La loi Nain-Retamal, qui offre une protection juridique aux policiers qui utilisent leurs armes de service et augmente les peines pour ceux qui les agressent, a été publiée au Journal officiel chilien le 10 avril.  Un grand nombre de lycéens ont organisé une manifestation contre cette loi cet après-midi à Alameda (Santiago). Les écoliers, convoqués par les réseaux sociaux, ont défilé le long de l’artère principale de la capitale, la circulation a donc dû être coupée vers midi tant dans le sens est que dans le sens ouest. Ils se sont affrontés aux carabiniers.

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Deux hommes, un ancien militaire et un ex-secouriste, Roman Nasryev et Alexeï Nouriev, qui travaillaient alors dans la Garde Nationale et au ministère des Situations d’urgence, avaient cassé à la mi-octobre, pendant la nuit, une vitre au rez-de-chaussée de la mairie de Bakal, une petite ville de la région de Tcheliabinsk. Ils avaient ensuite jeté plusieurs cocktails Molotov dans ce bâtiment qui abritait un bureau de recensement militaire. Plus de 4 000 dossiers de personnes mobilisées auraient été brûlés dans l’incendie. Les deux hommes (des amis qui jouaient dans le même groupe de rock) ont été condamnés lundi à 19 ans de prison par un tribunal militaire d’Ekaterinbourg (Oural), notamment pour « acte de terrorisme » en bande organisée. Ils n’ont pas nié les faits, mais ont rejeté tout acte de terrorisme en affirmant avoir voulu dénoncer la campagne militaire en Ukraine. «Je voulais seulement montrer que dans notre ville il y a des gens contre la mobilisation et « l’opération militaire spéciale »» en Ukraine, a expliqué Alexeï Nouriev pendant le procès. Des dizaines d’attaques similaires antiguerre, contre des bâtiments publics, ont été signalées en Russie depuis le début de l’offensive en Ukraine, mais les chefs d’inculpation et peines prononcées ont été jusqu’à présent moins sévères. Voir ici les récentes affaires

 

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La visite de Macron aux Pays-Bas se révèle mouvementée avec trois incidents en deux jours. Il avait été interrompu hier mardi à la Haye par des manifestants alors qu’il s’apprêtait à prononcer un discours sur l’avenir de l’Europe, “Où est la démocratie française?”, “La convention sur le climat n’est pas respectée”, ont hurlé des manifestants depuis les tribunes en déroulant une banderole sur laquelle était écrit en anglais “Président de la violence et de l’hypocrisie”.
Ce mercredi, au deuxième jour de la visite, l’arrivée du président français sur un campus scientifique de l’université d’Amsterdam a été troublée par l’irruption de deux manifestants néerlandais, un homme et une femme qui se sont dirigés vers Macron avec une banderole. , ont été interpellés pour «trouble à l’ordre public et menace»  tandis qu’ils se dirigeaient vers Emmanuel Macron avez une banderole. L’homme a été projeté par terre, puis maîtrisé,  juste après que le président français soit sorti d’une limousine avec le roi des Pays-Bas, Willem-Alexander, et a été accueilli par la maire d’Amsterdam Femke Halsema. Après leur arrestation, ils ont été immédiatement emmenés au bureau de police alors qu’ils chantaient: «Même si Macron ne veut pas, nous, on est là»,  le chant des gilets jaunes. Et ce n’était pas fini puisqu’à sa sortie de l’établissement, Macron était attendu par une quarantaine de personnes qui brandissaient des pancartes et deux banderoles, dont une le qualifiant à nouveau de «Président de la violence et de l’hypocrisie».

Des cocktails Molotov et d’autres projectiles ont été lancés sur des policiers lors d’un défilé républicain illégal lundi, dans le quartier de Creggan à Derry. Le cortège de plusieurs centaines de personnes, ouvert par un groupe de militants républicains en tenue paramilitaire, s’est terminé au cimetière de Derry’s City  par un événement pour commémorer l’anniversaire de l’Insurrection de Pâques de 1916. Il a eu lieu à la veille de la visite du président américain Joe Biden à  Belfast où il doit prononcer un discours dans le cadre de la commémoration du 25e anniversaire de l’accord de paix du Vendredi Saint.

