Jeudi, des assaillants masqués ont attaqué le bureau central d’Athènes du Ministre de la Justice adjoint Apostolos Katsifaras. Les assaillants sont entrés dans les bureaux de Katsifaras dans le quartier d’Exarchia. Ils ont sérieusement blessé son secrétaire et un autre employé. Les assaillant ont attaqué le matériel de bureau avec des barres et des marteaux, et ont laissé des tracts anarchistes sur place. Cinq hommes ont été arrêtés à la suite de l’attaque, mais ils ont été libérés faute d’éléments à charge. En novembre dernier, les bureaux de Katsifaras avaient déjà été la cible d’une attaque incendiaire.

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Le groupe de travail ‘BNG’ (Banque de données nationale générale) devrait produire pour juin un projet de loi et un arrêté royal relatif aux fichiers policiers. Ce groupe est composé de représentants du Collège des procureurs généraux, des parquets, des polices fédérales et locales et du centre de crise et le texte devrait être déposé sur la table du gouvernement Leterme II ‘d’ici l’été‘, assure le cabinet du ministre de la Justice, Stefan De Clerck.

Les 40.000 policiers locaux et fédéraux recueillent, traitent et stockent déjà une multitude de données à caractère personnel. Ces informations, parfois très sensibles, sont enregistrées dans la BNG. Celle-ci contient déjà plus de 11 millions de ‘faits concrets’, 1,6 million de personnes, 1,8 million de véhicules, 15.000 organisations, etc. Certaines sont superflues, dépassées ou carrément faussse. Car le système est loin d’être infaillible. Problèmes de mise à jour, encodages disparates (papier ou électronique), consultations abusives… La BNG fait l’objet régulièrement de plaintes (Comité P ou R, Inspection générale, Commission de la vie privée…). Ce fichage des biens et des personnes est jusqu’à présent encadré par une simple circulaire (dite ‘MFO-3’). La loi sur la fonction de police du 5 août 1992 permet aux forces de l’ordre d’exploiter ces données personnelles si celles-ci présentent un ‘intérêt concret‘. Mais ce concept est vague, de l’avis même des experts.

En 2008, l’avant-projet d’arrêté royal porté par les ex-ministres Dewael (VLD) et Vandeurzen (CD&V) avait suscité une vague de protestations (Ordre des barreaux, LDH, CAL, Mrax…) et suscité un gros débat au Parlement. Obligeant le ministre actuel à revoir sa copie. Le texte permettait de traiter des données aussi sensibles que la race, les opinions politiques, les appartenances religieuses ou philosophique, la santé physique et psychiques, l’orientation sexuelle, etc. Celui-ci visait tout citoyen ‘de plus de 14 ans‘; tout membre ‘d’un groupement présentant un intérêt particulier pour l’ordre public‘, etc. Autant d’éléments que la police souhaite acquérir.

La Cour Suprême des Etats-unis s’est réunie le 15 janvier pour statuer sur le cas de Mumia Abu-Jamal. En cas de confirmation de la condamnation à mort,celle-ci risque d’être mise très rapidement à exécution. Soit la Cour Suprême confirme la condamnation à mort – ce qui est fort probable – , soit elle commue cette sentence en une peine de prison à vie. Si la peine de mort est confirmée, le procureur de Philadelphie pourrait ordonner très rapidement l’exécution de Mumia. L’ensemble des recours juridiques ayant été épuisés, les soutiens internationaux en appellent désormais au président américain par le biais d’une pétition. En décembre, les 10.000 premières signatures recueillies en France ont été déposées à l’ambassade des Etats-unis à Paris. Chaque mercredi de 18h à 20h a lieu un rassemblement Place de la Concorde devant le consulat des Etats-unis. Partout dans le monde, les nombreux soutiens de Mumia Abu-Jamal se tiennent prêts pour des actions de protestation.

Mumia menotté en prison

Mumia menotté en prison

Lire notre dossier sur l’affaire Mumia Abu Jamal

Il semblerait qu’une responsable maoïste, qui est aussi l’épouse du leader maoïste le plus recherché d’Orissa, Sabyasachi Panda, ai été arrêtée ce vendredi lors d’une offensive policière de grande envergure. Subhashree Panda, alias Mili serait chargée de la récolte des fonds pour le Parti dans le dalam de Vamsadhara dirigé par son mari. Elle aurait été arrêtée par une équipe du Special Operation Group, force de police spécialement créée dans l’Orissa pour mener des opérations anti-maoïstes. Immédiatement, Mili aurait été emmenée au commissariat de Mahila, puis sous haute escorte, conduite vers un lieu inconnu pour interrogatoire.

À l’appel de la CAR de Corsica Libera, un rassemblement a été organisé hier soir, devant le commissariat de Bastia. Cette manifestation faisait suite à l’interpellation d’une dizaine de militants nationalistes dans le cadre de l’enquête sur l’attentat de Vescovato, en juillet 2009. Placés en garde à vue tout d’abord à Borgo, cinq d’entre eux ont été remis en liberté tandis que les cinq autres ont été transférés à Paris, où les gardes à vue se poursuivent.

