Mercredi 22 mai, 300 policiers allemands ont mené une opération d’envergure nationale contre la gauche révolutionnaire: 21 perquisitions ont été menée dans le cadre d’un dossier pour « appartenance à une organisation criminelle » (§ 129) à Stuttgart, Berlin et Magdebourg. 9 personnes sonr accusées d’appartenir ou de soutenir les organisations « Gauche Révolutionnaire », « Cellules d’Action Révolutionnaire » (Revolutionären Aktionszellen, RAZ) et la revue clandestine « Radikal ». Les Cellules d’Action Révolutionnaire ont revendiqué plusieurs incendies à Berlin depuis 2008, notament contre des tribunaux, des agences pour l’emploi, et des administrations diverses. « Ollie », un camarade qui avait été condamné dans le dossier « Militante Gruppe », est maintenu en prison suite à cette dernière opération.

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Alors que la capacité opérationnelle des prisons est de 57.235 places, il y a actuellement 67.839 personnes incarcérées en France. Le taux d’occupation atteint donc 118,5%, ce qui est davantage qu’en décembre 2012, date du précédent ‘record’ du nombre de détenus. En outre, début mai, le nombre de détenus mineurs était de 771, ce qui est également un ‘record’.

Potluri Kranti, alias Bhavani, une maoïste récemment poursuive dans le cadre de plusieurs attaques contre des biens du gouvernement et des membres des forces de sécurité dans l’Odisha a été arrêtée à Guntur, dans le district du même nom (Andhra Pradesh). Elle a été capturée mardi par une équipe de police qui venait du district de Malkangiri (Odisha). Poursuivie dans 18 affaires distinctes, elle a été acquittée pour toutes sauf une. Elle avait récemment été libérée de la prison centrale de Visakhapatnam et a donc été replacée en détention.

Un grosse vingtaine de personnes se sont rassemblées cet après-midi devant la Bourse pour réclamer la libération d’Hatice Duman et Gülüzar Erman, à l’appel du SR, du Comité de solidarité avec les prisonniers politiques et de l’Union des Femmes Socialistes (SKB). Quelques centaines de tracts ont été distribués aux passants.

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En novembre 1012, cinq syndicalistes avaient été condamnés pour ‘dégradation en réunion’ mais dispensés de peine par la cour d’appel de Lyon. Ils ont été reconnus coupables d’avoir taggé des slogans lors d’une manifestation contre la réforme des retraites en 2010. Hier, tous étaient convoqués au commissariat pour être inscrits au Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg). Ils s’y sont rendus, mais pour préciser qu’ils refusaient de remettre leur ADN. Ce matin, à 6h30, la police s’est rendue au domicile de chacun pour les perquisitionner et pour arrêter les syndicalistes. Trois d’entre eux n’étaient pas chez eux et sont actuellement recherchés par les autorités. Les deux autres ont été placés en garde à vue.

Maria Alekhina, qui a entamé mercredi une grève de la faim pour dénoncer le refus des autorités pour qu’elle soit présente au tribunal, s’est vue refuser sa demande de libération anticipée. Tout comme Nadejda Tolokonnekova qui avait vu sa demande rejetée en avril, elle restera incarcérée. Toutes deux ont été condamnées en août 2012 à deux ans de camp pour ‘hooliganisme’ et ‘incitation à la haine religieuse’ après avoir chanté une ‘prière punk’ dans la cathédrale Christ-Sauveur de Moscou.

Tôt ce matin, des maoïstes ont pris d’assaut deux camps de la police au Chhattisgarh. Les guérilleros ont attaqué les membres de la Chhattisgarh Armed Force (CAF) dans les camps de Minpa et de Burkapal dans le district de Sukma. Dans les deux cas, une fusillade d’une heure a opposé les deux parties, ne faisant aucun blessé de part et d’autre, les maoïstes parvenant à battre en retraite dans les forêts avoisinants les deux camps.

Arrêtée en février 2012 pour avoir chanté une ‘prière punk’, en compagnie de deux autres membres de son groupe, dans une cathédrale de Moscou et condamnée en août 2012 pour ‘hooliganisme’ et ‘incitation à la haine religieuse’, Maria Alekhina purge actuellement sa peine de deux ans de camp. Elle a récemment introduit une demande de libération anticipée dont l’examen a commencé ce matin au tribunal de Berezniki, dans l’Oural. La justice ayant refusé qu’elle assiste à l’audience, la prisonnière a déclaré ce matin qu’elle entamait une grève de la faim pour dénoncer ce refus de participation. En avril dernier, Nadejda Tolokonnikova, également condamnée à deux ans de camp pour les mêmes faits s’était vue refuser une demande de libération conditionnelle, le tribunal estimant qu’elle ne s’était pas repentie et qu’elle avait eu des réprimandes pendant sa détention.

Maria Alekhina