Sur les parkings de la caserne de la police d’Anvers au Noorderlaan, cinq combis et cinq voitures personnelles de policiers ont été sabotés. Des clous avaient été placés sur les pneus des combis pour que les pneus se dégonflent en roulant. Les voitures privées des policiers avaient été sabotées en enlevant les boulons des pneus. En conduisant sa voiture, un policier a remarqué le sabotage (avant de faire un accident) et a averti ses collègues. Le(s) saboteur(s) ont pénétrés sur ce terrain bien surveillé en esquivant la vidéosurveillance et en coupant un trou dans le grillage.


Le 6 juin dernier, le prisonnier maoïste Kobad Ghandy a mis un terme à la grève de la faim qu’il avait entamée le 1er juin (lire notre article). Il a pris cette décision suite à une ordonnance du tribunal ordonnant aux autorités pénitentiaires de lui fournir un accès aux équipements de premières nécessités ainsi que des soins de santé adéquats. L’homme, souffrant et âgé de 68 ans avait entamé sa grève pour dénoncer l’attitude des fonctionnaires de la prison et leur adoption ‘d’une méthode de harcèlement’ visant à détruire sa santé, principalement par le biais des transferts répétés de cellule en cellule ainsi que la privation de nécessités de base telles que des médicaments, de l’eau chaude, d’un lit, etc.

Kobad Ghandy

Kobad Ghandy

Des anarchistes ont sabotés les voies ferrées de la compagnie BNSF (Burlington Northern and Santa Fe Railway), très empruntées par les trains de transport de charbon. Un déraillement de 31 wagons de charbon a eu lieu sur une portion de voie de la région de Mace Creek, dans la partie nord-ouest de l’État du Missouri. Les porte-paroles de la BNSF ont indiqué qu’une partie des rails a été retirée et que le traffic ferroviaire en sera affecté pendant plusieurs jours. Selon le communiqué: « Cette action a été organisée en solidarité avec le prisonnier anarchiste Marius Mason, condamné à une longue peine, et avec Eric King, qui est en attente d’un procès prévu le 13 juillet 2015, sous l’accusation d’avoir lancé un engin incendiaire éteint à travers les vitres du bureau d’un politicien du Missouri. Cette action a été menée en solidarité avec tous les prisonniers, et pour la défense des ressources de notre Planète utilisées pour nous éliminer. Elle a été menée pour celles et ceux rendu-e-s malades, tué-e-s et rongé-e-s par le cancer par les forces du capitalisme. »

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Adelberto Silva, Rosanna Cabusao et Isidro de Lima, membres du Front national démocratique des Philippines (FNDP), ont été arrêtés 1 juin. Le FNDP est une organisation qui représente le « gouvernement démocratique populaire » (dirigé par le Parti communiste des Philippines) dans les négociations de paix avec le gouvernement philippin. Ces négociation aujourd’hui au point mort et ces trois arrestations visent à en torpiller la possible reprise. Les accusations de la police (la découverte d’une grenade chez chacun d’entre eux relève clairement d’un montage policier.

Conformément à l’Accord conjoint sur les garanties de sécurité et d’immunité qui a été signé par les régimes précédents Philippines avec le FNDP, en tant que négociateurs, Adelberto Silva, Rosanna Cabusao et Isidro de Lima Silva devaient être protégé contre toute arrestation, détention, surveillance, harcèlement, recherche et autres mesures punitives. Ces arrestations font suites à celles de Roberto Saluta, Benito Tiamzon et Wilma Autriche-Tiamzon, ce qui à 16 le nombre de négociateurs arrêtés et emprisonnés par le régime Aquino.

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Un combat entre des membres des forces de sécurité et des guérilleros maoïstes sur la frontière entre les districts de Palamau et de Latehar (Jharkhand) a entrainé la découverte et la saisie d’une grosse quantité de matériel de combat. Le commissaire de police local a déclaré que la fusillade entre les deux camps avait commencé mercredi vers 6 heures du matin, mais qu’il semblerait qu’elle n’ait fait aucune victime de part et d’autre. Par contre, un grand nombre de détonateurs, des cartouches, du fil électrique, du matériel destiné à la confection d’explosifs ont été découverts durant l’opération de ratissage qui a suivi le combat.

Par ailleurs, toujours dans le Jharkhand, un rapport en provenance du district de Khunti fait état de l’arrestation de trois maoïstes au cours d’une descente organisée mardi. Une équipe de policiers avait été envoyée à proximité du barrage de Sosoguti après que le commissaire ait été informé de la présence d’une brigade de guérilleros à proximité. Trois d’entre eux ont été interpellés tandis que quatre autres sont parvenus à battre en retraite. Un fusil INSAS, saisi à un soldat de la CRPF durant un combat dans la jungle de Jorko en 2008, un chargeur, deux pistolets, quelques cartouches et d’autres choses telles que de la littérature maoïste ont été saisis.

Un syndicaliste genevois, Yves Mugny, vient d’être condamné, via une ordonnance pénale du Parquet, pour violation de domicile. Les faits ont eu lieu le 30 et le 31 octobre, selon l’ordonnance. Yves Mugny, représentant du personnel, distribuait des tracts invitant le personnel à une assemblée générale du syndicat Unia. Une action qui lui a valu de se retrouver sous le coup d’une plainte pénale déposée par la société propriétaire des lieux, qui exploite aussi les restaurants.

