Quoi ?
La cryptoparty est un évènement qui a pour but d’encourager le chiffrement, la protection de la vie privée et l’anonymat. Elle est ouverte à tout le monde, quels que soient le niveau technique et les attentes.

Où ?
Au Sacco-Vanzetti, 54 Chaussée de Forest à 1060 Saint-Gilles. Wifi gratuit, café, snacks et boissons sur place.

Pourquoi ?
Alors que la surveillance généralisée est avérée et que des outils simples et gratuits existent, ils restent sous-utilisés. L’évenement est organisé par le Secours Rouge, qui encourage depuis plusieurs années l’utilisation du chiffrement dans le milieu militant.

Comment ?
Tout ce dont vous avez besoin est un ordinateur portable, une tablette ou un smartphone. Si vous avez des questions que vous n’avez jamais osé poser, si vous avez des réponses que vous n’avez jamais osé partager, si vous avez envie de participer à des discussions sur la pratique militante de la sécurité informatique, ou si vous avez juste envie de boire un café, la Cryptoparty est ce que vous cherchez.

Quand?
La première Cryptoparty aura lieu ce dimanche 19 février de 16h à 20h.

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Le 8 juillet 2014, Israël recommence à bombarder Gaza. En deux mois, 2.100 habitants sont tués, dont 70 % de civils, 551 enfants et 250 femmes, 11.000 sont blessés. Le 12 juillet, quelque 800 personnes manifestent dans le centre d’Anvers en solidarité avec Gaza. Le directeur de la revue Joods Actueel à examiné les vidéos de la manifestation, a débusqué quelques secondes où quelques manifestants scandent « Khaibar, Khaibar, ya yahud » (rappel d’une bataille de Mahomet contre les juifs) et déclare que la manifestation visait la communauté juive d’Anvers et non Israël. Le Forum van Joodse Organisaties (Forum des organisations juives à Anvers), porte alors plainte, suivant la vieille tactique sioniste qui consiste à taxer d’antisémitisme toute critique contre Israel. Car les personnes poursuivies ne sont pas celles qui ont scandé « Khaibar » mais les organisateurs de la manifestation dont les innombrables calicots, drapeaux et slogans dénonçaient clairement et exclusivement Israël.

Ces trois organisateurs ont dû comparaître devant le tribunal d’Anvers ce 24 janvier. Ils sont poursuivis pour incitation au racisme contre la communauté juive d’Anvers. Le Ministère public a requis de lourdes sanctions : six mois de prison pour les organisateurs et un service communautaire de 60 jours pour le Palestinien de Gaza. jugement le 21 février au tribunal d’Anvers.

La manifestation du 12 juillet à Anvers

La manifestation du 12 juillet à Anvers

Huit patrouilleuses de la police ont été équipées du système Pursuit StarChase. Un lanceur à air comprimé monté est sur l’avant de la patrouilleuse, prêt à tirer un projectile contenant une balise GPS. Une fois lancé, ce projectile se fixe sur le pare-chocs ou la plaque d’immatriculation arrière du véhicule cible, et les policiers sont capables de le suivre par le biais d’un système de trackage.

Le lanceur, noyé dans la calandre

Le lanceur, noyé dans la calandre


Le projectile

Le projectile

Des dizaines de Palestiniens ont été blessés, et d’autres ont souffert d’inhalation de gaz lacrymogène lors d’affrontements mercredi avec les forces de l’armée israélienne dans les localités de Biddu et Qatana. Les affrontements ont éclaté à Biddu lorsque les forces israéliennes ont attaqué les deux villages de remettre des ordres de démolition des maisons de cinq familles, et des ordres à comparaître devant le renseignement israélien. Les soldats israéliens ont attaqué des maisons qui appartiennent à d’autres familles, dont celle d’une jeune fille de 17 ans qui a été abattu par des soldats israéliens mai 2016 après qu’elle aurait tenté de poignarder certains d’entre eux.

Des affrontements ont également éclaté dans la ville de Qatna lorsque des soldats israéliens ont attaqué des dizaines de maisons et de magasins, et remis quelques Palestiniens commandes à comparaître devant le renseignement israélien.

