Les comités de soutien aux prisonniers politiques Mapuches lancent un appel urgent à se tenir en état d’alerte et mobilisés pendant les sept prochains jours, dans l’attente de la réponse de la Cour Suprême du Chili au Recours en Nullité présenté par la défense des prisonniers politiques Mapuche, actuellement en grève de la faim. Cette Cour a déjà désigné le Juge Rapporteur, conformément aux délais établis, une réponse est donc attendue avant mercredi prochain.

Ils dénoncent les pressions du Ministère Public ainsi que les pouvoirs économiques et politiques pour renvoyer la discussion sur ce Recours en Nullité devant la Cour d’Appel de Concepción, laquelle a donné son aval à l’application de la Loi antiterroriste lors du procès de Cañete. La loi, issue de la dictature de Pinochet continue d’être appliquée contre les Mapuches. Quatre d’entre eux viennent d’être condamnés respectivement à des peines de 25 et 20 ans de prison ferme sur base des déclarations d’un « témoin sans visage ». Héctor Llaitul Carrillanca, Ramón Llanquileo Pilquimán, José Huenuche Reimán et Jonathan Huillical Méndez sont en grève de la faim depuis 48 jours pour l’annulation de ce jugement.

La nouvelle date d’il y a quelques jours: Le gouvernement d’Hugo Chavez a décidé d’extrader un membre présumé des FARC vers la Colombie. Il s’agit de Joaquim Perez Becerra qui a été arrêté à l’aéroport de Caracas le 22 avril dernier. Il est accusé « d’association de malfaiteurs et de financement d’organisations terroristes » sur base des courriels retrouvés dans l’ordinateur de Raul Reyes (un des dirigeants des FARC tué lors d’un raid de l’armée colombienne en Equateur le 2 mars 2008) qui feraient référence à ce militant directeur de l’agence de presse Anncol et résidant en Suède. Rappelons aussi qu’Hugo Chavez s’est montré, il y a quelque semaines, favorable à la réintégration du Honduras à l’Organisation des Etats américains, alors que ce pays est toujours présidé par le putschiste Porfirio Lobo.

Joaquim Perez Becerra

Joaquim Perez Becerra

Un commando maoïste a abattu lundi, dans le hameau de Caimito, (au nord-est de la ville d’Aucayacu) Juan Charles Romero Rojas. Le commando a laissé un document expliquant que Juan Charles Romero Rojas était un délinquant qui se faisait passer pour un membre du PCP-SL pour informer la police et pour racketter les habitants.

Alors qu’ils effectuaient une patrouille dans le district de Lohardaga (Jharkhand), des policiers ont été la cible d’une attaque à l’explosif mise en place par les guérilleros maoïstes. Deux policiers ont été tués et deux autres blessés dans l’explosion. Peu après, une fusillade s’est déclenchée entre les guérilleros et les forces de sécurité dans la zone même de l’attaque. Dans le même temps, dans le district de Bokaro, également dans le Jharkhand, des membres de la CRPF et des guérilleros ont échangé des coups de feu. Le bilan de cette fusillade n’a pas encore été communiqué.

Par ailleurs, hier, à la frontière entre deux district du Bihar, les maoïstes ont fait explosé un IED au passage d’une jeep de la police, blessant les trois personnes qui se trouvaient à bord, dont un responsable de commissariat.

Alors qu’il bénéficiait d’un régime de semi-liberté depuis le 1 avril 2010, le militant d’Action Directe Georges Cipriani avait été réincarcéré le 15 avril dernier pour des raisons de procédures dans l’attente de la décision de la cour d’appel de Paris. Ce mardi, celle-ci a confirmé le régime de semi-liberté et Cipriani est sortie de prison en fin de matinée. En ce qui concerne Jean-Marc Rouillan, dernier militant d’Action Directe derrière les barreaux, il doit être libéré le 19 mai prochain, après que la même cour d’appel lui ait accordé la semi-liberté le 28 avril dernier.

Georges Cipriani

Des échauffourées entre militants d’extrême gauche et les forces de l’ordre ont eu lieu dans les rues de Berlin et de Hambourg ce soir après les manifestations du 1er mai.

Dans le quartier de Kreuzberg, la manifestation pour un 1er mai révolutionnaire a rassemblé 10.000 personnes. 7000 policiers étaient mobilisés pour la nuit du 1er au 2 mai à Berlin. Il y a eu des affrontements, une banque a été endommagées, des projectiles (pierres, bouteilles, fusées) ont été lancés sur la police. 58 personnes ont été interpellées.

A Hambourg, 4000 manifestants avaient protesté parfois violemment samedi, face à 2.500 représentants des forces de l’ordre, dont dix ont été blessés, pour la plupart très légèrement. Plusieurs vitrines ont été brisées et deux banques ont été endommagées. La police a riposté avec des canons à eau et interpellé plusieurs personnes, sans vouloir préciser leur nombre.

Premier mai révolutionnaire à Berlin

Premier mai révolutionnaire à Berlin


premier mai révolutionnaire 2011 à Berlin

premier mai révolutionnaire 2011 à Berlin

Des milliers de personnes s’étaient rassemblées ce matin à Zurich pour la manifestation du 1er mai. Une importante délégation du Secours Rouge Internationale était présente. De nombreux slogans pour la libération des prisonniers politiques ont été scandé tout au long du cortège.

Manifestation 1 mai Zurich

Manifestation 1 mai Zurich

Manifestation 1 mai à Zurich

Manifestation 1 mai à Zurich

En fin d’après-midi, plus de 150 personnes ont été arrêtées dans le centre ville après avoir été enfermées dans un kessel par les forces de l’ordre.

Entre le 27 et le 29 avril, la police antiterroriste turque a arrêté 8 personnes dans le cadre d’une opération visant une cellule du DHKP-C à Istanbul. Les militants arrêtés sont accusés d’avoir participé à 14 actions clandestines différentes et de projeter des attaques contre les locaux de certains partis en campagne pour les élections législatives du 12 juin prochain. L’un des militants arrêtés est soupçonné d’être un artificier de la guérilla urbaine du DHKP-C. En deux mois, 87 personnes ont été arrêtées et incarcérées pour leur prétendue appartenance à l’organisation marxiste-léniniste DHKP-C.

Le 14 avril dernier, Le Jura Libertaire publiait un courriel reçu, relatant l’inscription de slogans de solidarité sur la façade du vice-consulat d’Italie à Bordeaux. Le mercredi 27 avril, deux personnes au moins ont été auditionnées en Périgord — sur la base de l’adresse IP de publication sur le serveur de leur blog —, lors d’une perquisition de flics de Bordeaux. Deux PC ont été saisis.

Le 6 avril dernier, la police italienne avait mené une large vague de perquisitions dans plusieurs villes à la suite desquelles quelques 26 personnes présentées comme anarcho-insurrectionalistes avaient été mises en examen. La police politique avait finalement exécuté cinq arrestations. Ce mardi 26 avril, les incarcérés et ceux qui avaient été frappés de différents contrôles judiciaires (mise en résidence surveillée à l’extérieur ou interdiction de fréquenter Bologne) sont passé en appel, et le tribunal a rendu sa décision hier. Il a refusé la demande de remise en liberté, ne faisant tomber que la finalité de ‘subversive’ à l’accusation d’ ‘association de malfaiteurs »‘ Pour tout le reste, les thèses du procureur demeurent en l’état.