Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Les autorités togolaises répondent par la répression au mouvement des étudiants qui revendiquent l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail, particulièrement misérables. La police est intervenue contre les manifestations, deux étudiants ont placés sous mandat de dépôt à la prison civile de Lomé et d’autres ont été exclus de l’université.

Intervention de la police sur le campus de Lomé, le 13 février

En Côte d’Ivoire, la police universitaire a fait une descente punitive à la faculté de la médecine d’Abidjan. Tout serait parti de la plainte des étudiants quand aux nombreuses agressions dont ils seraient victimes de la part de la police universitaire sur les quais. N’ayant pas apprécié des reproches des médecins apprenants, ces derniers auraient fait une descente musclée dans les amphis brutalisant par-dessus des professeurs et blessant une trentaine d’étudiants transportés par la suite aux urgences. Suite à cette agression, le doyen de la faculté de médecine a décidé de suspendre les cours tout en convoquant les enseignants à une Assemblée Générale pour le lundi 24. Quand aux étudiants ils ont décidé de manifester ce vendredi 21.

Intervention de la police sur le campus de Lomé, le 13 février

Le gouvernement péruvien a demandé à l’Argentine l’extradition d’Oswaldo Quispe Caso. Celui-ci serait poursuivi comme dirigeant présumé du PCP-SL par la Chambre criminelle permanente de la Cour suprême pour plus attaques à l’explosifs contre diverses entreprises et plusieurs organismes publics, et pour la mort de plusieurs policiers.

Trois Palestiniens ont été arrêtés aujourd’hui vendredi après des affrontements à Hébron, en Cisjordanie. Plusieurs centaines de personnes protestaient, comme tous les ans à la même date, contre la fermeture de la rue Shuhada, interdite d’accès depuis vingt ans à la suite du massacre de la mosquée d’Ibrahim en 1994, lors duquel un colon israélien tua 29 Palestiniens.


Affrontements à Hébron entre palestiniens et… par lemondefr

Deux prétendus guérilleros ont été interpellés à quelques heures d’intervalle hier dans l’état du Bihar. La police locale a arrêté W. Jainta Singh, alias Dilip alias Lakapa, un résident de Imphal, dans une zone frontalière avec le Népal, dans le district de East Champaran. Du cash népalais, des cartes de téléphone et d’autres documents lui ont été saisis. Il a été placé en détention provisoire. Singh est un des principaux suspects dans le meurtre d’un professeur d’université en 2010. Plus tard dans la journée, les autorités ont arrêté Ram Raj Yadav, alias Punjabi, qui serait un commandant d’une unité locale du CPI(m). Il a été arrêté à proximité d’Imamganj, dans le district de Gaya.

Notre site avait gardé une réserve prudente sur les événements de Kiev (comme sur ceux de Caracas) en raisons de la présence massive, ouverte et dirigeante de forces ouvertement réactionnaires dans les manifestations. Ces événements étaient d’ailleurs largement couverts par les médias officiels.

Comme en Syrie, une partie des forces de la gauche refusent de joindre l’insurrection pour cette raison, voire même soutenir le régime comme le fait l’important Parti Communiste Ukrainien (hériter du vieux parti soviétique) qui a créé un Front populaire antifasciste qui (nous citons) « comprend des représentants de diverses organisations sociales, unies pour lutter contre la menace d’une rébellion fasciste dans le pays ». A l’inverse, mettant en avant le caractère anti-populaire du régime, une partie des forces de gauche se joignent à l’insurrection où elles veulent combattre l’influence fasciste (plusieurs incidents ont opposés des fascistes à des membres de la gauche révolutionnaire place Maidan). C’est notamment le cas des anarchistes. L’un d’entre eux, Sergei Kemskiy, a été tué par balle lors de la fusillade mortelle de la place Maidan.

Sergei Kemskiy

Sergei Kemskiy

La guérilla maoïste a attaqué coup sur coup deux bases « contre-subversives » mardi dans la région de la vallée de la rivière Apurimac Ene et du Mantaro (VRAEM). La base située à Union Mantaro a été longuement mitraillée par les combattants du PCP-SL à partir les collines environnantes. Au même moment, une autre base était attaquée de la même manière dans le secteur voisin de Vila Quinoa Tincuy.

Un des deux hommes arrêtés après des attaques incendiaires à Tarbes et Pau revendiquées par un Groupe d’Action Directe International était jugé ce lundi en comparution immédiate à Tarbes, le parquet antiterroriste de Paris s’étant dessaisi. Après avoir fait une déclaration politique devant les magistrats du tribunal correctionnel, le prévenu a été reconnu coupable de tous les faits reprochés et a été condamné à deux ans de prison ferme. Le parquet avait requis 4 ans et il en risquait 10. Le condamné est un Français de 31 ans. Aucune charge n’a été retenue contre un Espagnol de 39 ans, placé lui aussi en garde à vue la semaine dernière à Pau par la Sous-direction antiterroriste et la direction interrégionale de la police judiciaire de Bordeaux.

Le prévenu a notamment déclaré au procès: «Je revendique ces attaques en soutien aux compagnons anarchistes emprisonnés et contre les conséquences des politiques libérales appliquées en Europe. L’ascenseur social ne fonctionne pas. Le capitalisme, ce système féodal dans lequel la vie entière d’un individu est déterminée à la naissance, il est là le vrai terrorisme, quand des familles sont jetées à la rue, quand des parents ne peuvent plus nourrir leurs enfants, quand la dignité humaine est piétinée. Regardez votre terrorisme dans les yeux avant de juger le mien.»

procès attaques incendiaires tarbes

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L’ASBL Greenpeace Belgium, son directeur exécutif de l’époque et son ancien directeur de campagne ont été acquittés aujourd’hui jeudi par le tribunal correctionnel de Huy pour l’intrusion de ses membres sur le site de la centrale nucléaire de Tihange en octobre 2006. Dans son délibéré, le tribunal a considéré que « les faits n’étaient pas punissables à l’époque où ils ont été commis ». Le tribunal a suivi l’avocat de l’ASBL et des deux prévenus qui arguait que la loi sur laquelle s’appuyait l’arrêté déterminant les lieux où on ne peut pénétrer avait été abrogé et que la nouvelle loi n’étant pas encore publiée à l’époque, l’arrêté ne pouvait donc sortir ses effets.

Le tribunal a considéré que pour des questions de sécurité juridique en l’absence de cette loi entre 2003 et 2012, il ne pouvait condamner Greenpeace Belgium et les deux prévenus pour ces faits datant de 2006. Au civil, le tribunal s’est déclaré incompétent. Le 25 octobre 2006, des membres de Greenpeace étaient parvenus à pénétrer sur le site de la centrale nucléaire de Tihange. Ils s’étaient hissés sur le dôme renfermant le réacteur nucléaire de Tihange 1 et y avaient peint une fissure et y avaient fait figurer le mot « Périmé ».

Des renforts ont déployés dans la région de Caraga en vue de l’intensification de la lutte campagne contre la NPA. Le 4e bataillon de Scout Ranger est arrivé lundi par un avion, et il sera probablement suivi d’autres unités. Le 3e bataillon des forces spéciales basée à Sibagat (Agusan del Sur) est entré en action.

Philippines: Renforts pour la contre-guérilla