Répression d'une manifestation à Biddu (image d'archive)

Répression d’une manifestation à Biddu (image d’archive)

La police indienne a arrêté mardi à Dehri-On-Sone deux maoïstes qui encaissaient un « levy » (impôt levé par la guérilla) de 10.000 roupies auprès d’une entreprise privée creusant un canal proche du barrage d’Indrapuri, sur la rivière Stone, dans le district de Rohtas (état de Bihar). Les deux arrêtés avaient été identifiés comme Arun Kumar, alias Birbal, et Dhiraj Kumar. Arun Kumar était recherché dans le district de Aurangabad. Les maoïstes avaient exigé le paiement du « levy » au directeur de la société UVB, une entreprise privée. Les autorités indiennes tentent de toutes les manières de tarir les revenus de la guérilla – elles ont ainsi procédé dernièrement à une opération de démonétarisation surprise des billets de banque de grosses coupures.

Le barrage d'Indrapuri

Le barrage d’Indrapuri

Alors qu’un vaste débat a lieu autour du choix de la date de la fête nationale de l’Australie (le début de la colonisation britannique), des milliers de personnes ont défilé à travers à Sydney, de Redfern jusqu’à Victoria Park, pour dénoncer la spoliation et le massacre des peuples aborigènes. Les manifestants scandaient « il n’y a pas de fierté dans le génocide » et a appelé pour que le 26 janvier soit un jour de deuil national, et pas de fête. Il y a eu quelques affrontements isolés: un policier a été légèrement blessé et une manifestant de 20 a été arrêté pour violence sur policier et pour dégradation. il a été remis en liberté mais devra comparaître au tribunal.

La manifestation d'hier, à Sidney

La manifestation d’hier, à Sidney

Manifestation unitaire contre la répression du mouvement social et pour la liberté des prisonniers du PML (RC) (Parti Marxiste-Léniniste – Reconstruction Communiste) le 3 février prochain à Valence dès 19h à la Plaça de Sant Agusti. Cet événement est organisé à l’occasion du premier anniversaire de l’emprisonnement de militants du PML (RC) soupçonnés d’être des membres présumés du PKK par la police espagnole. De nombreuses initiatives ont lieu dans tout le pays en solidarité (voir notre précédent article ici)

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Le prisonnier anarchiste Umut Firat (enfermé depuis 23 ans) était le 18 janvier à fin 38e jour de grève de la faim. Il a récemment été transféré de la prison d’Izmir Buca à la prison d’Izmir Yenisakran de type T numero 4. Il a résisté aux fouilles à nu des gardiens. Il dénonce les conditions de détention en Turquie, surtout depuis le coup d’État manqué. Les prisonniers sont à 19 dans des cellules qui peuvent en accueillir 14, forcés à dormir dans des lits salis de sang, deux visites de 45 minutes sont autorisées chaque mois, les demandes des prisonniers sont ignorées, la répression et la torture quotidiennes.

Affiche du DAF pour Umut

Affiche du DAF pour Umut

Le gouvernement péruvien a prolongé l’état d’urgence dans la région amazonienne de la Valle de los Rios Apurimac, Ene et Mantaro (VRAEM), pour y poursuivre la lutte contre la guérilla maoïste. Plusieurs colonnes de la guérilla du PCP-SL s’opposent, dans cette région, aux forces combinées de l’armée et de la police péruviennes. L »état d’urgence permet aux forces de sécurité de lever l’inviolabilité des domiciles privés, de suspendre la liberté de réunion et d’autres droits civils.

Avant-hier mardi un camion chargé de cinq personnes a été pris en chasse par la police de Canayre (VRAEM) au cours d’une opération de routine. Les cinq occupants ont réussi à semer les policier en traversant en bateau la rivière Apurimac. Mais ils ont abandonné leur camion dans lequel les policiers ont découvert des armes, des munitions, divers équipements (batteries, lampes, outils, bottes etc.) utiles aux guérilleros et un drapeau du PCP-SL.

Le matériel saisi mardi dans la région VRAEM

Le matériel saisi mardi dans la région VRAEM

Une grève initiée lundi se poursuit sur les lignes de bus gérées par l’entreprise de transports N 4 Mobilités, basée à Roissy-en-Brie. Le conflit porte sur des questions de hausse de salaires, de hausse des primes et la création de nouvelles. Un incident a en effet eu lieu ce mardi après-midi, au dépôt de l’entreprise à Gretz-Armainvilliers. Une quinzaine de grévistes établissaient un piquet de grève quand le délégué du personnel CGT a été renversé par un bus qui a tenté de forcer la sortie du dépôt. Blessé à la jambe, le syndicaliste a été hospitalisé.

Piquet de grève à N4 Mobilités

Piquet de grève à N4 Mobilités