Plusieurs centaines de militants anti-nucléaires se sont réunis hier samedi à Bure (Meuse) pour protester contre le projet Cigéo d’enfouissement de déchets radioactifs, un rassemblement marqué par des incidents, qui a abouti à deux interpellations. Réunis derrière le mot d’ordre « qu’ils nous expulsent ou pas, on sera dans le bois », ces militants – environ 500 – ont construit de nouvelles cabanes et des barricades dans le bois Lejuc, un terrain retenu pour l’installation des cheminées d’aération de galeries souterraines.

En milieu d’après-midi, des manifestants masqués, armés de pierres ou d’engins incendiaires, se sont attaqué à la clôture de l’écothèque, bâtiment appartenant à l’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs, en charge du projet) , a élevé une barricade de pneus et les a enflammés. Les gendarmes sont intervenus, blessant deux manifestants et en interpelant deux autres.

Mobilisation contre le projet Cigeo

Mobilisation contre le projet Cigeo

Une manifestation s’est déroulée ce samedi à Paris, à l’appel notamment d’associations antiracistes et de syndicats, pour protester contre les violences policières et soutenir Théo. Plusieurs dizaines de camions de CRS et gendarmes mobiles étaient postés sur les différents axes menant à la place et les personnes portant des sacs étaient fouillées. La station de métro République a également été fermée. Depuis la fin du rassemblement et la prise de parole des organisateurs, un groupe de quelques centaines de personnes a jeté des projectiles sur les forces de l’ordre. Les CRS ont chargé pour tenter de les disperser. Des tirs de gaz lacrymogènes ont été constatés. Deux policiers ont été légèrement blessés, selon une source policière.

Ce samedi place de la République

Ce samedi place de la République

Un rassemblement est organisé samedi, place de la Monnaie à 14H, pour réclamer la justice pour les victimes de violences policières. Ce rassemblement veut rendre visible les cas de Mehdi, Younès et Benjamin et réclamer justice pour ces différentes personnes qui sont loin d’être des cas isolés. Le rassemblement est organisé par la Campagne Stop Répression (voir le site).

Manif Place de la Monnaie

Manif Place de la Monnaie

Ce matin, un arrêté du ministère de l’Intérieur français vient programmer la généralisation du fichier TES (voir notre article) à toute la France métropolitaine selon un calendrier s’étendant du 21 février au 28 mars. Une mesure qui vient raboter la portée des promesses passées. Les vœux exprimés par le Conseil national du numérique, visant à mettre en pause ce processus, outre les solutions alternatives exposées par Inria cette semaine n’auront donc eu aucun effet. Ce fichier regroupant l’ensemble des informations du passeport français et de la carte nationale d’identité, dont les données biométriques (visage et empreintes digitales).

Dans un communiqué, toujours en ligne et cosigné avec la secrétaire d’État au numérique, le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve avait promis que « dans le cadre d’une demande ou d’un renouvellement d’une carte nationale d’identité, le recueil et le versement des empreintes digitales du demandeur du titre seront soumis à son consentement express et éclairé ». Cette concession, qui faisait suite aux critiques de la CNIL, du CNNum et d’une tempête dans l’opinion, n’a pas été actée. L’article 10 du décret TES est resté intact : il prévoit que « le demandeur du titre est informé, au moment de la demande (…) du nombre et de la nature des empreintes digitales enregistrées dans le traitement ». Non qu’il puisse refuser un tel versement.

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Plus de 500 personnes se sont rassemblées hier jeudi, à partir de 13H30, devant le palais de justice de Bruxelles pour s’opposer à la levée du secret professionnel dans le contexte terroriste (voir notre article). Quelques opposants se sont par la suite rendus symboliquement devant le Parlement fédéral, où la proposition de loi de la N-VA, soutenue par le MR, l’Open VLD, le CD&V et le cdH, sera discutée dans l’après-midi. Cette mobilisation a été initiée par le mouvement « École en colère » et le réseau wallon de Lutte contre la Pauvreté avec le soutien de nombreuses associations, de syndicats, de plusieurs écoles sociales, du Comité de Vigilance en Travail social ainsi que de la Ligue des Droits de l’Homme. Finalement, la Chambre ne s’est pas prononcée ce jeudi en séance plénière sur la proposition de loi. L’opposition a déposé une série d’amendements et a pu réunir suffisamment de députés pour obtenir leur examen par le Conseil d’Etat.

