Les autorités bahreïnies ont procédé à l’arrestation de militantes accusées de préparer « un référendum hostile au régime » le jour des élections législatives prévues samedi et boycottées par l’opposition. Au total, 13 femmes ont été arrêtées, dont deux ont été ensuite relâchées, alors que les 11 autres ont été placées en garde à vue pour une semaine après avoir été « accusées par le ministère de l’Intérieur de préparer un référendum hostile au régime, le jour du scrutin législatif ». Les opposants, réclament depuis février 2011 des réformes incluant une véritable monarchie constitutionnelle qui réduirait les pouvoirs de la famille régnante.

Des manifestants palestiniens se sont rassemblés à Ramallah, en Cisjordanie, et se sont dirigés vers la barrière qui sépare la Cisjordanie de Jérusalem. Ils sont entrés dans la zone de l’aéroport de Qalandia après avoir grimpé le mur et coupé la clôture qui entoure la zone de l’aéroport, tout en brandissant des drapeaux palestiniens. Les manifestants se sont ensuite dirigés vers le village d’Hezma dans la banlieue de Jérusalem et se sont affrontés avec des soldats israéliens, qui ont tiré des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc sur eux. Plusieurs Palestiniens ont été blessés.

Plusieurs squats ont été expulsé à Lyon les deux dernières semaines d’octobre: le Rock’N’Roll Vengeance, le CSAO Le Harraga, Chez Mémé, le Radar et et d’autres squats sans nom. Alors que le tribunal avait accordé la trêve hivernale pour certains d’entre-eux, la préfecture a attendu sournoisement les derniers jours pour agir. Les personnes ont ainsi été maintenues dans leurs lieux d’habitation, espérant obtenir la trêve au lieu d’ouvrir d’autres lieux vides.

D’autres squats ont été quant à eux expulsés de manière illégale, alors que les personnes étaient sur les lieux depuis bien plus de 48h, empêchant ainsi toute procédure administrative qui leur aurait permis de passer l’hiver au chaud. Une fois expulsés, les habitants se sont aussi vu traqués jusqu’aux portes de leur nouvelle maison. Les autorités n’ont pas hésité à mobiliser plusieurs camions de CRS pour essayer de déloger des personnes bénéficiant d’un bail précaire.

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Les militaires péruviens a arrêté jeudi quatre personnes dont deux membres présumés du PCP-SL, lorsqu’une patrouille militaire a intercepté un véhicule occupé par quatre personnes après minuit, jeudi, sur une route près de la ville de Panti Tincuy dans la province de Huanta. Une courte fusillade a opposé les occupants du véhicule avec les militaires. Les militaires ont récupéré deux fusils et un pistolet.

Lors de la célébration annuelle de Saint-Nicolas qui avait lieu à Gouda, 90 personnes ont été arrêtées (manifestation non-autorisée et trouble à l’ordre public) et ont reçu une amende de 200€. Depuis plusieurs années, des manifestations ont lieu aux Pays-Bas et en Belgique au sujet de la symbolique raciste et colonialiste du Père Fouettard (Zwarte Piet).

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Rasmea Odeh a été emprisonnée à Chicago ce 10 novembre pour ‘Fraude à l’Immigration’, elle est accusée d’avoir tenté de dissimuler sa précédente détention en Israël. Rasmea Odeh est une Palestinienne née en 1947, elle avait été arrêtée en 1969 et condamnée à la prison à vie en Israël pour avoir avoué sous la torture deux attentats à la bombe à Jérusalem. Elle fût relâchée en 1980 suite à un échange de prisonniers entre Israël et le FPLP. Elle a ensuite migré vers la Jordanie, puis vers les Etats-Unis en 1995 où elle a reçut la nationalité américaine. Selon les autorités américaines, Rasmea aurait nié avoir été condamnée dans le passé (ce qui constitue un refus de droit d’asile). Rasmea risque donc 10 ans de prisons, la déchéance de sa nationalité américaine et surtout l’expulsion vers un territoire administré par l’état israëlien où elle devrait purger sa peine. A Chicago, Rasmea est co-présidente du Réseau d’Action Arabo-Américain. Plusieurs manifestations ont eu lieu, aux Etats-Unis, notamment à New-York City, Salt Lake City et à Chicago.

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Deux anarchistes québécoises, Fallon Poisson et Amélie Pelletier ont été condamnées à 10 ans de prisons pour deux attaques incendiaires au cocktail molotov, contre un concessionnaire Nissan et contre un bâtiment de l’état. La peine est très lourde puisque les actions ont causé assez peu de dommages, les deux militantes qui sont incarcérées à Mexico depuis janvier 2014 ont donc bon espoir que la peine soit réduite.

Affiche solidaire

Affiche solidaire

Soirée contre la construction d’une maxi-prison à Bruxelles et contre les prisons de type C en Grèce. Ce samedi 15 novembre à partir à La zone, 42 Quai de l’Ourthe, 4020 Liège. Les bénéfices seront pour les caisses de soutien bruxelloise, liégeoise et grecque.

PROGRAMME : 15h30 : présentation du projet de construction de la maxi-prison de Haren. 17h : présentation du projet de mise en place de prison de haute sécurité de type C pour militant en Grèce. 18h : présentation de la caisse de soutien La brêche. 18h30-19h30 : Repas vegan prix libre. 20h début des concerts (prix: 5 euros) : Les Anonymes, Nos vices, Mangouste, MGR metagore ’microglycerime’, Speira (Grèce).

La ville d’Anvers déploiera au cours de la législature un réseau de caméras de surveillance. Une note stratégique a été validée vendredi par le collège des bourgmestre et échevins. Il s’agira de mettre en oeuvre une politique intégrée permettant aux différents services communaux et à la police de coopérer.

D’après les autorités communales, aucune politique cohérente ne régissait jusqu’à présent le placement de caméras de sécurité. A l’avenir, l’installation et l’utilisation de nouvelles caméras fera l’objet d’une concertation entre la police, où un manager spécifique a été désigné récemment, et les autres services communaux. Des partenaires externes seront invités à participer à cette nouvelle politique. De Lijn, la SNCB ou le centre diamantaire AWDC – dont les caméras sont déjà reliées à la police – pourront se joindre au projet. Les autorités anversoises veulent aussi augmenter le nombre de caméras dans les rues.

Des policiers bruxellois aidés par leurs collègues anversois auraient identifié une dizaine de dockers anversois soupçonnés d’avoir participé aux affrontements lors de la manifestation syndicale nationale du 6 novembre dernier à Bruxelles. Des arrestations seraient imminentes. De gros moyens sont déployés pour retrouver les auteurs des actes violents survenus ce jour-là.