Muhammad Fayez Bilhan (15 ans), a succombé aux blessures qu’il a subies et à celles d’autres personnes, lors de l’incursion des forces d’occupation israéliennes dans le camp d’Aqabat Jaber, au sud de Jéricho. D’importantes forces de l’armée d’occupation ont pris d’assaut le camp et encerclé un certain nombre de maisons, ce qui a provoqué des affrontements, à la suite desquels l’enfant, Bilhan, a été blessé par balles réelles à la tête et à la poitrine. Deux autres jeunes hommes ont été blessés aux membres inférieurs, qui ont été emmenés à l’hôpital. Avec la mort du jeune Bilhan dans le camp d’Aqabat Jaber, le nombre des Palestiniens tués depuis le début de cette année s’est élevé à 96, dont 17 enfants.

Une manifestation non autorisée a tourné à l’affrontement à Zurich dans la nuit de samedi à dimanche. La gauche révolutionnaire a défilé dans la Langstrasse derrière une banderole « Let the Night shine bright like a Diamond » (« Que la nuit brille comme un diamant »). Les forces de l’ordre sont alors intervenues avec un important dispositif. Mais la riposte des manifestants a été immédiate à coups de pierre, de barres en fer et de cocktails Molotov. Les policiers ont nassé un groupe pour effectuer des contrôles d’identité. Mais ils se sont fait jeter des bouteilles dessus et des manifestants se sont engagés pour libérer des manifestants arrêtés. Un policier a été roué de coup. La police municipale indique avoir contrôlé une soixantaine de manifestants et arrêté 17 personnes. Sept policiers ont été blessés, une personne a dû être transportée à l’hôpital. Les dommages matériels causés ne peuvent pas être quantifiés pour le moment.

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Les guérilleros de l’ELN a mené le 29 mars une attaque à l’IED contre un détachement de l’armée dans la zone rurale de la municipalité d’El Carmen, dans la région de Catatumbo. Neuf soldats ont été tués dans l’explosion et neuf autres ont été blessés. Les blessés sont transportés par avion dans la ville de Cúcuta pour être soignés dans une clinique privée compte tenu de la gravité de leurs blessures. Le commandant en chef du front de guerre du nord-est, Manuel Pérez Martínez, a revendiqué l’attaque comme « réponse à la militarisation de la région, aux exactions de la force publique contre la population civile, aux assassinats de leaders sociaux, de défenseurs des droits de l’homme et contre l’alliance qu’elle entretient avec les groupes narco-paramilitaires parrainés par l’État colombien ». La déclaration évoque aussi le massacre commis par les militaires dans la zone rurale de Buenaventura, Valle del Cauca, survenu le 28 janvier de cette année, où ils ont capturé sept guérilleros et les exécutés sommairement devant la population civile.

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Les nouveaux véhicules de la police de Calgary sont, de manière prévisible, conçus comme plate-forme pour policiers connectés. Mais de manière plus novatrices, ils sont conçus pour être identifiables comme des véhicules de police tout en pouvant passer pour des véhicules civils. Les feux bleus et rouges ne sont pas fixé sur toit mais sont intégrés aux longerons de toit, aux fenêtres et au bas des portes. Les véhicules sont marqués par des décalcomanies dites « fantômes » qui correspondent à la couleur du véhicule. Elles se fondent dans la couleur du véhicule, mais lorsque la lumière le frappe, elles sont très réfléchissantes.

La direction de Delhaize a envoyé des huissiers vers 19 magasins fermés, samedi matin, afin de faire lever les blocages des grévistes. 61 des 128 sites encore en gestion propre sont restés fermés, samedi matin. Les actions se déroulent surtout en Wallonie et à Bruxelles. La direction de la chaîne de distribution a donc envoyé des huissiers vers 19 magasins, dont la plupart ont rouvert depuis. Il reste encore 46 magasins fermés. Le 7 mars, la direction de Delhaize a annoncé son intention de franchiser 128 enseignes en Belgique. Ce qui représente quelque 9.000 emplois. Un mois après l’annonce de la direction, les actions et blocages se poursuivent, les travailleurs restant opposés au modèle de franchise et craignant des pertes d’emploi, des réductions de salaire, la diminution des acquis sociaux et l’absence de représentation syndicale au sein des futures structures.