Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

35 Kurdes, la plupart civils, ont été tués dans deux attentats suicides devant des bureaux de partis kurdes (TEV-DEM et PDKS) dans le canton est du Rojava (partie syrienne du Kurdistan), Hassaké. Des centaines de personnes y étaient rassemblées à l’occasion du « nouvel an kurde », le Newroz. Il y a également eu 150 blessés.

Ce Newroz est l’occasion de rassemblements monstres : à Amed/Diyarbakir (dans la partie turque du Kurdistan) le plus grand Newroz jamais organisé se tient aujourd’hui : 2 millions de Kurdes y sont attendus. Ce matin une marche dominée par les drapeaux des principaux mouvements kurdes, PKK, YPJ, YPG et KCK a animé la ville. Un message du leader du PKK, Abdullah Öcalan a ensuite été lu.

Marche des jeunes à Amed.

Marche des jeunes à Amed.

Le 17 mars, le membre de la CCF en grève de la faim Panagiotis Argirou (qui, seulement deux ans plus tôt, s’est rétabli d’une blessure grave à la tête) a subi un épisode d’évanouissement et a été transféré dans un hôpital en dehors de la prison de Koridallos. Il a plus tard été ramené en prison, seulement pour être transféré de nouveau à l’hôpital du fait d’un taux glycémique très faible.

Le 18 mars, le gréviste de la faim CCF Giorgos Polidoros a également été envoyé à l’hôpital pour subir plusieurs tests. Le camarade a plus tard été transféré de nouveau en prison. Le 19 mars, un autre prisonnier CCF en grève de la faim, Theofilos Mavropoulos, a eu besoin d’être hospitalisé en dehors de la prison à cause de vertiges sévères et de douleurs abdominales et au rein.

Les FARC, qui observent un cessez-le-feu illimité depuis décembre en Colombie, ont reconnu hier mercredi avoir tué un soldat lors de récents combats provoqués par l’armée dans la province du Meta, dans le centre du pays. « Nous regrettons la mort » du soldat mais « elle aurait pu être évitée si le gouvernement n’attaquait pas la guérilla durant sa trêve », a déclaré Pastor Alape, l’un des commandants des FARC. Au cours de ses opérations dans le Meta, l’armée affirme que des détachements de la septième brigade ont capturé lors d’un combat, cinq guérilleros. Quatre d’entre eux, blessés dans la fusillade, ont été emmenés par hélicoptère à la ville de Villavicencio où ils sont traités dans un centre médical. L’armée a aussi récupéré des armes et des munitions.

Engagées dans des pourparlers de paix, délocalisés depuis plus de deux ans à Cuba, les FARC réclament régulièrement aux autorités de Bogota la suspension des opérations militaires à son encontre. Le président Juan Manuel Santos a exclu jusqu’à présent toute trêve avant la signature d’un accord de paix définitif. Le chef de l’Etat a toutefois prononcé la semaine dernière un arrêt des bombardements durant un mois en signe d’apaisement.

Colombie: Un militaire tué par les FARC, 5 guérilleros capturés

7 bomspotters sont convoqués au tribunal correctionnel le 26 mars et risquent 5 ans de prison et une forte amende. Ces activistes luttent contre la présence d’armes nucléaires américaines en Belgique au site de Kleine Brogel, et plus globalement contre l’armement nucléaire, l’OTAN et la guerre. Les 7 sont accusés de s’être introduit dans le quartier général de l’OTAN, d’y avoir pris des images et de les avoir diffusé. Ils seront convoqués au tribunal correctionnel de Mons le 26 mars (jeudi prochain) et appellent à être présent.

Ils appellent également à des dons de soutien sur le compte IBAN BE71 0013 3162 2969 (BIC GEBABEBB).

S’il est depuis longtemps avéré que les systèmes d’exploitation d’Apple (OSx et iOS) sont autant sujets aux virus et aux attaques informatiques que les autres systèmes d’exploitation : cette information fait mauvaise presse à le marque qui utilise régulièrement l’argument fallacieux de l’absence de virus sur Mac et iphone pour vendre ses machines. Plusieurs antivirus ont ainsi été supprimés de l’App Store -le magasin d’applications officiel d’Apple- parce qu’ils se présentaient comme des solutions de sécurité. C’est donc l’occasion de rappeler que, oui, une machine Apple peut être infecté.

