Le tribunal régional de première instance de Toledo Ciitye a permis la liberté sous caution de Benito et Wilma Tiamzon, les principaux dirigeants emprisonnés du Parti communiste des Philippines, pour favoriser les pourparlers de paix entre le Front national démocratique des Philippines (FNDP) et le gouvernement philippin en Norvège. Le couple Tiamzon étaient parmi les 22 consultants du NDFP qui participeront aux pourparlers de paix à Oslo 20 au 27 août. Leur liberté provisoire est strictement liée à leur participation aux négociations de paix à Oslo, à compter d’août et jusqu’à six mois par la suite, ou dès que les négociations de paix ont abouties ou sont stoppées. La libération sous caution sera donc considérée comme terminée après que leur rôle dans les pourparlers de paix est terminée. Le couple Tiamzon avait été arrêté à Cebu en avril 2014 (voir notre article).

 Benito et Wilma Tiamzon

Benito et Wilma Tiamzon

38 étudiants de l’Ecole normale rurale de Cheran ont été arrêtés lundi après-midi suite au blocage, le matin, par environ 150 étudiants de différentes écoles de l’Etat, d’au moins deux tronçons de la route Siglo XXI (qui connecte le Michoacan au centre et à l’ouest du Mexique). Les normaliens se sont affrontés à la police d’État venu lever les barrages. 36 manifestants ont été arrêtés au kilomètre 347, à Ecuandureo, et deux autres sur la route de Patzcuaro. Après ces arrestations, un autre groupe a manifesté devant le bureau du procureur général, situé à Morelia et a incendié un camion. Le Gouverneur de l’Etat a averti que les élèves « seront traités comme des criminels parce qu’ils se comportent comme tel » et a déclaré que plusieurs d’entre eux étaient probablement en lien avec des « groupes criminels » et des « organisations de guérilla ». Son secrétaire a qualifié le blocage de la route « d’opération terroriste »…

Arrestations à Ecuandureo

Arrestations à Ecuandureo

Le FPLP a co-organisé aujourd’hui mardi, avec la Commission des Prisonniers et L’Union de la Jeunesse Progressiste Palestinienne de Gaza une manifestation devant le Centre français dans la ville de Gaza. La manifestation avait pour mot d’ordre la libération immédiate de Georges Abdallah et de Bilal Kayed qui entre aujourd’hui dans son 63ème jour de grève de la faim.

Le rassemblement à Gaza

Le rassemblement à Gaza

Un commandant maoïste a été abattu par la police à la frontière entre les état du Chhattisgarh et de l’Orissa ce mardi matin dans le village de Chandameta. Comme à l’accoutumée, la police a présenté cette mort comme le résultat d’une « fusillade » qui a duré « une heure » – alors qu’il semble une fois de plus qu’il s’agisse d’un exécution extra-judiciaire. Le maoïste tué était connu sous le pseudonyme de Arjun et commandait la milice de la zone de Chandmeta. Il était recherché notamment pour une attaque qui avait coûté la vie à cinq paramilitaires et à deux civiles.

La police du Chhattisgarh dans une opération anti-maoïste

La police du Chhattisgarh dans une opération anti-maoïste

Suite du feuilleton de cet été sur le site du Secours rouge, qui passe en revue quelques grands éléments de la culture politique anti-répression : causes célèbres, symboles connus, mobilisations historiques, événements fondateurs. La plus célèbre des barricades est celle édifiée à Paris le 5 juin 1832 rue de la Chanvrerie. Si Hugo n’avait pas magnifié sa résistance dans Les Misérables, nul n’en aurait entendu parler : l’insurrection manquée de juin 1832 restant de l’ombre de celles, victorieuses, de 1830 (chute du Charles X) et de 1848 (fin de la monarchie).

