La police turque a utilisé des gaz lacrymogènes et des matraques pour empêcher un groupe de 150 étudiants de se rendre devant les bureaux du premier ministre Recep Erdogan ce samedi, alors qu’il y recevait les recteurs des universités du pays. Les manifestants, partis des faubourgs de la ville, ont été bloqués à leur arrivée dans le centre de la capitale par les forces de l’ordre qui y étaient déployées depuis le début de la journée. Les étudiants, scandant des slogans pour une réforme de l’enseignement supérieur, ont refusé d’arrêter leur marche. Les policiers ont alors tenté de les disperser grâce à des jets de gaz lacrymogènes, et en les frappant à coups de matraques, coups auxquels les étudiants ont répliqué en les frappant avec leurs drapeaux. Une cinquantaine d’entre eux ont été arrêtés.

Manifestation estudiantine à Istanbul

Manifestation estudiantine à Istanbul

Plus d’un millier d’étudiants s’étaient rassemblés hier devant le siège de l’Université d’Athènes. Un projet de loi réorganisant l’enseignement supérieur doit être déposé début 2011 et de nombreuses associations estudiantines le réprouvent, soutenant qu’il vise entre autre, à réduire le nombre d’étudiants au sein des conseils d’université qui seraient ouverts aux extra-universitaires, et donc aux entreprises. Devancés par des calicots affirmant ‘L’avenir nous appartient’ et ‘Solidarité avec la lutte des étudiants britanniques’, les mille manifestants ont défilé jusqu’au Parlement. Là, ils ont tenté d’avancer vers l’ambassade du Royaume-Uni, située à 300 mètres. Les forces de l’ordre les en ont empêchés en lançant des gaz irritants et en frappant à coups de matraque plusieurs étudiants qui souhaitaient exprimer leur soutien à leurs homologues britanniques. Quatre d’entre eux ont été arrêtés après un long face à face entre la police anti-émeute et les manifestants.

Confrontation étudiants/police à Athènes

Confrontation étudiants/police à Athènes

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Pour le troisième jour consécutif, plusieurs milliers d’étudiants sont sortis dans les rues à travers toute la Grande-Bretagne. Ils protestent contre l’augmentation des frais de scolarité dans les universités. Une nouvelle loi fixant des frais pouvant s’élever jusqu’à 11000 euros doit être votée avant Noël. Des manifestations ont eu lieu à Londres, et dans de nombreuses villes, grandes et moins grandes. Au moins huit universités ont été occupées et à Birmingham, une trentaine de jeunes ont occupé les bureaux du conseil municipal. A Londres, plusieurs centaines de manifestants ont défilé dans la ville, tentant d’éviter de se faire encercler par les lignes policières comme cela c’était passé la semaine dernière lorsque que des milliers d’entre eux ont été retenus dans un ‘kessel’. Finalement, la police est parvenue à cerner 200 personnes à Trafalgar Square, où des feux ont été allumés, des statues taguées et des objets lancés sur les policiers anti-émeute. Au total, 139 personnes ont été interpellées pour trouble de l’ordre public, et sept avec la qualification de désordre violent. Dans toutes les autres villes, des affrontements entre les forces de l’ordre et les étudiants ont eu lieu. Dix d’entre eux ont également été arrêtés à Bristol.

Manifestation estudiantine à Londres

Manifestation estudiantine à Londres

Manifestation estudiantine à Londres

Manifestation estudiantine à Londres

La Police Nationale péruvienne a porté un coup au sa division du Comité Régional du Huallaga du PCP-SL en capturant Jonel John Carmen Maxi (27 ans), alias « camarade Iván ». La capture s’est produite à Ancon (une ville de la province de Lima), où le « camarade Ivan » avait été placé après avoir été blessé par une balle dans un combat dans la vallée de la Monzon. Le camarade « Iván » aurait coordonné l’approvisionnement du PCP-SL en armes et munitions. La police péruvienne accuse le « camarade Ivan » d’avoir participé à l’embuscade du 20 février 2005 dans le secteur le Bambu, où trois policiers avaient été tués, aux tirs contres les hélicoptères policiers dans le Haut-Huamuco, le 12 avril, (un hélicoptère avait du se poser en catastrophe), à l’embuscade contre les agents du commissariat d’Aucayacu, le 20 décembre 2005 (huit policiers tués) etc.

