Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Un Palestinien de 26 ans, a été abattu par des soldats israéliens alors qu’il ramassait du gravier pour la construction avec un groupe de jeunes hommes à l’est de la ville de Gaza. L’homme a été touché à la tête et un autre homme a été blessé au pied. Les incidents sont fréquents dans la zone frontalière, où des groupes de jeunes Palestiniens se risquent pour récupérer dans les ruines de constructions des matériaux qu’ils vendent à la tonne. Un porte-parole militaire israélien a affirmé que « plusieurs Palestiniens s’étaient approchés de la barrière de sécurité dans la bande de Gaza et avaient commencé à porter atteinte à cette barrière ».

Après une manifestation dans l’après midi devant les locaux l’office de l’immigration (OFI), une dizaine de sans papiers se sont rendus place de la République en vu du rassemblement hebdomadaire de 18h (rassemblement qui a lieu depuis août 1996). Ils ont été encerclés par des CRS. La police demande à l’un d’eux de venir discuter avec eux. L’un d’entre eux se déplace vers les policiers qui alors l’arrêtent immédiatement. Les autres sans papiers présents protestant, un nouveau sans papier est arrêté.

Le CSP59 demande la libération immédiate des deux personnes interpelées et appelle à un rassemblement demain jeudi 13 février à partir de 18 heures devant le commissariat central de Lille (Lille Sud).

Des heurts ont éclaté aujourd’hui mercredi à Brasilia entre policiers et paysans sans terre qui manifestaient pour réclamer l’accélération de la réforme agraire. La marche de 15.000 membres du Mouvement des travailleurs ruraux sans terre (MST) avait commencé dans le calme mais quand un groupe de manifestants s’est approché du palais présidentiel et a fait tomber des barrières de protection, la police a tiré des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes. Deux paysans et huit policiers ont été blessés.

Le MST, qui commémore ses 30 ans d’existence cette semaine, tient un congrès à Brasilia. Il dénonce la « paralysie » de la réforme agraire. Son dernier congrès remonte à 2007. Né en 1984, à la fin de la dictature, le MST est devenu le principal mouvement social organisé du Brésil. Grâce au mouvement, quelque 350.000 familles ont obtenu des terres. La stratégie du MST était jusqu’à peu d’occuper massivement les grandes fermes improductives pour forcer le gouvernement à distribuer des parcelles aux paysans pauvres.

mst brasilia

mst brasilia

Trois Palestiniens ont été grièvement blessés par des tirs de balles en caoutchouc tandis que des dizaines d’autres ont été intoxiqués par des gaz lacrymogène dans des heurts avec les forces israéliennes à Beit Ummar, au nord d’Hébron. Selon le porte-parole du Popular Resistance Committee à Beit Ummar, les affrontements se sont déclenchés dans le village durant un enterrement. Les soldats israéliens avaient été déployés à l’entrée du village et à proximité du cimetière. Là, ils ont tenté d’arrêter un jeune garçon de douze ans, et se sont confrontés aux villageois qui tentaient de les en empêcher. Les forces armées ont tiré des gaz lacrymogène, des grenades assourdissantes et des balles en caoutchouc. Les trois blessés par balles ont été immédiatement hospitalisé, comme plusieurs autres villageois intoxiqués, tandis qu’un homme de 30 ans a été interpellé.

En novembre 2013, six personnes s’étaient vues dresser un procès-verbal par le parquet de Verviers suite à une demande de Pierre Demolin, secrétaire communal à Verviers et par ailleurs, agent sanctionnateur de la localité. Ce dernier avait relever leurs commentaires sur un forum des journaux du groupe SudPresse suite à un article relatant l’implication de la police dans deux accidents de la circulation. L’agent vient d’examiner les dossiers et a décidé d’infliger trois sanctions administratives, tandis qu’aucune sanction ne frappera les trois autres internautes. Les amendes prononcées vont de 25 à 75 euros, l’agent ayant estimé que les trois personnes ont, dans leurs commentaires, tenu des propos injurieux à l’égard de la police.

