Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

En 2004, une directive européenne a défini un ensemble de procédures et de mesures de sécurité, parmi lesquelles le passeport biométrique. Ce document comporte une puce pouvant stocker diverses données biométriques. A l’étranger, la Belgique dispose de 53 postes diplomatiques habilités à délivrer ce type de passeport, mais ce n’est que cet automne que sera lancée son introduction dans quelques communes du pays. Le projet-pilote sera petit à petit élargi à l’ensemble des communes à partir de janvier 2013 avant que la possession du passeport biométrique ne devienne obligatoire. Pour l’obtenir, il faudra laisser ses empreintes digitales lors du passage à l’administration communale.

Les autorités américaines ont pris ce jeudi la décision de placer Aitzol Iriondo Yarza sur leur liste terroriste. Ce dernier, considéré comme le chef militaire de l’ETA jusqu’à son arrestation le 8 décembre 2008, est actuellement détenu en France en attendant une éventuelle extradition vers l’Espagne. Dans sa déclaration, le ministère américain des affaires étrangères a affirmé que ‘la position d’Iriondo en tant que vieux membres de l’ETA et son engagement dans des activités terroristes telles que des meurtres, des attaques à la bombe, le recrutement, la formation et la fourniture d’un soutien logistique à une organisation terroriste constitue une menace pour les intérêts américains. Le désigner comme terroriste aidera à endiguer le flot d’assistance financière et autre à ce dirigeant de l’ETA’.

Cette journée était une journée d’action contre G4S, entreprise de sécurité en contrat dans de nombreux pays. Lorsque la manifestation se met en route du camp, deux policiers en civil entreprennent de la suivre de près, ce qui provoque une charge d’une trentaine de manifestants cagoulés. Ne parvenant pas à fuir assez vite, un des policiers a sorti son arme, ce qui stoppe la charge et leur permet de se retirer. La manifestation se divise alors entre « black bloc » et autres. Un important dispositif policier empêchera la manifestation d’atteindre les bureaux de G4S qui seront tagués dans la nuit.

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2000 étudiants de secondaire ont manifesté mercredi dans le centre de Santiago pour revendiquer un meilleur système d’enseignement public, gratuit et de qualité. À la proximité de la Station Mapocho, les manifestants se sont heurtés à la police qui est intervenue avec autopompes. Du mobilier urbain a été détruit, des policiers caillassés. Plusieurs manifestants ont été arrêtés, ainsi que des passants et des journalistes.

Chili: Affrontements suite à une manifestation lycéenne

Les autorités turques ont présenté hier les trois nouveaux types de matraques dont seront dorénavant munies leurs forces policières. D’après un fonctionnaire du département en charge de la sécurité publique, ces matraques permettront aux agents de neutraliser leurs opposants sans faire usage d’une force excessive. La première se déploie suite à la pression d’un bouton, la deuxième s’étend grâce à un petit mouvement du poignet et la troisième exige de son utilisateur qu’il la dévisse et l’étire manuellement. Les policiers reçoivent actuellement une formation afin de pouvoir en prendre possession sur le terrain le plus rapidement possible.

Nouvelles matraques pour la police turque

Nouvelles matraques pour la police turque

Hier, les forces de l’ordre sont violemment intervenues pour libérer l’accès à plusieurs raffineries du pays bloquées par des transporteurs en grève. Ces derniers demandent une hausse de leurs salaires suite à l’inflation (estimée à 25%), une réduction d’impôts, mais aussi que soit pris en compte tout ce qui a été dit depuis un an et les élections présidentielles. Les tensions sont vives entre les syndicats des transporteurs routiers et le gouvernement de Cristina Fernandez depuis son entrée en fonction. Les travailleurs entendent bien poursuivre leur mouvement jusque vendredi soir, malgré les ordres présidentiels aux forces de police: ‘La présidente nous a ordonné de déployer tous les efforts de l’Etat pour être en mesure de résoudre rapidement les pénuries que les camionneurs veulent imposer au pays. Tous ceux qui tentent, par la force ou la violence, d’empêcher les camions de quitter les usines devront s’en expliquer devant les tribunaux’.

