En décembre 2013, Abdul Hakam et Agus Budiono, deux syndicalistes de la ville de Gresik (une ville portuaire dans la province de Java oriental en Indonésie) du FSPBI- KASBI (Confederation of Indonesia Prosperity Trade Union ) ont été condamnés à une peine de prison de 3 mois sous l’accusation d’organiser les travailleurs à manifester. Durant 3 ans, le FSPBI a combattu cette décision en faisant appel. Ce jeudi 7 avril 2016, un tribunal a confirmé leur peine et ils ont été envoyés en prison pour trois mois, en vertu de la loi « Unpleasant Act ».

Abdul Hakam et Agus Budiono

Abdul Hakam et Agus Budiono

Meeting pour la libération de tous les prisonniers politiques en Inde organisé par le Collectif Rouge Internationaliste pour la défense des prisonniers politiques révolutionnaires, ce vendredi 8 avril à 18H30 à l’ACTIT, 54 rue Hauteville, 75010 Paris. Traduction en anglais assurée.

Affichage pour le meeting de ce vendredi

Affichage pour le meeting de ce vendredi

Une délégation internationale, constituée de huit juristes français, belges et espagnols, s’est rendu mercredi au Maroc pour rencontrer les avocats marocains et sahraouis qui assurent la défense de civils sahraouis, prisonniers politiques, condamnés à perpétuité par un tribunal militaire pour avoir manifesté, à Gdeim Izik, contre l’occupation du Sahara occidental par le Maroc. La mission avait prévu également différentes rencontres avec les délégations diplomatiques de plusieurs pays ainsi qu’une conférence de presse à Rabat dans les locaux de l’Association marocaine des droits de l’homme, qui a subi, selon la même source, des pressions ayant empêché cette rencontre.

Les huit juristes internationaux ont été arrêtés puis relâchés mercredi à Rabat par la police marocaine, ont été expulsés ce jeudi du Maroc au motif de ‘‘menaces graves et imminentes à la sûreté du Maroc’‘. Au regard du droit international et des résolutions des Nations unies, le Sahara occidental ‘n’est pas un territoire marocain et le peuple sahraoui a le droit de revendiquer son autodétermination, ce qui est contesté par le Maroc qui occupe illégalement une partie du Sahara occidental depuis 40 ans.

Carte du Sahara occidental

Carte du Sahara occidental

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La guérilla maoïste a fait exploser un IED dans la forêt près de Dhooliputtu (Munchingput) hier mercredi, en matinée, alors que des forces paramilitaires effectuaient une opération de ratissage dans les forêts à la frontière Andhra-Odisha. Un membre de la CRPF et un responsable tribal ont été blessés par l’explosion. Ils ont été transportés à l’hôpital de Paderu dans un état critique.

Le paramilitaire blessé hier

Le paramilitaire blessé hier

Dans un e-mail envoyé le 1er avril, l’Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN, « Police des polices ») indique qu’elle crée un fichier pour recenser les violences policières. La base de données sera alimentée par les services de police « dès qu’ils seront en possession d’une incapacité totale de travail supérieure ou égale à vingt jours, soit à la suite d’une plainte (…) soit à la suite de l’ouverture d’une enquête de police« . L’objectif est, ajoute l’IGPN, de « combattre l’idée trop généralement reçue que les blessures sérieuses ou graves, voire les décès, sont synonyme d’illégitimité de l’usage de la force ou des armes« .

Twitter commente la décision de l'IGPN

Twitter commente la décision de l’IGPN

TAILS, « The Amnesiac Incognito Live System » est très apprécié des personnes soucieuses de leur anonymat et de leurs données. C’est un système d’exploitation complet à déployer sur un DVD ou sur une clé USB, une fois démarré toutes les connexions passent par TOR. A l’arrêt de la machine, toutes les données qui n’ont pas été sauvegardées dans un éventuel répertoire chiffré sur la clé USB sont détruites.

