Les sept représentants syndicaux des médecins kényans du service public écroués lundi (voir notre article) ont fait appel mercredi de leur condamnation à un mois de prison, en arguant que leur libération était « le seul moyen pour que les discussions salariales actuellement bloquées continuent ». Le tribunal a ordonné leur remise en liberté jusqu’à la date de leur appel, le 23 février. D’ici là, ils reprendront les négociations avec le gouvernement, pour tenter de mettre fin à une grève qui paralyse les hôpitaux publics kényans depuis deux mois et demi.

Les grévistes dénoncent l'arrestation dee leurs représentants

Les grévistes dénoncent l’arrestation dee leurs représentants

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Un total de 834 personnes accusées d’être liées au PKK ont été arrêtées lundi et mardi lors d’une vaste opération antiterroriste menée dans toute la Turquie sous le commandement de la Direction générale de la sécurité (EGM). Selon la police, cette opération a été menée pour prévenir une « offensive de printemps » du PKK à l’occasion du 18e anniversaire de la capture d’Abdullah Ocalan. La rafle a eu lieu dans 37 provinces du pays, dont celles d’Ankara, d’Adana, de Mersin, de Konya et d’Antalya. Selon l’EGM, deux Kalachnikov, onze pistolets et 15 fusils à pompe ont été saisis à cette occasion.

Par ailleurs, les opérations de contre-guérilla se pouruivent dans les montagnes: un sergent-chef de la gendarmerie turque a été tué lors d’une telle opération dans la commune Dortyol, dans les monts Amanos (Hatay). A Artuklu, les gendarmes ont trouvés hier deux dépôts de la guérilla contenant notamment des roquettes de 107mm et 90mm.

Matériel du PKK découvert par la gendarmerie turque

Matériel du PKK découvert par la gendarmerie turque

Le commandement régional des opérations de la NPA pour le Sud de Mindanao, a rendu public mercredi une vidéo dans laquelle apparaissent deux militaires (un sous-officier et un soldat du 39e bataillon d’infanterie) capturés dans un check point de la guérilla maoïste il y a deux semaines à Sulta Kudarat. La NPA se dit prête à leur libération. La reprise des combats a entraîné des déplacements de population, notamment dans la région d’Asipulo et de Maddela, où l’armée mène une opération de ratissage.

Recensement des combats entre l'armée gouvernementale et la guérilla maoïste du 1er au 9 février (chiffres gouvernementaux)

Recensement des combats entre l’armée gouvernementale et la guérilla maoïste du 1er au 9 février (chiffres gouvernementaux)

Sur Indymedia, un appel à rassemblement en solidarité avec Théo, violé par un policier en France, et contre la police. Rassemblement à 18h, Place Bara (derrière la Gare du Midi) ce vendredi 17 février.

Mise à jour 17/2
19:45: La plupart des gens présents sur place ont été arrêtés avant le début de la manifestation. On ne sait pas exactement combien de personnes ont été arrêtées (peut-être une trentaine). Elles ont été transférées vers les casernes d’Etterbeek. La police était présente en force derrière la Gare du Midi, de nombreuses patrouilleuses et combis ainsi que plusieurs voitures banalisées. L’hélicoptère a également été sorti.

22.15: Le gros des arrêtés n’aurait pas été emmené aux casernes mais dans un autre commissariat. Comme d’habitude pour ce genre de manifestation, la police a arrêté au hasard et embarqué de nombreuses personnes qui passaient par là.

Rassemblement

Rassemblement

Un détachement de militaires a fait l’objet d’une attaque à la grenade dans la localité de Susumuco, sur la route Bogota-Villavicencio, mardi après-midi. Cette attaque a fait cinq blessées, dont quatre militaires: trois soldats et un lieutenant. L’attaque a été effectuée par des membres présumés de l’ELN qui circulaient à moto et ont jeté deux grenades. La grande route entre les deux villes a été fermée pendant quelques minutes. Cette attaque survient alors que les négociations de paix entre l’ELN et le gouvernement colombien se sont ouverte à Quito (voir notre article)

Barrage routier de l'armée colombienne

Barrage routier de l’armée colombienne

Quelques centaines de manifestants se sont rassemblés hier mercredi en fin de journée dans le nord de Paris pour dénoncer les violences policières en lien avec l’affaire Théo, donnant lieu à des quelques heurts avec les forces de l’ordre et des dégradations Sous le métro aérien Barbès, étroitement quadrillés par les forces de l’ordre et débordant sur la chaussée, des manifestants ont allumé des fumigènes, brûlé des poubelle, jeté des projectiles contre les policiers, qui ont chargé et en effectué des tirs nourris de gaz lacrymogènes. En scandant « tout le monde déteste la police » ou « la police est raciste », des groupes ont tenté à plusieurs reprises de quitter le carrefour Barbès pour partir en cortège, avant d’être refoulés au moyen de lacrymogènes. Des groupes de manifestants se sont alors dispersés du côté de République, entre le Cirque d’hiver et le quartier du Marais.

