La mise à jour mensuelle de Tails vient d’être publiée, il s’agit de la version 3.2. Il est recommandé à tous les utilisateurs de mettre à jour aussi vite que possible. Dans la liste des nouveautés (classées approximativement de la plus compréhensible à la plus nerd…)
– Comme chaque mois, plusieurs failles de sécurité ont été corrigées.
– Le problème qui empêchait d’importer une clé PGP privée a été réglé.
– Ajout du programme ‘Bookletimposer‘ qui permet d’imposer des documents PDF pour publication.
– Un stick USB de 8Go est à présent nécéssaire (contre 4Go auparavant). Les clés USB de 4Go peuvent toujours être mis à jour pour l’instant.
– Thunderbird passe en version 52.3.
– Gnome Screen Keyboard remplace Florence comme clavier virtuel. Florence présentait beaucoup de bugs et de problèmes.
– Le kernel Linux passe en version 4.12.12, avec support des cartes graphiques NVidia Maxwell (donc principalement les GTX 900 Series).
– L’application ‘Tails Installer’ détecte à présent une clé sur laquelle Tails est déjà installée et proposera automatiquement la fonction ‘Clone to Upgrade’ (Cloner pour mettre à jour) pour ceux qui font des mises à jour manuelles.
– Le Bluetooth est -au moins temporairement- désactivé pour empêcher l’attaque BlueBorne.
– Le support pour certains types de connexions internet filières (ethernet) a été ajouté. Il s’agit en particulier du propotocole PPPoE.
– Le port D-Bus de Pidgin a été bloqué afin d’empêcher d’autres applicatiions de modifier sa configuration.
– La ‘randomization’ des adresses ASLR a été augmentée au maximum pour empêcher l’exploitation de failles dûes à une corruption de la mémoire.

Tails

Tails

Le mardi 26 septembre dernier, deux combattants du MKP/HKO (Parti Communiste Maoïste/Armée Populaire de Libération) ont été tués dans des affrontements avec l’armée turque près de la ville d’Ovacik dans le Dersim. Les deux guérilleros sont Özcan Öner et Cem Gürgül.

Les deux guérilleros tués, Özcan Öner et Cem Gürgül.

Les deux guérilleros tués, Özcan Öner et Cem Gürgül.

Deux cadres présumés du PCI(maoïste) ont été tué dans une fusillade avec les forces de sécurité dans le district de Bargarh (Odisha) mardi soir. Tous deux sont suspectés d’être membre du peloton de la division Bargarh-Bolangir-Mahasamud du parti révolutionnaire. La police de Bargarh a identifié un des deux corps. L’identité de l’autre corps, une femme, n’a pas encore pu être certifiée. Six ou sept guérilleros ont réussi à battre en retraite durant le combat. Les forces de sécurité ont saisi deux armes et une centaine de munitions.

Guérilleros maoïstes

Guérilleros maoïstes

Dossier(s): Archives Inde-Népal

Les forces de sécurité philippines se sont emparées d’un grand camp de la guérilla maoïste à Barangay Mangayon (province de Compostella). Tout a commencé jeudi matin lorsqu’un détachement du 66e Bataillon d’infanterie de l’armée a surpris trois guérilleros qui plaçaient un IED le long de la route. Les maoïstes ont ouvert le feu, les combats se sont déplacés vers le camp des guérilleros. Les deux côtés ont reçu des renforts (jusqu’à une cinquantaine de combattants de la NPA) et les guérilleros ont décroché lorsque l’armée est intervenue massivement, avec l’appui de l’artillerie. Les militaires ont récupéré des armes et des équipements sur place.

D’autre part, un détachement mixte du 62e bataillon d’infanterie de l’armée philippine et des forces spéciales de la police nationale a accroché dans la même matinée de jeudi une groupe de guérilleros à Barangay San Isidro, Toboso (Negros Occidental). Des tirs ont été échangés. Les guérilleros ont pu s’échapper mais une grande opération est lancée pour essayer de les retrouver. Enfin, sept membre et proches de la guérilla maoïste se seraient rendus avec lerus armes aux militaires de la 102e Brigades d’infanterie à Ipil.

