Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Dans le but de renforcer les capacités opérationnelles des effectifs impliqués dans l’offensive anti-maoïste, le ministre de l’Intérieur de l’Union vient d’approuver la proposition de recruter plus de 2000 anciens militaires ayant de l’expérience dans les luttes de guérilla. Ceux-ci formeront le personnel de la CRPF. La force paramilitaire déployée dans les zones touchées par la guérilla dispose déjà d’académies d’entraînement telles que les Counter Insurgency and Anti-Terrorist Schools et les Central Training Colleges où les cours sont donnés par des officiers et des soldats. La CRPF a lancé une annonce pour trouver 2037 personnes retraitées, soit des Junion Commissionned Officers soit des Non-Commissioned Officres. Ceux-ci seront issus de divers régiments et corps tels que l’infanterie, l’artillerie, les corps blindés,… La CRPF annonce que ‘les militaires retraités entraîneront les jeunes officiers de la CRPF à contrer les attaques à l’IED, les formeront à la tactique de guérilla et aux opérations de contre-guérilla en terrains difficiles. Les opérations anti-maoïstes sont très différentes des opérations conventionnelles et nécessitent une formation particulière’.

Un jeune homme a été tué à l’est du camp de réfugiés de Bureij dans la nuit de samedi à dimanche. Hussein Awadallah, âgé de 30 ans et originaire du camp de Nousseïrat, avait été abattu près de la frontière. Les autorités d’occupations ont prétendu qu’il avait voulu « franchir les barrières, un objet suspect à la main », mais il s’est avéré que l’homme n’était pas armé.

Un autre Palestinien a été blessé quand l’armée israélienne a ouvert le feu sur un groupe près de la barrière dans le nord de Gaza. Une porte-parole de l’armée israélienne a justifié le tir en disant que le groupe s’était approché de la barrière de sécurité « en lançant des pierres ».

funérailles gaza

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Le « Groupe Loup » des forces spéciales de l’armée péruvienne a porté un coup sévère au PCP-SL puisque l’armée revendique la mort de deux des principaux commandants militaires de guérilla maoïste. L’opération a eu lieu hier lundi dans une habitation de la petite communauté de Pampas de Vista Alegre, un village isolé de 70 habitants de la région d’Ayacucho.

Trois maoïstes auraient été tué dans l’opération, dont Alejandro Borda Casafranca (« camarade Alipio »), principal commandant militaire, Marco Antonio Quispe Palomino (« camarade Gabriel ») et un guérillero non identifiés. Ils ont été tués dans une explosions suivi d’un incendie ce qui rend les corps méconnaissables et les autorités annoncent des tests d’ADN pour confirmer l’identité des guérilleros.

Après la capture du président Gonzalo, Alexandre Borda « Alipio » avait rejoint la fraction « Proseguir », d’abord sous la direction du « camarade Feliciano » jusqu’à la capture de celui-ci en 1999, puis sous la direction du « camarade Jose », Víctor Quispe Palomino. Le deuxième guérillero tué hier, le « camarade Gabri!el », est le propre frère du « camarade Jose ».

Les dépouilles des maoïstes tués sont amenés à une base militaire

Les dépouilles des maoïstes tués sont amenés à une base militaire

Trois ONG espagnoles, la CEAS-Sahara, Um Draiga et l’Observatoire d’Aragon,,ont présenté une pétition à la Cour suprême espagnole pour retirer l’étiquette « terroriste » collée au Front Polisario en 2011. Le conseil des ministres espagnol avait alors reconnu comme victime du terrorisme, à titre posthume, le ressortissant espagnol Raimundo Lopez-Penalver, tué en 1976 à El Laiun lors d’une attaque du Polisario. Entre 1976 et 1986, les unités du Polisario avaient visé les chalutiers canariens qui écumaient les zones de pêches au large du Sahara occidental.