Des incidents ont éclaté peu après 19h, à la fin du rassemblement et des projectiles ont été tirés sur les forces de l’ordre qui ont riposté au moyen de gaz lacrymogènes. Quelques dizaines de manifestants, les visages dissimulés, se sont ensuite déplacés vers la place Saint-Nicolas et un cocktail Molotov a été jeté contre le Trésor public. Les sapeurs-pompiers ont dû intervenir pour éteindre plusieurs petits incendies que les manifestants avaient allumés notamment sur le boulevard Paoli. Le Crédit Mutuel a été pris pour cible et l’établissement bancaire s’est embrasé après le jet d’un cocktail Molotov.

Manifestation à Bastia

Manifestation à Bastia

Elena, pour Elektronischer Entgeldnachweiss (attestation électronique de revenus) est le dernier projet de fichier en date en Allemagne et a été lancé le 1er janvier dernier. L’objectif avoué par le gouvernement serait de simplifier les démarches administratives et surtout le coût. Le fichier contiendra à terme (à priori en 2012) les données de près de 40 millions de salariés, qui seront chacun muni d’une carte Elena qui leur permettra d’effectuer certaines démarches sans avoir à fournir tous les justificatifs de revenus exigés aujourd’hui. Toutes ces informations seront reprises dans la puce de la carte. Toutes ces informations, mais plus encore. La tâche de la collecte a commencé et les entreprises allemandes doivent donc fournir quantité de renseignements sur chacun de leur employé. Le dossier à remplir contient 41 pages par salarié! Sont évoqués, notamment: le salaire, l’ancienneté, mais aussi le temps de grève, les rappels à l’ordre, les raisons d’un licenciement,… Bref, somme d’informations clairement nullement nécessaire à la seule simplification des démarches administratives, mais que l’on insère par la même occasion. Somme toute, un fichier des bons et des mauvais salariés qui pourra se révéler utile pour les employeurs pour qui il peut être important de connaître ce type d’information concernant un postulant, renseignements hautement confidentiels auxquels l’entreprise n’a théoriquement pas accès. Et donc une énorme menace pour le respect de la personne et des acquis sociaux.

Gérard Jodar, le leader du syndicat indépendantiste néo-calédonien USTKE (Union syndicale des travailleurs kanak et des exploités) a été remis en liberté ce jeudi matin. L’homme avait été condamné à neuf mois de prison ferme après des heurts opposant le syndicat et les forces de l’ordre à l’aérodrome de Magenta-Nouméa.

La cour d’appel de Nouméa a accédé à la demande de remise en liberté de Gérard Jodar, ce jeudi matin. Le président du syndicat indépendantiste néo-calédonien USTKE était incarcéré depuis le 29 juin dernier, de même que cinq autres militants, pour entrave à la circulation d’un avion de la compagnie Aircal à l’aérodrome de Magenta-Nouméa. Une manifestation syndicale s’était achevée par l’invasion du tarmac et de deux avions suite au conflit Aircal. Les forces de l’ordre étaient intervenues pour déloger les militants USTKE. Après l’incarcération de Gérard Jodar, la tension était montée au cran supérieur début août. Le syndicat avait paralysé en partie l’économie calédonienne et le bras de fer s’était achevé par des affrontements entre militants et force de l’ordre.

Gérard Jodar avait été condamné à un an de prison ferme en première instance. La cour d’appel de Nouméa avait réduit sa peine à neuf mois en septembre dernier. Depuis, le président du syndicat avait déposé une demande de remise en liberté, en plus d’un pourvoi en cassation. Deux autres syndicalistes USTKE, Michel Safoka et Ato Uveakovi, ont été aussi remis en liberté jeudi.

Un cadre maoïste a été assassiné mardi dernier. Rajesh Mandal était responsable du Comité de l’Etat Bhojpura. Un groupe armé séparatiste du Téraï a revendiqué l’action. Quelques jours auparavant, trois militants avaient également été assassinés et deux autres blessés. Les maoïstes ont lancé une grève générale du Madhes en protestation de ce meurtre.

Alors qu’elle n’avait même pas été informée qu’une procédure légale avait été engagée contre elle, la FAU-Berlin a été moralement interdite en tant que syndicat par le tribunal régional de Berlin ce 11 janvier. Engagée dans un conflit social local, ce syndicat alternatif est la victime d’un accord conclu entre Ver.di (gros syndicat allemand, qui considérait la FAU comme une concurrence ), les politiciens et les patrons afin de faire cesser ses activités. En effet, depuis plusieurs années, elle a pu démontrer qu’un syndicalisme alternatif est possible en Allemagne affirmant qu’un conflit n’est pas seulement une question de meilleures conditions de travail, mais aussi une question de liberté d’association.

Dans le contexte syndicaliste allemand actuel, où le DGB (organisme des syndicats majoritaires) détient un quasi-monopole, cette décision judiciaire montre à quel point ce puissant monopole est effrayé de l’émergence de l’auto-organisation et de la décentralisation des actions des travailleurs. La décision du tribunal, sans même qu’aucune audition ne soit menée, a donc interdit la FAU de travailler en tant que syndicat. Et comme elle fera jurisprudence, elle affectera l’ensemble du mouvement syndicaliste allemand, car quelle que soit la forme prise par un syndicat alternatif, ce précédent le rendra impuissant.

L’armée philippine annoncée jeudi que sept combattant de la New’s People Army (NPA) avaient été tués dans une rencontre armée avec une unité d’infanterie près de la ville de Dona Remedios le Trinidad, à 50 kilomètres au nord de Manille. Les soldats se sont heurtées à une unité de 30 guérilleros dans la province de Bulacan.