Hier, nous vous annoncions l’arrestation de quatre membres présumés du DHKP-C dans le cadre d’une opération anti-terroriste dans la région d’Athènes menée ce lundi 10 février. Selon plusieurs sources non-officielles (les autorités se sont contentées de révéler les âges des suspects: 25-33-41-49), plusieurs membres haut-placés figureraient parmi les personnes interpellées. Parmi eux, Hüseyin Ferzi Tekin, 49 ans, qui est devenu le leader de la branche armée du DHKP-C après le décès, en 2008, de son fondateur Dursun Karatas. La personne de 41 ans serait impliquée dans le meurtre d’un homme d’affaire turc en 1996. Par ailleurs, le document d’asile politique du suspect de 33 ans et le permis de résidence de celui de 41 ans seraient des faux. L’opération a été déclenchée lundi d’après les renseignements fournis par un informateur anonyme. Les unités anti-terroristes grecques ont en outre saisi plusieurs armes ainsi que des explosifs au cours des perquisitions menées dans le cadre de ce raid. Tekin, lequel aurait été en possession d’un faux passeport au moment de son arrestation, est accusé d’être impliqué dans un incident, en octobre 2011, au cours duquel un membre du DHKP-C a été tué alors qu’il fabriquait une bombe à son domicile à Salonique.

Opération anti-DHKP-C dans la banlieue d’Athènes

Opération anti-DHKP-C dans la banlieue d'Athènes

Huit militaires (six soldats et deux sous-officiers) ont été blessés lundi dans une embuscade tendue par la NPA contre un détachement du 39e bataillon d’infanterie. L’embuscade a eu lieu dans le hameau de Lutangan, localité de Kapatagan, province de Davao del Sur. Les guérilleros ont fait sauter un IED au passage du détachement puis ont ouvert le feu à l’arme automatique. La fusillade a duré plus d’une heure, et les militaires prétendent avoir touché deux guérilleros.

Dans la province voisine de Davao del Norte, un soldat a été blessé lorsqu’une détachement du 25e bataillon d’infanterie a rencontré une groupe d’une quarantaine de guérilleros dans le village de Casoon. Un caporal a été blessé à l’épaule. Les guérilleros ont pu décrocher mais ils ont dû laisser dû deux armes et du matériel sur le terrain. Plus tôt dans la matinée, un autre accrochage a opposé une groupe d’une trentaine de guérilleros à un détachement du 60e bataillon d’infanterie dans le village d’Ampawid en Laak. Par ailleurs, deux maoïstes recherchés ont été arrêtés. George Geluz et Silvestre Layones seraient des dirigeants du Comité du Parti communiste pour la région du Bicol.

En 2008, pour les présidentielles américaines, la police a développé un système de surveillance aérien à propos duquel peu d’éléments ont filtré jusqu’à aujourd’hui. Il y a quelques jours, un de ses développeur a rendu public son fonctionnement et ses possibilités. Cette technologie s’intitule ‘système de surveillance persistante’ et permet de suivre les déplacements d’un individu seconde par seconde. Cela est permis grâce au survol d’une zone donnée par un avion équipé de douze caméras dont les images sont envoyées seconde par seconde à la police. Les données ainsi analysées permettent de retracer les mouvements de n’importe quelle personne ciblée. Les autorités américaines se servent de cette surveillance persistante depuis les présidentielles de 2008 lors de tous les grands événements publics.

Système de surveillance persistante

Système de surveillance persistante

Système de surveillance persistante
Système de surveillance persistante

Le gouvernement grec multiplie les mesures d’austérité anti-populaires, entrainant une recrudescence des mouvements de contestation. La semaine dernière, il a annoncé la hausse des tarifs autoroutiers. Plusieurs manifestations s’en sont suivies à travers le pays. Dimanche, quelques 500 personnes s’étaient réunies au péage d’Athènes-Lamia. Les manifestants ont bloqué la route et mis le feu à des pneus et scandé des slogans contre le gouvernement, étroitement encadrés par les forces anti-émeutes qui ne sont finalement pas intervenues avant que la foule ne se disperse en début de soirée.

Incendie d’un poste de péage à Athènes

Incendie d'un poste de péage à Athènes

La police grecque a arrêté quatre personnes et a saisi des armes et des explosifs dans une opération menée par l’unité anti-terroriste de la police grecque dans la région d’Athènes. Dans un communiqué, elle a annoncé que l’opération avait duré toute la journée, mais n’a donné aucune information concernant l’identité des quatre personnes interpellées, ni le type d’armes saisies. Selon plusieurs sources, il s’agirait de personnes de nationalité turque recherchées pour leur appartenance au DHKP-C.