Depuis deux ans, les étudiants chiliens se battent pour obtenir une réforme de l’éducation. Ils dénoncent un système injuste et trop cher pour la majorité des Chiliens. Il n’existe par exemple, aucune université gratuite au Chili. Chacune de leur manifestation, toujours massivement suivie, dans la capitale a été invariablement réprimée par les autorités. Hier, quelques 80.000 personnes sont descendues dans les rues de Santiago alors que des manifestations se déroulaient simultanément à Valparaiso, Concepcion, Temuco et Valdivia. A Santiago, la police anti-émeute déployée en force a utilisé des canons à eau et du gaz lacrymogène pour disperser la foule. En réponse, elle a reçu de jets de cocktails Molotov et de peinture.

Policiers anti-émeutes à Santiago

Policiers anti-émeutes à Santiago

Raoul Fuentes Villota avait été arrêté à la mi-novembre à Liverpool en vertu d’un mandat d’arrêt européen. Suspecté d’appartenir à l’ETA, il est réclamé par Madrid pour, entre autres, ‘tentative d’assassinat’, ‘appartenance à une bande armée’, ‘possession d’armes’ et ‘possession d’explosifs’. Au moment de son arrestation, cela faisait 17 ans qu’il vivait dans la clandestinité en Grande-Bretagne après ne pas s’être présenté à une audience judiciaire en 1995 dans le cadre d’une affaire de fusillade attribuée à l’ETA. Hier, un tribunal britannique a ordonné son extradition vers l’Espagne. Les avocats de Fuentes Villota ont immédiatement annoncé leur intention de faire appel. Ils font notamment valoir le fait que l’etarra présumé n’aurait pas un procès équitable en Espagne, mettant en avant le fait qu’ils ait déjà été torturé durant sa détention en juin 1991.

Raul Angel Fuentes Villotta

Raul Angel Fuentes Villotta

La police a annoncé avoir arrêté un commandant régional du CPI(maoïste) mardi dans le district de Rayagade (Odisha). Identifié comme étant Gameli China Mohan Rao, 25 ans, il serait membre de la division Koraput-Srikakulam du parti. Les autorités l’accusent d’avoir été impliqué dans la capture d’un fonctionnaire gouvernemental en mars de l’année dernière ainsi que dans treize affaires de meurtres. Il a été interpellé durant une opération anti-maoïste au cours de laquelle les forces de sécurité ont saisi en sa possession plusieurs armes dont un pistolet de fabrication belge, des munitions et trois kilos de nitrate d’ammonium.

Bea Etxebarria avait été arrêtée le 1er mars 2011 par la Guardia Civil sous l’accusation d’être une militante d’ETA. Elle a été torturée pendant plusieurs jours dans une caserne (coups, étouffements, injections non identifiées, introduction d’objets dans l’anus et le vagin, etc.). Le Comité Européen de prévention de la Torture vient de reconnaître l’authenticité des faits.
[
Le site du comité->http://www.cpt.coe.int/fr/default.htm]

PrivacyBox avait été conçu pour offrir, essentiellement aux journalistes, bloggers et autres auteurs de publications diverses, la possibilité de proposer à leurs interlocuteurs des formulaires de contact anonymes, qui demeurent par ailleurs impossibles à tracer. Dans sa charte de confidentialité, PrivacyBox précisait avoir été «fait pour garantir une utilisation anonyme (et) maintenir l’échange de données libre», et qu’il ne conservait «aucune information à propos des destinateurs et destinataires des messages».

La German Privacy Foundation (GPF), qui avait lancé PrivacyBox en 2008, vient d’annoncer que le site n’était « conceptuellement et techniquement plus à jour » et qu’il allait donc bientôt fermer, faute de ressources pour développer un nouveau service. Le développeur de PrivacyBox a de son côté expliqué qu’il était tout à fait possible de mettre le code (OpenSource) à jour, mais qu’il avait décidé d’abandonner le projet parce qu’il soupçonnait le co-administrateur de PrivacyBox que la GPF lui avait imposé de travailler, sous le nom de code « Sysiphos », en tant qu’informateur voire employé, pour les services de renseignement allemand…

A noter que des #Anonymous viennent de lancer AnonBox, avec pour objectif de lancer un nouveau PrivacyBox, à partir de son code (OpenSource) (Perl + CGI). Vu l’histoire de PrivacyBox, et ce pour quoi le service a décidé de fermer, reste donc à savoir si le code source peut être validé et amélioré, puis à trouver des serveurs, et administrateurs, de confiance pour les héberger.

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Débuté mardi dernier, c’est devant le tribunal que va se poursuivre le conflit opposant les grévistes et la direction du magasin Carrefour de Sainte-Suzanne (Réunion). Trente employés se sont vus remettre lundi soir par huissier une assignation à comparaître vendredi matin. La direction compte obtenir « sans délai » la levée des piquets de grève devant les entrées de la grande surface et ainsi le libre accès aux bâtiments sous astreinte dans le cas contraire du paiement d’une amende de 5.000 euros par personne et par infraction constatée et possible recours à la force publique.

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Jusqu’à 20 000 partisans de l’opposition russe ont manifesté lundi pour démontrer leur colère contre le Kremlin et exiger la libération de prisonniers politiques. Il y a exactement un an, une manifestation au même endroit à la veille de l’investiture de Poutine pour son troisième mandat s’était terminée par des affrontements entre la police et les manifestants.

Les participants à la manifestation de lundi — qui s’est déroulée dans le calme et sous haute surveillance policière — ont exhorté les autorités de libérer plus d’une vingtaine de personnes qui font face à des accusations criminelles en raison de leur participation à la manifestation de l’an dernier.
Depuis que M. Poutine a repris la présidence, les autorités ont lancé des procédures criminelles contre des militants de l’opposition et le Parlement a voté plusieurs lois répressives qui ont fait fortement augmenter les amendes pour la participation à des manifestations non autorisées.

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Tôt ce matin, une brigade composée d’environ 25 guérilleros a pris d’assaut un bâtiment gouvernemental situé dans le village de Kyong, dans le district de Malkangiri (Odisha). Ceux-ci ont fait exploser de multiples mines terrestres, endommageant sérieusement l’immeuble. Ils ont également mis le feu à des documents et à du matériel avant de battre en retraite. L’attaque s’est déroulée assez tôt pour que personne ne se trouve déjà dans le bâtiment.

Près de 2000 personnes ont défilé samedi à Laâyoune, la plus grande ville du Sahara occidental, dans ce que les autorités locales ont qualifié de plus grosse mobilisation de ces dernières années pour réclamer leur indépendance. Les forces de l’ordre sont violemment intervenue à l’issue du rassemblement. Des dizaines de manifestants ont été blessés alors que les autorités ont fait état de 21 policiers blessés. Dimanche, de nombreux rassemblements ont eu lieu dans diverses villes du Sahara occidental, y compris à Smara où les militants avaient érigé des barricades dans les rues. Les forces de sécurité ont tenté de disperser la foule, blessant là aussi de nombreuses personnes. 17 policiers auraient été blessés. Déjà à la fin du mois d’avril, une manifestation sahraouie avait été violemment réprimée alors que la population dénonçait le prolongement du mandat de la mission de l’ONU dans la région.