Rupture de grève par la police argentine

Rupture de grève par la police argentine

Ce mercredi ont été examinées les différentes propositions de la ministre de l’Intérieur visant à améliorer le recrutement de policiers. Parmi celles-ci, le remplacement de policiers par des militaires pour la sécurisation de lieux stratégiques. Le ministre de la Défense a indiqué qu’il était d’accord que jusqu’à 300 militaires soient transférés vers ces postes, mais a posé trois conditions: que cela soit sur une base volontaire, que les personnes concernées quittent définitivement la Défense et qu’elles ne soient plus payées par elle. Il s’agirait dès lors d’un ‘corps souple de sécurisation des endroits stratégiques dans lequel les militaires presseraient sous un autre uniforme avec un autre type de formation’ dont l’objectif concret est que les policiers ainsi libérés se retrouvent sur le terrain.

La campagne législative dans lez pays basque nord n’a pas laissé de côté la question des droits civils et de la « résolution du conflit ». L’association des familles de prisonniers politiques basques Etxerat a tenu une conférence de presse pour que les élus locaux du PS n’oublient pas leurs promesses. Si Etxerat reste méfiante à l’envers des promesses socialistes, c’est que ces derniers mois, la politique appliquée aux prisonniers en France ne cesse d’empirer. Pour preuve, de nombreux cas dont ceux de Naia Lacroix et Olga Gomez, toutes deux incarcérées à Châlons-en-Champagne. En effet, l’administration pénitentiaire mettant un terme à la condition d’isolement contre laquelle s’est battue Naia Lacroix, l’a transférée à Chalon-sur-Saône avec la Navarraise Olga Gomez. Cette dernière se retrouve alors éloignée de 1 059 km chez elle, au lieu de 800 à l’origine. Pour les familles, il s’agit là d’une nouvelle provocation et d’une marque de mépris. Pour Etxerat ce qui semblait acquis, telles les cellules individuelles, les visites et la possibilité d’être regroupé, est attaqué depuis quelques mois.

Julen Mujika, a été transféré d’Osny à Villefranche-sur-Saône, à 797 km de chez lui, tandis que son frère, Ander Mujika, a été transféré de Moulins-Yzeure à Bourg-en-Bresse, où il se trouve en compagnie de Xabier Aranburu, transféré de Fleury. Oroitz Gurrutxaga, qui se trouvait isolé à Fresnes, a, lui, été transféré à Moulins-Yzeure. Ibon Fernández Iradi, qui avait été transféré en Espagne pendant quelques mois, a été ramené à la prison de Lannemezan, mais au module d’isolement. Les prisonniers basques de Lannemezan, ainsi que quelques prisonniers sociaux, ont fait un refus de rentrer en cellule et ont occupé le mitard en solidarité avec lui. Ils en sont sortis lundi dernier après avoir obtenu gain de cause. Quant à Jon Kepa Parot, pas de mouvement, mais une 3e demande de remise en liberté. Examinée depuis lundi, la décision sera rendue le 12 juillet. Il semblerait que lui soit appliqué un décret entré en vigueur après qu’il ait fait sa demande. Décret qui pourrait dont être invalidé pour “rétroactivité inconstitutionnelle”, selon ses avocats.

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Pays basque/France: La situation des prisonniers basques

La police anti-émeute a dispersé mercredi à l’aide de grenades lacrymogènes une nouvelle manifestation d’étudiants à Khartoum protestant contre la cherté de la vie et un projet gouvernemental de baisse des subventions de l’Etat. Les forces de l’ordre armées de matraques ont bouclé un grand axe routier et pourchassé des dizaines de jeunes gens dans les rues attenantes au campus de l’université de la capitale soudanaise.

Le premier jour a commencé par une manifestation de 200 personnes, suivie par une manifestation improvisée de 50 personnes devant un commissariat de Solna où trois personnes étaient détenues depuis la veille pour des ”tags” revendicatifs. Lorsque ces personnes ont entrepris de rentrer au camp, la police a bloqué leur métro, les en a extrait brutalement pour les contrôler et les fouiller un par un. Un groupe d’une vingtaine de personnes, apprenant cela, a quitté le camp pour rejoindre le commissariat mais a été lui-même attaqué par la police. Les personnes interpellées dans le métro seront toutes relachées (à part cinq). Les trois présumés tageurs restent détenus. Les personnes du groupe solidaire ont été libérées mais certaines sont accusées d' »attaque contre la police » et de « violences ». La police offre 500 Couronnes à toute personne pouvant lui apporter une photo incriminant ces manifestants. Le deuxième jour a été l’occasion d’une manifestation devant le centre de rétention de Märsta sans incident notable.

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Suède: Nouvelles du No Border Camp