Aux premières heures du lundi 5 août, à Patras, a eu lieu une vaste opération policière avec l’objectif d’expulser l’Espace TEI-N.Gyzi , le squat Maragkopouliou et le squat historique Parartima. Cinq personnes occupant le Maragkopouliou ont été arrêtées, ainsi que plusieurs personnes solidaires qui étaient rassemblées à l’extérieur du bâtiment et dans d’autres endroits de la ville.

le squat Maragkopouliou

le squat Maragkopouliou

Mercredi dernier, le gouvernement de l’Odisha a annoncé publiquement le lancement d’une nouvelle campagne de recrutement. Son objectif est, à terme, d’embaucher 11025 personnes pour former deux nouveaux bataillons qui seront déployés dans diverses zones de l’état où la guérilla est active. Le chef du gouvernement a déclaré que le recrutement pour 7569 postes d’officiers de police, d’agents et de pompiers venait de commencer et que les 3456 postes restants seront rapidement comblés. Les nouvelles recrues seront affectées à la Odisha Industrial Security Force et au Specialised India Reserve Bataillon. En outre, les autorités de l’état ont décidé d’absorber 3000 Special Police Officer tribaux dans l’effectif d’agents de police dans le courant de l’année. Ceux-ci seront issus de la Odisha Auxiliary Police Force.

38 grévistes de la faim sont encore nourris de force dans la prison américaine de Guantanamo. L’une d’eux a eu accès à une tribune du New York Times, décrivant la « douleur atroce dans ma poitrine, ma gorge et mon estomac » causée par la procédure. L’armée arméricaine a répliqué en organisant une visite cette semaine sur la base américaine de Guantanamo. Les personnels médicaux de l’hôpital de la prison ont montré la chaise où les grévistes de la faim sont sanglés et entravés pour être alimentés et ont naturellement prétendu que l’opération était juste « inconfortable », mais les journalistes n’ont pas pu assister à une séance. Depuis six mois, les prisonniers en grève protestent contre leur incarcération sans charge ni procès depuis plus d’une décennie.

guantanamo nutricion forcée

guantanamo nutricion forcée

Des éléments de la police marocaine ont perquisitionné au domicile d’un Sahraoui dans la ville de Klimime où ils ont arrêté ses trois fils qu’ils ont battus et soumis à des pratiques humiliantes sans donner les motifs des arrestations ni présenter de mandat. Les autorités marocaines ont lancé une campagne d’arrestations ciblant les jeunes et les enfants à travers les différents quartiers de la ville de Klimime où huit jeunes et deux mineurs ont été arrêtés.

Par ailleurs, le militant sahraoui des droits de l’homme, Wafi Latrach, a indiqué « avoir été arrêté, violenté et détenu pendant au moins une heure et demi au niveau du poste relevant des forces auxiliaires de Klimime ». Il a ajouté avoir « entendu les cris d’un groupe de jeunes et d’enfants subissant des agressions à l’intérieur de ce poste ».

Douze prisonniers politiques palestiniens sont en grève de la faim depuis 99 jours dans les prisons israéliennes. Leur état de santé se détériore rapidement. Mohammad Rimawi a cessé de prendre des vitamines, de l’eau et des minéraux le 4 août. Il souffre de graves problèmes au foie et aux reins, de faiblesse générale, de fatigue et d’étourdissements, et il est incapable de marcher sans aide. Le 5 août, Mohammad a été sauvagement battu par cinq soldats israéliens qui le gardaient. Son avocat a confirmé que les ecchymoses sur le corps de Rimawi étaient toujours clairement visibles.

Mohammad a ensuite été emmené à une autre section de la prison et attaché à son lit. Un officier israélien est alors venu le voir et l’a menacé de l’alimenter de force s’il continuait sa grève, tout en le menaçant également de le transférer en isolement à la prison Ramon sans lui procurer le moindre traitement médical jusqu’à ce qu’il meure dans sa cellule. Lorsque Rimawi a parlé à l’officier de l’attaque récente, ce dernier a dit qu’il s’en fichait et qu’ils pouvaient le traiter avec violence et par la force étant donné le manque d’attention internationale sur son cas, en particulier en Jordanie.

Palestine: Un gréviste de la faim battu par les soldats