Le Comité Populaire Contre des Atrocités de Police (PCPA), a mené une marche de protestation à Midnapore contre les violences et la détention illégale de leurs villageois par le Parti Communiste d’Inde (Marxiste) – un parti légaliste participant au gouvernement à Jhargram, dans le le Bengale occidental. Le PCPA accuse force combinée (parmi lesquels des militants du PCIM, d’avoir mis à sac les villages de Asanbani, Kurasol, Garpal, Bagjhapa, Didiha, Sonamukhi villages, torturé des villageois innocents, et emmenés trois villageois.

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Le 20 septembre, elle a publié un essai dans le magazine Outlook. Après son retour de la jungle et la publication de ‘Ma Marche avec les Camarades’, elle a repris la plume pour évoquer à nouveau la situation politique de l’Inde et les différents enjeux des luttes quotidiennes menées contre la répression dans un écrit dont le titre est ‘La révolution dégoulinante’. Ces deux textes ont été traduits par les soins du Secours Rouge.

La révolution dégoulinante – format pdf

Le 8 novembre a été diffusé une interview de l’auteur et militante Arundhati Roy dans l’émission Democracy Now. Elle y est interrogée sur la situation de l’Inde et de la guérilla qui s’y déroule, ainsi que sur le meurtre du porte-parole du porte-parole du CPI(Maoïste) au début de l’été dernier.

Interview d’Arundhati Roy sur Democracy Now – format pdf

Trois soldats et un conducteur de bus public ont été tués quand le véhicule a éclaté devant le commissariat central dans la ville de Vegalarga, dans le département Huila du Sud-Ouest. En plus des policiers, une unité militaire était au commissariat lors de l’explosion, qui a blessé au moins 16 autres personnes (dont huit policiers). La ville de Vegalarga avait été prise d’assaut en 2000 par une force combinée de 350 guérilleros des 23ème et 47ème Front des FARC.

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La semaine dernière s’est terminé le procès de premier degré pour les 11 personnes accusées « d’apologie de crime » pour avoir participé à la manifestation du 3 juin 2007 à L’Aquila, contre la prison et le régime d’isolement 41 bis. Le cortège avait emprunté les rues de la ville et avait été sous les murs du pénitencier local, où la militante des Brigades Rouges PCC, Nadia Desdémone Lioce, est détenue sous le régime 41bis.

Les inculpés ont subi une condamnation lourde à 2 ans et sans suspension de la peine pour 4 d’entre eux. La condamnation se base sur le fait que les manifestants ont scandés des slogans faisant allusions aux dernières actions des Brigades Rouges contre des responsables de l’Etat. 13 autres personnes doivent encore être jugées pour des dégradations et des tags sur les murs.

Dimanche, en Suisse, 52,9% des votants ont accepté l’initiative de la droite conservatrice pour le renvoi systématique des criminels étrangers. L’initiative acceptée dimanche par le peuple suisse touche aussi les immigrés de deuxième et de troisième génération, étant donné que les enfants d’immigrés ne reçoivent pas automatiquement la nationalité suisse. Ainsi, des personnes nées et élevées en Suisse seront susceptibles d’être renvoyées dans des pays dont elles ne connaissent rien. Selon l’initiative, les criminels purgeront leur peine en Suisse, avant d’être systématiquement renvoyés.

Après l’acceptation de l’initiative sur le renvoi des criminels étrangers, le siège de ’Union démocratique du centre (UDC / droite conservatrice qui a dépensé des millions pour une campagne en faveur de cette initiative) à Berne a été la cible d’actes de vandalisme dans la nuit de dimanche à lundi. Plusieurs vitres ont été brisées, des stores endommagés et des murs souillés, (photo). Trois voitures parquées dans les environs ont également été touchées. A Zürich, plusieurs centaines de personnes ont protesté dimanche soir. Des déprédations ont eu lieu en marge de cette manifestation non autorisée. Divers objets ont été lancés en direction des forces de l’ordre et des vitrines ont été brisées. La police a fait usage de balles en caoutchouc, de gaz irritant et de lances à eau. Un individu a été arrêté. Les dommages se chiffrent en dizaines de milliers de francs.

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Le 3 novembre dernier, un homme a été arrêté à Düsseldorf, accusé d’être membre du LTTE (Tigres de Libération de l’Ilam Tamoul). Plus précisément, les autorités l’accusent d’avoir fait partie de la section étrangère allemande du LTTE entre 2005 et 2009. Elles le soupçonnent d’avoir été la personne responsable de l’organisation pour la région de Berlin et d’avoir acheté du matériel destiné à la lutte armée au Sri Lanka. Cette arrestation est la neuvième visant le mouvement tamoul cette année, toutes effectuées en vertu de l’article 129b du Code Pénal allemand qui punit toute appartenance à une ‘organisation terroriste étrangère’.

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