Yves Mugny a écopé de 10 jours-amende avec sursis, et doit s’acquitter de frais de procédure. Les restaurants des EMS sont bien ouverts au public «Mais cette ouverture doit se comprendre de manière restrictive, écrit la magistrate, à savoir la possibilité pour des tiers de venir avec des résidents.» Le syndicaliste a fait opposition à cette condamnation. Ce recours signifie que le prévenu pourrait être jugé, cette fois en audience publique, devant le Tribunal de police.

Yves Mugny

Yves Mugny

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Le ‘Schedule Seven’ est un pouvoir qui a été donné à la police britannique par le Terrorism Act en l’an 2000. Jusqu’à présent utilisées contre les Musulmans, la police britannique commence maintenant à utiliser ce régime d’interrogatoire pour interroger les militants anarchistes (ou suspectés de l’être) lorsqu’ils entrent ou sortent du pays. La particularité de Schedule 7 est que la personne qui est interrogée via ce règlement n’a pas le droit de garder le silence. Être silencieux peut donc coûter un maximum de 3 mois de prison et/ou une amende. De plus, tous les effets d’une personne qui passerait la frontière et serait interrogée via Schedule 7 peuvent être fouillés, ceci inclut le matériel informatique (téléphone et son contenu,…), des prélèvements ADN et prises de photo peuvent avoir lieu sans le consentement de la personne interrogée.

Il faut donc être bien conscient de la situation dans laquelle on se trouve, il y en a 3 possibles : le banal interrogatoire de douane, l’interrogatoire Schedule 7 et la détention Schedule 7. Lors d’un banal interrogatoire de douane, on peut être interrogé pendant une heure (et refuser de répondre aux questions), et détenu pendant 6 heures. Lors d’un interrogatoire Schedule 7, on peut demander la présence d’un avocat, la police peut refuser l’avocat (en le justifiant) et cet avocat sera aux frais de l’interrogé (ce problème peut être résolu, voir tout en bas), enfin on peut ne pas répondre à des questions concernant d’autres personnes (la police n’a pas le droit de les poser mais ne se gène pas). Enfin, lors d’une détention Schedule 7, la personne interrogée peut être détenue pendant 6 heures, elle a droit a un avocat qu’elle n’a pas à payer. Techniquement, la police ne peut pas commencer à poser des questions avant l’arrivée de l’avocat, sauf si cela « porte préjudice à l’examination ». La personne interrogée a le droit de recevoir une notice explicative sur Schedule 7, le droit de tenir quelqu’un informé de sa détention. Enfin, si la personne interrogée n’est pas britannique, la police doit confirmer la détention de l’interrogé si l’ambassade étrangère lui demande.

L’Anarchist Black Cross donne les coordonnées d’avocats qu’elle conseille sur son site internet, ainsi que plus d’informations sur Schedule Seven. C’est là.

Schedule Seven

Schedule Seven

Le Salon de l’aéronautique et de l’espace du Bourget est l’occasion pour les professionnels du secteur de montrer leurs dernières nouveautés. Parmi les avions et drones, le groupe d’électronique français Thales a présenté le Boarding Pass Control System, un système permettant de « fluidifier et sécuriser » les opérations de contrôle d’identité des passagers. Ce système est constitué de deux appareils. Le premier est installé en lieu et place des guichets d’enregistrement. Il scanne le passeport et imprime la carte d’embarquement mais enregistre aussi le visage et l’iris du passager. Il partage ensuite ces informations avec les autres ordinateurs de l’aéroport comme on le voit dans cette vidéo.

La justice espagnole demande au Vénézuela l’extradition d’un ancien prisonnier d’ETA, Jose Ignacio de Juana Chaos, recherché pour apologie du terrorisme. Juana, qui a passé 21 ans en prison pour son action dans ETA, avait été libéré de prison en 2008. Une enquête pour apologie du terrorisme a été ouverte le jour même de sa sortie de prison, le 2 août 2008. Ce jour-là, un groupe de jeunes ont manifesté à Bilbao, coupé une rue, arboré des banderoles de soutien aux prisonniers de l’ETA. Dans cette action, les jeunes ont lu une lettre de de Juana où celui-ci appelait (utilisant une expression basque) à « Aurrera Bolie » (« aller de l’avant avec le ballon »). Cela a été interprétée par la justice comme un appel à la poursuite de la lutte armée.

Juana a quitté l’Espagne en novembre 2008 après avoir refusé de témoigner dans cette affaire. Il a été arrêté à Belfast (Irlande du Nord), mais s’est échappé à nouveau lorsque le Royaume-Uni a accepté de le livrer à l’Espagne en mars 2010. Il vivait depuis au Vénézuela, dans la ville côtière de Chichiriviche.

Jose Ignacio de Juana Chaos, lors de son interpellation en Irlande

Jose Ignacio de Juana Chaos, lors de son interpellation en Irlande

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Mercredi, dans une zone rurale de Cartagena del Chairá (province du Caqueta), quatre soldats ont été tués et quatre autres blessés. Les militaires, appartenant à la 22e brigade de l’armée, effectuaient une patrouille lorsqu’ils sont tombés dans un terrain piégé où les combattants des FARC ont activé des IED à leur passage. Par ailleurs, deux explosions ont crevé, dans la nuit de mardi, l’oléoduc Caño Limon-Coveñas, le second du pays avec une longueur totale de 780 km, dans la province de Norte de Santander.

Combattants des FARC

Combattants des FARC