Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Des chercheurs ont présenté récemment une étude selon laquelle il serait relativement simple de trouver des informations secrètes lors d’un interrogatoire. Par exemple, un mot de passe. Le détecteur fonctionne à l’aide d’un électro-encéphalogramme et de diapositives projetées au sujet interrogés, lorsque le cerveau de ce dernier reconnait un des symboles qui lui sont présentés, il réagit différement comme on peut le voir sur cette image.

Piratage cerveau

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Piratage cerveau

Global Link, une société qui construit des appareils de sécurité a récemment mis en vente une fausse alarme qui cherche plus à intimider des intrus qu’à les empécher d’entrer. La technique est dans son aspect puisque l’appareil projete des rayons laser dans une pièce visible pour effrayer d’éventuels interressés.

Raiman Singh, un enseignants honoraire a été exécuté par la guérilla maoïste qui l’accusait d’être un collaborateur de la police. C’est le frère qui a dû aller chercher le corps et l’apporter en ville, les policiers ayant refusé de se rendre au village de Jholaro, dans le district du Gariaband (état de Chhattisgarh), par peur de la guérilla maoïste qui y est omniprésente.

Une délégation composée des dirigeants des partis politiques opposants et des organisations de la société civile ont rencontré le 17 aout les combattants du PKK entre le village de Baglar et la commune de Derecik à Semdinli, dans la région de Hakkari. Cette rencontre devant le barrage dressé par la guérilla confirme tout d’abord la prise de contrôle de la guérilla dans cette zone où l’armée n’arrive plus à pénétrer par voie terrestre. Les autorités avaient annoncé avoir terminé les opérations militaires dans cette région, affirmant avoir tué 115 combattants. Cette information n’a été confirmé ni par des hôpitaux, ni par des responsables locaux. Le mouvement qui publie régulièrement les identités et les photos des combattants tués dans des combats pour permettre aux familles d’organiser les funérailles avait annoncé avoir perdu 12 combattants dans ses rangs.

Les images tournées par des journalistes qui accompagnaient la délégation montrent l’accueil chaleureux de la foule. Des centaines de personnes descendues des véhicules crient des slogans en faveur du PKK et ils s’embrassent tour à tour, sous l’acclamation. Une vaste zone est sous contrôle du PKK depuis 23 juillet à Semdinli et depuis 4 aout à Cukurca, toujours dans la région de Hakkari. La guérilla a pris le contrôle d’une autre zone près de la ville de Hakkari, après avoir lancé le 16 aout un assaut d’envergure contre plusieurs postes des forces de l’ordre.

Un défilé devait réclamer samedi la libération de Iosu Urietxeberria, condamné en 1998 à 32 ans de prison pour l’enlèvement d’un fonctionnaire pénitentiaire par ETA. Iosu Urietxeberria souffre d’un cancer incurable et n’a qu’une chance sur dix de survivre plus d’un an, selon un rapport médical de l’hôpital de Saint-Sébastien où il est soigné. Il est en grève de la faim depuis dix jours pour réclamer sa libération, rejoint par de nombreux prisonniers politiques de la gauche nationaliste basque et du mouvement révolutionnaire. Un juge de l’Audience nationale, la plus haute instance pénale en Espagne, a interdit la manifestation en estimant vendredi que le défilé pouvait constituer un « délit de glorification et justification publique du terrorisme ».

Un détachement de la 2e Division d’Infanterie a été déployé dans la banlieue de ville Camalig (province d’Albay) samedi matin, alors qu’un groupe de guérilleros maoïstes y effectuait une action de propagande, de recrutement et de récolte de fonds. Les militaires ont pu accrocher le groupe de maoïstes, tuant deux d’entre eux.

La société minière Lonmin a sommé dimanche les grévistes de Marikana de reprendre le travail lundi matin, sous peine de « possibles licenciements », trois jours après la fusillade qui a fait 34 morts sur ce site d’extraction de platine. « L’ultimatum final a été repoussé au lundi 20 à la suite des événements de jeudi », indique le porte-parole de Lonmin, « l’ultimatum final donne aux employés une dernière chance de reprendre le travail ou de s’exposer à un possible licenciement ». Les mineurs en grève ont déclaré qu’ils refuseraient de reprendre le travail par respect pour leurs 34 camarades tués par la police et si la direction ne répondait pas à leurs revendications salariales. L’intervention policière a fait 34 morts et 78 blessés selon la police qui a aussi arrêté 259 personnes.

Afrique du Sud: Menace de licenciement des grévistes de Marikana

Cinq manifestants et un policier ont semblé blessés dans les troubles qui se sont inscrits dans le cadre des luttes étudiantes de l’Université de Cordoba. Un groupe de manifestants masqués a fait front à l’Escadron Mobile Anti-trouble qui a essayé d’éviter le blocage de la route.

Colombie: Affrontements à l’université de Cordoba

Les guérilleros maoïstes ont ouvert mercredi un feu nourri contre la base militaire « contre-subversive » de Mazángaro, dans la province de Satipo, dans une zone de forêt dense du département de Junín. Cinq soldats de l’armée péruvienne sont morts et d’autres sept ont été blessés. Selon les services de renseignements de l’armée, c’est la colonne du PCP-SL dirigée par le ‘camarade Alipio’, qui a mené cette attaque de grande envergure.