Souper anticonstitutionnel avec Valtonyc

Un an après son arrestation, le Franco-Palestinien Salah Hamouri est toujours détenus dans l’une des plus grandes prisons israéliennes, Ktzi’ot, dans le désert du Néguev. Sans connaître l’ampleur des charges qui pèsent contre lui, sans assurance sur sa date de libération parce qu’ en « détention administrative ». Cette spécificité israélienne permet d’incarcérer pour des durées renouvelables toute personne suspectée de menacer la sécurité de l’Etat. La décision est prise par un juge lors d’audiences à huis clos, sur les recommandations confidentielles du Shabak (le renseignement intérieur israélien) que l’accusé n’a même pas le droit d’entendre.

Né à Jérusalem d’un père palestinien et d’une mère française, le binational de 33 ans a passé la moitié de sa vie d’adulte en prison. La dernière arrestation d’Hamouri a eu lieu trois jours après qu’il a passé l’examen du barreau palestinien. Le Shabak affirme allègue qu’Hamouri a « renoué » avec le FPLP. Le 1er juillet, un juge israélien a ordonné trois mois de détention supplémentaires, le temps d’étudier «de nouvelles informations». Sans accès au dossier, Hamouri, présent à l’audience, avait refusé d’être défendu, s’inscrivant dans le boycott des tribunaux israéliens engagés en février par les Palestiniens en détention administrative (autour de 500, soit 8 % des prisonniers palestiniens).

.

.