A Rouen, la manifestation a donné lieu à des affrontements se soldant par deux blessés légers et 21 interpellations. Des vitrines ont été brisées et de nombreuses poubelles incendiées. A Lille, une partie des 500 manifestants a prolongé le défilé en retournant dans des ruelles où ils ont provoqué quelques dégâts. Une jeune fille a été interpellée.

Les incidents à Barbès

Les incidents à Barbès

Accusé puis acquitté en Belgique dans la fameuse « affaire DHKP-C » entre 2005 et 2009, le révolutionnaire turco-néerlandais Musa Aşoğlu n’a pas fini d’être harcelé par les États alliés au régime turc. Ces dernières années, il était la cible d’une véritable chasse à l’homme organisée par la CIA sur le sol européen. Sa tête a été mise à prix pour 3 millions de dollars par les USA qui le présentent comme un dirigeant du DHKP-C, une organisation révolutionnaire qui s’est attaquée plusieurs fois aux intérêts américains en Turquie, mais aussi à l’oligarchie turque.

Contraint de vivre dans la clandestinité, Musa Aşoğlu aujourd’hui âgé de 55 ans, a finalement été capturé le 2 décembre dernier par la police allemande à Hambourg. Musa Aşoğlu est depuis incarcéré à la prison de Karlsruhe, sans avoir commis aucune infraction en Allemagne, uniquement sur base des dossiers des services anti-terroristes turcs, qui ont de lourds antécédents de dossiers construits à base de faux éhontés et de prétendus « aveux » extorqués sous la torture.

Musa Asoglu

Musa Asoglu

Soutenir Musa Aşoğlu, c’est soutenir la résistance contre le fascisme en Turquie, c’est dénoncer la collaboration des instances policières et judiciaires européennes avec les tortionnaires d’Ankara.

Programme d’actions la semaine prochaine à Bruxelles
Mardi 21 février de 14H00 à 16H00: Stand et distribution de tract place de la Monnaie
Mardi 21 février à 18H00: soirée de solidarité au Sacco-Vanzetti, avec informations, initiative culturelle et buffet turc
Mercredi 22 février à 10H00: Rassemblement place du Luxembourg
Mercredi 22 février de 17H00 à 19H00: Écrivons aux prisonniers politiques en Turquie, au Sacco-Vanzetti.

Un rassemblement pour Musa Asoglu en Allemagne

Un rassemblement pour Musa Asoglu en Allemagne

Dossier(s): Allemagne Archives

Des militants antifas se sont affrontés hier avec des policiers et des fascistes au palais de justice à Athènes, lors du procès contre le parti Aube Dorée poursuivi pour plusieurs crimes (y compris le meurtre en septembre 2013 du rappeur Pavlos Fyssa) faisant de lui une organisation criminelle. Parmi les éléments à charge, un concert de 2005 où étaient présents de nombreux dirigeants d’Aube Dorée, à l’occasion duquel était brandi un drapeau hitlérien et appelé à l’extermination des Juifs (voir ici la vidéo).

À 8h30 du matin donc, environ 50 antifascistes sont venus d’une station de métro à proximité du palais de justice, mais les policiers ont refusé de les laisser entrer, bien qu’il reste encore quelques sièges dans la salle d’audience. Entre 15 et 20 militants antifa étaient à l’intérieur du bâtiment, et quand les policiers ont laissé un groupe de fascistes. Les affrontements ont alors commencés, les policiers anti-émeute s’alliant aux fascistes pour repousser les antifas hors de la salle.

Les affrontements au Palais de justice d'Athènes

Les affrontements au Palais de justice d’Athènes

Dossier(s): Archives Grèce Tags: ,

Deux paramilitaires appartenant à la Force Spéciale Opérationnelle (STF) de la police de Chhattisgarh, force spécialisée dans la lutte anti-guérilla, ont été tués lors d’une fusillade avec des maoïstes dans la région de Bastar alors que leur unité menait une opération de ratissage dans la zone forestière Tumdiwal de Kondagoan. Ce même mercredi, un groupe de 7 maoïstes se sont rendus aux forces de sécurité dans le district de Singhbhum, avec à leur tête un commandant zonal, Kanhu Munda alias Mangal Ji, qui était activement recherché et sur la tête duquel les autorités avaient mis depuis longtemps une forte prime.

Guérilleros maoïstes

Guérilleros maoïstes

Des sas de contrôle automatisés des passeports intégrant une technologie de reconnaissance faciale, conçu par le groupe portugais Vision-Box, sont désormais opérationnels pour les Eurostar au départ de la Gare du Nord, à Paris. Les mêmes sas étaient utilisés à la gare Saint-Pancras de Londres depuis l’Euro 2016. Réservés aux citoyens européens majeurs disposant d’un passeport biométrique, les sas automatiques « vb i-match » vérifient l’identité du voyageur à l’aide de la technologie de reconnaissance faciale, le tout en quelques secondes. Le système intègre aussi la reconnaissance des empreintes digitales et de l’iris. Après Londres et Paris, Eurostar prévoit d’installer les mêmes sas à la gare de Bruxelles-Midi, mais n’est pas encore en mesure d’annoncer à quelle date.

Le nouveaux portiques

Le nouveaux portiques