Le Parti Communiste des Philippines a ordonné à la NPA de lancer de nouvelles attaques dans la zone de Mindanao contre des ‘cibles militaires légitimes’ comme une forme de ‘résistance face au regain d’activités d’offensives militaires’. Cet appel pour une action offensive renforcée est destinée à répondre de front au renforcement des opérations militaires en vertu de la campagne prolongée de contre-insurrection, Oplan Bantay Laya (OBL). Le Parti Communiste agit pour contrecarrer l’objectif gouvernemental d’écraser le mouvement révolutionnaire maoïste en trois ans, comme prévu par la nouvelle administration du président Benigno Aquino III. Un ordre similaire d’attaque a été également relayé vers d’autres unités de la NPA dans d’autres régions du pays.

Les activités militaires vigoureuses à Mindanao sont un résultat direct du prolongement de la campagne OBL. A l’origine, elle devait prendre fin en juin 2010, mais Aquino a cherché à étendre son exécution jusqu’à la fin de l’année. La NPA est donc prête à répondre à l’action du gouvernement, comme elle l’a d’ailleurs fait au cours de ces deux derniers mois par l’intermédiaire de plus de cinquante opérations.

Les dirigeants des vingt économies mondiales dominantes ont prévu de se rassembler les 11 et 12 novembre prochains à Seoul. Un nouveau G20 qui va apporter encore plus de nouvelles mesures sécuritaires. Le chef d’état-major a déclaré que plus de 10.000 soldats seraient mobilisés. Pour la première fois dans l’histoire du G20, un centre de commandement militaire coordonnera les opérations de sécurités effectuées durant tout le sommet. Les effectifs militaires comprendront des navires de la marine et des avions de combat qui patrouilleront dans les ports et les espaces aériens coréens. Le centre de commandement travaillera également avec l’Agence Nationale de Police et d’autres services de sécurité. Le chef d’état-major a avoué son ambition de faire de ce G20 le sommet le plus sûr de l’histoire et capable de contrer toute menace.

Au cours d’un violent affrontement entre les forces de sécurité et les guérilleros maoïstes le 29 août dans le Bihar, ces derniers avaient enlevé quatre policiers. Sept autres membres des forces de sécurité avaient été tuées. Deux jours plus tard, les maoïstes posaient un ultimatum au gouvernement affirmant qu’ils tueraient les quatre otages si huit prisonniers maoïstes n’étaient pas libérés avant le jeudi 2 septembre à 16h. Leur demande n’ayant pas été entendue, leur porte-parole a déclaré jeudi soir qu’un des otages avait été exécuté. Vendredi, la police a effectivement retrouvé son corps le long d’une route à 165 km de la capitale du district de Lakhisarai. Samedi soir, le porte-parole des guérilleros a annoncé que les trois derniers otages allaient être libérés dimanche matin. Ils l’ont finalement été ce lundi, vraisemblablement pour des motifs humanitaires.

Le prisonnier politique saharaoui, Ali Bouamoud, 22 ans, a été transféré jeudi dernier dans un état de santé « critique » à l’hôpital en raison de la négligence de l’administration de la prison de Tiznit de son état de santé. Il avait été arrêté en décembre 2008 à la ville de Tan-Tan, (sud du Maroc) pour sa participation à des manifestations pacifiques et condamné à quatre ans de prison ferme. La plupart des prisonniers politiques saharaouis souffrent des maladies chroniques en raison de grèves de la faim répétées et des conditions de vie auxquelles ils sont soumis dans les prisons marocaines.

La police du district de Paschim Medinipur dans le Bengale occidental a finalement admis avoir arrêté Manoj Mahato, secrétaire général du Comité populaire contre les atrocités policières. Sa famille avait affirmé vendredi qu’il avait été arrêté à proximité de son domicile tôt dans la matinée. Au cours d’une conférence de presse ce samedi, la police a déclaré que Mahato, ainsi qu’un autre homme soupçonné d’être maoïste, avaient été capturés dans la région de Lalghar. Les forces de sécurité accusent le Comité de soutenir la guérilla maoïste, et selon elles, Mahato serait impliqué dans au moins quinze affaires de séditions, de meurtres et de violations du Code de Procédure Criminelle. La police prétend avoir saisi un pistolet 9mm au moment de l’arrestation. Manoj Mahato comparaîtra ce dimanche au tribunal.

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Dans la vidéo envoyée notamment à la BBC, ETA annonce son souhait d’aboutir à une solution démocratique au conflit. ‘Dans son engagement d’un processus démocratique pour décider librement et démocratiquement de du futur du peuple basque, par l’intermédiaire du dialogue et de négociations, ETA se dit prête à accepter les conditions démocratiques minimales nécessaires pour mettre en route le processus démocratique, si le gouvernement espagnol le souhaite. ETA appelle tous les citoyens basques à continuer leur lutte, chacun dans leur domaine, quel que soit leur degré d’engagement.

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Ce sont au total 100.000 personnes sont descendues dans les rues de France samedi pour protester contre la politique sécuritaire du gouvernement Sarkozy, à l’appel d’une soixantaine d’associations, collectifs, syndicats et partis politiques. A Paris, 50.000 manifestants avaient à leur tête une quarantaine de Roms roumains, dont le campement a été détruit le 12 août à Choisy-le-Roi. Des manifestations ont eu lieu dans 130 villes françaises, il y avait notamment 10.000 manifestants à Nantes (notre photo), 10.000 à Marseille et 3.000 à Toulouse, .

Plusieurs rassemblement se sont tenus devant les ambassades françaises: à Bruxelles, où une soixantaine de personnes ont manifesté samedi midi devant l’ambassade, mais aussi à Londres, Madrid, Barcelone, Rome et Budapest.

Manifestation contre la politique anti-rom de Sarkozy

Manifestation contre la politique anti-rom de Sarkozy

Quatre combattants du KOMALA ont été tués dans un affrontement avec les forces de sécurité dans le Kurdistan iranien. Cette information a été communiquée aujourd’hui sans que soit mentionnée la date précise de l’attaque, à la suite de laquelle les forces de sécurité ont saisi des armes et des explosifs.

Combattants du KOMALA

Combattants du KOMALA