Le rassemblement des travailleurs sociaux

Le rassemblement des travailleurs sociaux

Les sept représentants syndicaux des médecins kényans du service public écroués lundi (voir notre article) ont fait appel mercredi de leur condamnation à un mois de prison, en arguant que leur libération était « le seul moyen pour que les discussions salariales actuellement bloquées continuent ». Le tribunal a ordonné leur remise en liberté jusqu’à la date de leur appel, le 23 février. D’ici là, ils reprendront les négociations avec le gouvernement, pour tenter de mettre fin à une grève qui paralyse les hôpitaux publics kényans depuis deux mois et demi.

Les grévistes dénoncent l'arrestation dee leurs représentants

Les grévistes dénoncent l’arrestation dee leurs représentants

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Un total de 834 personnes accusées d’être liées au PKK ont été arrêtées lundi et mardi lors d’une vaste opération antiterroriste menée dans toute la Turquie sous le commandement de la Direction générale de la sécurité (EGM). Selon la police, cette opération a été menée pour prévenir une « offensive de printemps » du PKK à l’occasion du 18e anniversaire de la capture d’Abdullah Ocalan. La rafle a eu lieu dans 37 provinces du pays, dont celles d’Ankara, d’Adana, de Mersin, de Konya et d’Antalya. Selon l’EGM, deux Kalachnikov, onze pistolets et 15 fusils à pompe ont été saisis à cette occasion.

Par ailleurs, les opérations de contre-guérilla se pouruivent dans les montagnes: un sergent-chef de la gendarmerie turque a été tué lors d’une telle opération dans la commune Dortyol, dans les monts Amanos (Hatay). A Artuklu, les gendarmes ont trouvés hier deux dépôts de la guérilla contenant notamment des roquettes de 107mm et 90mm.

Matériel du PKK découvert par la gendarmerie turque

Matériel du PKK découvert par la gendarmerie turque

Le commandement régional des opérations de la NPA pour le Sud de Mindanao, a rendu public mercredi une vidéo dans laquelle apparaissent deux militaires (un sous-officier et un soldat du 39e bataillon d’infanterie) capturés dans un check point de la guérilla maoïste il y a deux semaines à Sulta Kudarat. La NPA se dit prête à leur libération. La reprise des combats a entraîné des déplacements de population, notamment dans la région d’Asipulo et de Maddela, où l’armée mène une opération de ratissage.

Recensement des combats entre l'armée gouvernementale et la guérilla maoïste du 1er au 9 février (chiffres gouvernementaux)

Recensement des combats entre l’armée gouvernementale et la guérilla maoïste du 1er au 9 février (chiffres gouvernementaux)

Sur Indymedia, un appel à rassemblement en solidarité avec Théo, violé par un policier en France, et contre la police. Rassemblement à 18h, Place Bara (derrière la Gare du Midi) ce vendredi 17 février.

Mise à jour 17/2
19:45: La plupart des gens présents sur place ont été arrêtés avant le début de la manifestation. On ne sait pas exactement combien de personnes ont été arrêtées (peut-être une trentaine). Elles ont été transférées vers les casernes d’Etterbeek. La police était présente en force derrière la Gare du Midi, de nombreuses patrouilleuses et combis ainsi que plusieurs voitures banalisées. L’hélicoptère a également été sorti.

22.15: Le gros des arrêtés n’aurait pas été emmené aux casernes mais dans un autre commissariat. Comme d’habitude pour ce genre de manifestation, la police a arrêté au hasard et embarqué de nombreuses personnes qui passaient par là.

Rassemblement

Rassemblement

Un détachement de militaires a fait l’objet d’une attaque à la grenade dans la localité de Susumuco, sur la route Bogota-Villavicencio, mardi après-midi. Cette attaque a fait cinq blessées, dont quatre militaires: trois soldats et un lieutenant. L’attaque a été effectuée par des membres présumés de l’ELN qui circulaient à moto et ont jeté deux grenades. La grande route entre les deux villes a été fermée pendant quelques minutes. Cette attaque survient alors que les négociations de paix entre l’ELN et le gouvernement colombien se sont ouverte à Quito (voir notre article)

Barrage routier de l'armée colombienne

Barrage routier de l’armée colombienne