SubgraphOS, développé par l’association éponyme à Montréal propose lui aussi une distribution linux ultra-sécurisée mais va en théorie plus loin que TAILS. Différence majeure: SubgraphOS peut être installé de façon « permanente », là où TAILS ne peut -par philosophie- qu’être installé sur un support externe. Subgraph propose également un client e-mail et une implémentation d’OpenPGP originales, sans passer par les clients habituels de Linux (Thunderbird et GnuPG)

Pour télécharger et tester Subgraph, c’est ici. Notez que Subgraph n’est disponible que depuis le 16 mars et qu’il reste probablement des failles critiques, il vaut mieux ne pas l’utiliser pour autre chose que du test à l’heure actuelle.

SubgaphOS

SubgaphOS

Après 45 jours de grève de la faim, le prisonnier anarchiste Osman Evcan a mis fin à sa grève de la faim, ses revendications ayant été acceptées. Osman était en grève de la faim pour protester contre les conditions de détention qu’il subissait depuis son transfert en prison de type-L (haute-sécurité): fouille à nu, vidéosurveillance en cellule, pas de nourriture végan,…

Osman Evcan

Osman Evcan

L’application Whatsapp (propriété de Facebook), totalisant plus d’un milliard d’utilisateurs actifs vient d’annoncer avoir généralisé le chiffrement bout-en-bout (end-to-end) sur l’ensemble de son réseau, ce qui veut dire qu’en théorie, ni Whatsapp, ni Facebook, ni le FBI, ni personne d’autre que votre correspondant ne peut lire les messages échangés via cette plateforme.

Signal est de plus en plus utilisé par les personnes soucieuses de la confidentialité de leurs communications, il a acquit une certaine crédibilité après avoir reçu les louanges d’Edward Snowden (ce dernier finance d’ailleurs l’app à travers sa fondation). Le protocole de chiffrement de Signal est à présent déployé sur l’un des plus vastes moyens de communication existant à l’heure actuelle (Plus de messages sont échangés chaque jour sur Whatsapp que via SMS par exemple). Il faut garder à l’esprit que si on peut considérer que le contenu des messages et des appels est relativement bien protégé: Whatsapp n’en devient pas anonyme pour autant.

Plus d’infos :
– le post sur le blog de Whatsapp
– le post sur le blog de Signal
– la documentation plus détaillée sur le site de Whatsapp

Le protocole Signal porté sur Whatsapp

Le protocole Signal porté sur Whatsapp

Ce mardi midi, une manifestation lycéenne a été bloquée 30 minutes au niveau 71 boulevard Diderot, à Paris, devant l’ancienne caserne militaire de Reuilly. Un groupe de manifestants ayant été encerclé devant ce bâtiment, des manifestants solidaires se sont positionnés derrière le groupe de policiers leur faisant face. Des jeunes, qui auraient escaladé les murs du bâtiment sont montés sur son toit. Certains jeunes, blessés lors de récentes charges de CRS, sont soignés sur place. Ces charges ont scindé le cortège en deux, et permis aux policiers de procéder à plusieurs interpellations. A 12:33 le cortège est reparti, mais le groupe de manifestants bloqué par la police devant l’ancienne caserne de Reuilly est toujours encerclé. La police a poussé et dispersé les manifestants situés derrière elle et qui réclamaient la libération des manifestants, à coups de matraque et gaz lacrymogènes.

La répression de la manifestation

La répression de la manifestation

Suite à la situation abracadabrante de samedi dernier (la police a préféré arrêter des dizaines de militants de gauche et de Molenbeekois plutôt que la douzaine de nazis qui se pavanait de l’Atomium à Dilbeek), le bourgmestre de Bruxelles-Ville, Ivan Mayeur, aurait semble-t-il évoqué que peut-être « les policiers avaient agi un peu durement ».

Il n’en fallait pas plus pour que les syndicats de police ne s’émeuvent, affirmant que l’honneur de l’un des siens « et par là de tout son corps » était questionné et menaçant le bourgmestre de porter plainte. Dernière boutade en date de ce conflit: des policiers iront « apostropher » le bourgmestre au prochain conseil communal. L’initiative « ne vise pas à prendre la forme d’une manifestation », une distinction que la police de Bruxelles connait bien.

Policiers empêchant tout rassemblement

Policiers empêchant tout rassemblement