Ce lundi, trois pelotons de la 86e brigade d’infanterie de l’armée philippine ont accroché une colonne d’une vingtaine de guérilleros de la NPA à Sitio (Binablayan). Une intense fusillade a eu lieu. Un soldat a été blessé, et un civil a été tué par une balle perdue. Toujours lundi, une cinquantaine de guérilleros maoïstes ont attaqué le poste de police de Hinabangan (Samar). Un guérillero a été tué et deux policiers blessés.

Dans le lot des câbles diplomatiques US publiés sur WikiLeaks, figurent deux rapports de l’ambassador américain Kristie Kenney à Manille, adressés au Département d’Etat US, indiquant que les campagnes contre le Parti communiste des Philippines et la NPA seront « longues et meurtrières » et qu’une victoire totale sur la guérilla maoïste était inaccessible, malgré l’aide massive des USA.

La guérilla maoïste a endommagé un hélicoptère Mi-17 de l’armée péruvienne, tuant deux officiers qui étaient à bord, un lieutenant-colonel et un capitaine. L’incident s’est produit dans la région de la Vallée des fleuves Apurímac et Ene (VRAE), alors que l’hélicoptère participait à une opération de contre-guérilla sur le mont Chorobamba.

Mi-17 péruvien

Mi-17 péruvien

Le tribunal de la 17ème Chambre correctionnelle du Palais de Justice de Paris, spécialisée dans les affaires de droit de la presse, diffamation publique, liberté d’expression, a rendu un jugement confirmant clairement le droit d’appeler au boycott d’Israël et de ses produits. Cette décision est importante car elle survient alors que d’autres procès de la campagne « Boycott Désinvestissement Sactions » doivent se dérouler prochainement en France, à commencer par celui du 20 octobre 2011 à Bobigny.

Suite à l’audience 17 juin dernier, les juges avaient relaxé le 8 juillet 2011 Oliva Zémor, accusée de discrimination contre la nation israélienne, et d’incitation à la haine raciale par le gouvernement et par quatre associations du lobby israélien en France. Ces parties civiles ont bien entendu fait appel de ce jugement, et continuent à poursuivre des militants pour les mêmes faits.

Une adolescente blessée par balle, 40 policiers blessés et 280 personnes interpellées au Chili : tel est le bilan des affrontements entre jeunes et forces de l’ordre ce week-end en marge de la commémoration du putsch d’Augusto Pinochet contre Salvador Allende. Les troubles ont débuté dimanche et ont culminé dans la nuit de dimanche à lundi après une grande manifestation à Santiago commémorant le 38e anniversaire du coup d’État. Sur l’ensemble du pays, le bilan est de 280 interpellations et 40 policiers blessés.

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Les sans-papiers qui protestent et résistent à leur enfermement dans des centres, en vue de leur expulsion, seront bientôt susceptibles d’être transférés vers un centre fermé spécifique, a indiqué le secrétaire chargé de l’Asile et des Migrations Melchior Wathelet. Un projet en ce sens sera prochainement soumis au Conseil des ministres. Il en coutera 4 millions d’euros au budget. 160 places seront prévues pour les perturbateurs et 40 places pour des personnes avec un « profil difficile » (?).

Une trentaine de personnes, dont une délégation de notre secours rouge, ont participé au rassemblement cette après-midi rond-point Schuman en solidarité avec les deux militants islandais qui, en 2008, avaient sauté une clôture à l’aéroport afin d’empêcher l’expulsion d’un réfugié. Ils sont inculpés pour introduction par effraction et perturbation des transports aériens, ils risquent jusqu’à six ans de prison.

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Tard dans la soirée d’hier, un groupe de militants du PKK a attaqué un véhicule de police avec des armes à longue portée. L’affrontement s’est déroulé dans la province de Kahramanmaras, située au sud du pays. Deux policiers ont été blessés, et l’un d’entre eux est décédés quelques heures plus tard des suites de ses blessures. Dès ce matin, une vaste chasse à l’homme a été déclenchée dans la région par les autorités qui ont affirmé que d’autres affrontements avaient eu lieu durant la nuit. Plusieurs hélicoptères ont été envoyé pour fournir un support aérien. Cette nouvelle attaque du PKK intervient au lendemain de l’annonce d’une probable nouvelle offensive terrestre contre les positions du PKK au Kurdistan irakien.

Les deux policiers colombiens ont été tués ce mardi alors qu’ils sécurisaient un réservoir d’eau dans le département de Valle (sud-ouest), l’un de ceux où les FARC sont le plus actives. Lors d’autres combats le même jour dans dans la région de San Isidro (département de Caqueta), également un bastion de la guérilla, un soldat et un combattant des FARC ont été tués. Deux autres soldats ont été blessés.

Le gouvernement péruvien a décrété ce mardi l’état d’urgence pour 60 jours dans les districts de Cholón (province de Marañón) et de Monzón (province de Huamalíes), dans la province de Leoncio Prado, dans le départements d’Huánuco et d’Ucayali, et les provinces de Tocache et de Padre Abad. La guérilla du PCP-SL est particulièrement active dans cette région amazonienne, et depuis dimanche, des centaine des paysans protestent contre les campagnes d’éradication de la coca en bloquant la route qui relie le département d’Ucayali au le reste du pays. L’état d’urgence implique la suspension des droits de liberté et de sécurité, l’inviolabilité du domicile et la liberté de réunion et de circulation.

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La CRPF vient d’annoncer la mise en service de 70 nouveaux bataillons exclusivement destinés aux opérations de contre-insurrection. Cette initiative fait suite à la demande du gouvernement de réorganiser les forces paramilitaires à la suite de l’attaque qui avait fait 75 morts parmi la CRPF en avril 2010, et que les autorités continuent à attribuer aux maoïstes malgré leurs dénégations. Deux unités distinctes ont été créées, une pour la prise en charge des opérations et la seconde pour prendre la responsabilité d’événements tels que la tenue d’élections. Le directeur général de la CRPF a annoncé que ces 70 bataillons ne seront jamais affectés à d’autres tâches liées au maintien de l’ordre public que celles de la contre-guérilla, et qu’ils suivront un régime strict de formation, de déploiement et d’exécution de leurs tâches spécifiques. Précisons qu’un bataillon de la CRPF est composé d’environ 1000 hommes.