Benjamin Manzera, 54, un important cadre maoïste, ses deux fils de 7 et 10, et un autre cadre de la NPA ont été abattu par l’armée près de Pili, dans la région de Bicol. La fille de benjamin Manzera, âgée de 14 ans a été blessée. Le porte de parole de l’armée prétend que les militaires ont « répondu à des coups de feu » pour expliquer ce qui ressemble davantage à un massacre pur et simple.

En juin 2012, 2.500 vidéopatrouilleurs seront formés à Paris. Le Forum des Halles (1er), où le système est testé depuis trois mois, en donne un aperçu. 260 caméras sont braquées sur tous les recoins du souterrain du centre commercial. Sur un mur, d’immenses écrans divisés en quatre affichent les images. Quand un groupe suspect est identifié, la centrale envoie quelques-uns des quarante policiers susceptibles d’être vidéoguidés sur cette zone. L’opérateur peut suivre le groupe de caméra en caméra, actionner un zoom, etc.

Le soir du 29 janvier, les bureaux du Kapo, le service de renseignements SAII IMD (délits à motivation politique) de la police, a été attaqué à Zurich. Les vitres ont été brisées, l’entrée et l’intérieur « redécorés » avec de la peinture. Un communiqué expose que cette attaque est « une réponse à la répression contre la résistance anticapitaliste à Berne, Bâle, Davos et Zurich ».

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Depuis le 15 février, plus de 400 prisonniers politiques kurdes mènent une grève de la faim illimitée. Celle-ci fait suite à celle suivie entre le 1er décembre et le 15 février, qui elle avait été limitée dans le temps. Mais la mobilisation prenant de plus en plus d’ampleur, notamment en raison de la politique de répression menée par le gouvernement turc dans le cadre de l’affaire KCK, celle-ci a été prolongée en une grève illimitée. Depuis quelques mois, les autorités procèdent à des dizaines d’arrestations toutes les semaines, portant à plus de 130.000 le nombre de détenus actuels contre 60.000 en 2002. Outre l’arrêt des arrestations massives, les prisonniers demandent la libération d’Ocalan (leader du PKK emprisonné sur l’île d’Imrali depuis 1999 en isolement total), la reconnaissance officiel des droits collectifs du peuple kurde dans la constitution, notamment la reconnaissance de l’identité kurde et le droit à l’enseignement kurde.

Mercredi, une unité du du 85e Bataillon d’Infanterie a accroché un groupe d’une dizaine de guérilleros de la NPA à Barangay Canda (Ilaya). Trois guérilleros ont été capturés, les autres ont pu décrocher à l’abri d’un feu nourri, laissant sur le terrain quelques équipements militaires (mines claymore) et effets personnels.

Le procès du 24 juin 2010 à la cour d’appel de Milan contre les militants accusés d’avoir travaillé à la construction de l’organisation clandestine Parti Communiste Politico-Militaire et jugés pour « association subversive », « association à finalité terroriste » et « bande armée » vient d’être cassé. Le détail de la décision n’a pas encore été rendu public, mais la décision porterait justement sur le manque de motivation de ces qualifications (« finalité terroriste » etc.). Un autre point concerne une constitution de partie civile irrégulière (celle du sénateur Pietro Ichino qui était, selon la police, une des cibles du PCPM). Les condamnés restent en prison de toute façon, en attendant un nouveau procès.

Cette décision devrait avoir une incidence directe sur la procédure en cours contre quatre membres de notre Secours Rouge, la justice belge pouvant difficilement les accuser de « participation à une activité terroriste » (celle du PCPM) si cette activité n’est plus qualifiée comme telle dans un nouveau jugement italien.

Dans la nuit du 7 au 8 novembre 2008, des dégradations avaient été commises sur une ligne TGV à Dhuisy (Seine-et-Marne) à l’aide de crochets constitués de fers à béton. Immédiatement, la justice antiterroriste se met en branle, et dix personnes sont mises en examen pour, entre autres, ‘association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste’. Toutes font partie d’un collectif de militants qui vivent à Tarnac, village de Corrèze organisé en communauté libertaire animant un restaurant, organisant des concerts, des festivals de BD,… Tous les suspects poursuivis à ce jour dans le cadre de cette enquête ont été remis en liberté.

Ce jeudi, la sous-direction de la lutte antiterroriste (SDAT) a placé un homme en garde à vue. Agé d’une trentaine d’année, il exerce la profession de forgeron et est proche du ‘groupe de Tarnac’. Les autorités le soupçonne d’avoir fabriqué les crochets utilisés pour endommager les lignes de chemins de fer. Les policiers ont perquisitionné l’atelier de son père (qui exerce le même métier) auquel il avait accès et où ‘il y avait tout pour fabriquer les crochets’. Sa garde à vue peut atteindre 96 heures comme c’est le cas dans les ‘affaires terroristes’. A l’issue de celles-ci, il sera remis en liberté ou présenté au juge d’instruction en vue d’une éventuelle mise en examen.

Les militaires opérationnels dans la Vallée du Río Apurímac et de lac rivière Ene (VRAE) ont intensifié leurs opération dans le but de capturer Víctor Quispe Palomino, le « camarade José » qui dirige le comité régional du PCP-SL. Le vice-ministre de la Défense a annoncé une stratégie et des moyens pour reprendre le contrôle total de la région VRAE d’ici 2016.

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