Opération anti-guérilla à Marawi

Opération anti-guérilla à Marawi

La Garde civile a saisi 2,5 millions de bulletins de vote, quatre millions d’enveloppes et 100 urnes dans un entrepôt à Igualada à proximité de Barcelone, trois jours avant le référendum d’autodétermination interdit de dimanche. La police a ainsi trouvé des urnes pour la première fois depuis qu’elle multiplie les opérations en Catalogne pour saisir du matériel de vote afin d’empêcher le référendum, organisé par le gouvernement indépendantiste catalan et interdit par la Cour Constitutionnelle. Les urnes étaient destinées au FC Barcelone. La police avait déjà saisi plusieurs millions de bulletins de vote la semaine dernière. La majorité des habitants de la Catalogne souhaite un référendum légal, mais le gouvernement de Madrid et la justice sont décidés à l’interdire, quitte à faire bloquer l’accès aux bureaux de vote par les forces de l’ordre massivement déployées dans la région, avec plus de 10.000 policiers et gardes civils en renfort.

L'opération policière à Igualada

L’opération policière à Igualada

Dossier(s): Archives Espagne Tags: ,

Les forces israéliennes ont brutalement réprimé avant-hier mercredi une manifestation dans le secteur de Sahl al-Biqeaa, dans la région de Tubas, en Cisjordanie occupée. La manifestation regroupait des paysans et des résidents de Tubas, qui brandissaient des drapeaux palestiniens et ont scandé des slogans contre la politique israélienne d’occupation. Les forces de sécurité sionistes ont fait un usage tellement massif de gaz lacrymogènes que 15 Palestiniens ont eu besoin de soins médicaux et que cinq d’entre eux ont dû être hospitalisé, y compris le gouverneur de Tubas.

La ville de Tubas, au nord-Est de la Cisjordanie

La ville de Tubas, au nord-Est de la Cisjordanie

Plus de 2.000 manifestants ont défilé dans la capitale chilienne pour soutenir quatre membres de la communauté autochtone mapuche qui sont en grève de la faim depuis 113 jours. Scandant le slogan «pour la dignité des Mapuches», les manifestants ont emprunté les grandes artères de Santiago, allumé des feux sur la rue et bloqué le trafic. La police est intervenue pour lever les barrage, utilisant notamment un canon à eau. Les Mapuches en grève de la faim de la communauté mapuche sont accusés d’incendie de véhicules et d’infrastructures de grandes compagnies qui exploitent et dévastent leurs terres.. La sentence a été appliquée en fonction d’une loi anti-terrorisme adoptée lors de la dictature d’Augusto Pinochet. Huit autres mapuches ont été arrêtés samedi pour les mêmes raisons.

Arrestations à la manifestation de Santiago

Arrestations à la manifestation de Santiago

La semaine culturelle kurde occupera avec un village de tentes animé par de nombreuses activités la place d’Espagne à partir de demain soir et jusqu’au 4 octobre. L’année dernière, l’événement avait été menacé d’annulation lorsque le Collège communal de la Ville de Bruxelles avait dans un premier temps refusé sa tenue, indiquant que les policiers étaient déjà surchargés de travail. Il était ensuite revenu sur sa décision après un recours de l’Institut kurde devant le Conseil d’Etat. Notre Secours Rouge tiendra, avec d’autres membres de la campagne « Celox », un stand de soutien au combattants internationalistes du Rojava.

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Samedi, les forces de police a effectué des raids très violents sur les communautés mapuche et les résidences privées (voir notre article). Elles ont arrêtés 8 « comuneros” mapuche, prétendument impliqués dans deux incendies de camions de sociétés forestières: le premier des 18 véhicules appartenant à la société de transport Calafquén, le 19 août, et le deuxième, de 29 camions de la société Sotraser (Bethia group), le 28 août.

Un rassemblement de solidarité aura lieu vendredi 17H00 devant l’ambassade du Chili

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Sept agents de la Poste qui avaient participé au mouvement de grève au centre de distribution de colis de Roubaix mercredi et jeudi ont dû interrompre leur tournée ce vendredi pour se rendre au palais de justice de Lille. Ils étaient assignés pour répondre du blocage de leur unité durant deux matinées et de la plate-forme de distribution de courrier voisine jeudi matin. Mais les agents grévistes avaient pris soin de ne surtout pas s’occuper du blocage des sites eux-mêmes. Ce sont des militants de la CNT, extérieurs à l’entreprise, qui installaient les barricades. L’huissier présent sur place pouvait difficilement trouver un élément incriminant un gréviste. La direction, qui réclamait 2 000 euros à chacun des sept agents assignés, a été déboutée.

La construction de la barricade à Roubaix

La construction de la barricade à Roubaix