A Bois d’Haine, près de La Louvière, des ouvriers campaient toujours devant les Laminoirs de Longtain où l’on fabrique des tubes métalliques : ils refusent le plan du repreneur qui ne conserve qu’une trentaine d’emplois sur 100. Il y a dix jours, le tribunal de Commerce a validé ce plan. Mais les 70 déçus qui ne retrouveront pas d’emplois ne l’entendent pas ainsi. Ils veulent, et les syndicats les soutiennent, un plan social qui les aidera..

Les travailleurs des Laminoirs de Longtain qui savent qu’ils ne travailleront plus à Bois-d’Haine, mais aussi quelques-uns, solidaires de leurs futurs ex-collègues, qui ont été réembauchés pour la reprise des activités sous la direction de leur (futur) nouveau patron, maintenaient le piquet devant l’usine. Hier en fin d’après-midi, c’est un huissier qui est venu leur signifier un jugement en référé leur ordonnant, sous peine d’une astreinte de 1.000 euros par jour et par personnes, d’évacuer les lieux. Ce n’était pas une surprise pour eux après avoir lu et entendu les déclarations du nouveau propriétaire des Laminoirs.

Belgique: Les huissiers au piquet des Laminoirs de Longtain

Le bilan officiel des affrontements de Francfort est de 14 policiers et 21 manifestants blessés. Les pompiers ont du intervenir 47 fois pour des incendies. 80 policiers et 100 manifestants ont été blessés par les gaz et les pepper-spray. Il y a eu 350 interpellation, (parmi lesquelles celles d’au moins deux Belges, dont un membre de la JOC, interpellés mercredi en fin de matinée).
EDIT: Le membre de la JOC a été remis en liberté mais il écopera au moins d’une amende.

Aux petites heures du matin du mardi 17, les membres de la police anti-terroriste ont arrêté René Montalico Apaza, 47 ans, maire de la petite ville Balzade, dans la province de Puno Collao. René Montalico Apaza a travaillé en outre comme enseignant dans une école primaire de cette même ville. Il est accusé d’être membre du PCP-SL.

René Montalico Apaza

René Montalico Apaza

Début mars, le squat Mummola, situé à l’est d’Helsinki, était menacé d’expulsion. Le matin du mardi 3 mars, les policiers et des employés de la mairie d’Helsinki ont essayé d’expulser le squat, en vain. Le soutien de nombreuses personnes sur place a empêché les autorités d’arriver à leurs fins. Le matin du mercredi 4 mars, des employés de la mairie arrivent avec une sorte de grue pour couper l’électricité au squat. En début d’après-midi, les policiers arrivent pour aider les employés de la mairie.

Mardi 10 mars, toujours dans la matinée, les policiers anti-émeute ont attaqué le squat Mummola… L’expulsion a été suivie de la destruction de la maison. Le soir-même à Helsinki, une manif sauvage réunissant environ 150 personnes a eu lieu en solidarité avec les squatters expulsé-e-s. Des ampoules de peinture ont été jetées sur la police, des voitures de police ont eu leurs fenêtres brisées.

Finlande: Un squat expulsé par la police.

Le conflit salarial qui paralyse la fourrière départementale (gérée par une société privée Caraïbes Développement) depuis 48 jours se retrouve devant le Tribunal de Grande Instance de Fort-de-France. Le secrétaire général de la CSTM, et quatre salariés du site de Mangot Vulcin sont assignés à comparaître ce matin pour répondre d’entrave à l’accès de la fourrière. Le juge doit se prononcer sur la liquidation des astreintes retenues contre les salariés et le leader syndical pour le blocage du site. Si le magistrat prend cette décision, la CSTM et son secrétaire général devraient verser 35.000 euros à la société Caraïbes Développement.