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L'assaut de la barricade

L’assaut de la barricade

La Direction contre le terrorisme (DRICOTE) de la police nationale péruvienne a arrêté un cadre de la guérilla maoïste activement recherché depuis plus de dix ans pour son activité dans le « groupe d’anéantissement n°2 » du Comité Régional Nord du PCP-SL. Tiquillahuanca Parra, alias « camarade Nelson », 42 ans, était notamment recherché pour une embuscade dans laquelle 17 policiers avaient été tués en 2006, dans la ville de Huallapampa (Piura). Tiquillahuanca Parra a été intercepté par des agents près du Jr. Pizarro y Junin (Trujillo). Il s’était engagé dans la guérilla à 17 ans. Son père était un révolutinonaire tué par la police.

Tiquillahuanca Parra, alias

Tiquillahuanca Parra, alias

Les quatre syndicalistes impliqués dans le confit social de l’hôpital de la Providence à Neuchâtel (un des hôpitaux vendus par le public au privé) ont été acquittés par la justice. Le procès avait commencé en janvier (voir notre article) Ils étaient accusés de violation de domicile et de diffamation par la Fondation de la Providence et le groupe de cliniques privées GSMN. Le tribunal a souligné l’atteinte au partenariat social qu’a constitué la dénonciation de collection collective de travail par l’employeur. Le grief de violation de domicile n’est pas retenu: Le droit de propriété est ici confronté au droit d’accès dans l’exercice de la lutte syndicale, droit reconnu dans certains cas par la jurisprudence fédérale.

Concernant la diffamation, les prévenus sont acquittés pour la plupart des propos reprochés (inscrits notamment sur des tracts). « Parodie de vote », « avec un revolver sur la tempe »: ainsi était décrit le vote organisé par la direction au sein du personnel, sur le rachat de l’hôpital par GSMN. « La précipitation du vote interpelle », a commenté la juge, et aucune proposition alternative n’était soumise aux sondés. Les syndicalistes pouvaient de bonne foi voir dans le comportement de l’employeur une pression sur les employés. Restent les termes « crapuleux » et « pratiques de gangsters », pour lesquels l’infraction est retenue, mais que la juge renonce à sanctionner. Le contexte tendu a favorisé des propos outranciers de part et d’autre, a-t-elle souligné.

Piquet syndical devant l'hôpital de la Providence

Piquet syndical devant l’hôpital de la Providence

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Une attaque à la voiture piégée a dévasté un poste de contrôle de police de Şükürlü, sur l’autoroute reliant Diyarbakir à Batman. Quatre policiers (dont le commandant de l’unité) et deux civils ont été tués, cinq policiers et vingt civils ont été blessés. Le poste de police a été réduit en un tas de décombres par l’explosion qui a creusé un cratère de dix mètre de diamètre et de 5 mètres de profondeur. L’autoroute est coupée à la circulation et une opération de ratissage est cours.

Ce qui reste du bâtiment policier

Ce qui reste du bâtiment policier

Dans la matinée du lundi 8 août à Alto Hospicio, dans la région de Tarapacá, au nord du Chili, une énorme opération d’expulsion de 1.300 familles a abouti à des affrontements sérieux entre les occupants et 300 carabiniers. Des barricades ont été érigées, les carabiniers ont été caillassés, mais l’expulsion n’a pas pu être empêchée. Treize personnes ont été arrêtées et au moins 17 ont été blessées. Pendant ce temps-là, une entreprise de BTP se chargeait de la démolition des logements situés sur le terrain où un nouvel hôpital est censé être construit.

Les affrontements à Alto Hospicio

Les affrontements à Alto Hospicio

Un détachement de la 14e Brigade (7e Division) de l’armée gouvernementale a capturé un commandant de l’ELN connu sous le nom de « Duber », membres de la commission du Front « Capitan Mauricio » de l’ELN. « Duber » était recherché pour de nombreuses opérations de l’ELN dans les municipalités de Cáceres, El Bagre, Remedios, Taraza, Vegachi, Yarumal et Saragosse. Les militaires de la 14e Brigade ont aussi capturé « Jaime Muelas » dans la municipalité de Remedios, cadre de la compagnie « María Eugenia Vega » de l’ELN. Il était également sous le coup de plusieurs mandats d’arrêt.

Capture de

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