Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

La guérilla du PCP-SL continue à harceler les bases militaires dans la région VRAE avec des tirs de sniper et d’armes automatiques. Trois incidents ont été signalés en 72 heures: le premier a eu lieu vendredi et visait la base contre-subversive de Corazonpata, (district de Llochegua). Le deuxième incident, dans lequel un soldat a été blessé, a eu lieu la nuit dimanche à la base contre-subversive de Huachocolpa (province de Tayacaja). La troisième attaque a eu lieu contre la même base de Corazonpata.

Pérou: Les maoïstes harcèlent les bases de la contre-guérilla

Le 20 mars dernier le syndicat CNT Culture-spectacle a organisé dans un cadre interprofessionnel une action syndicale au Pole Emploi du 11e arrondissement de Paris. La CNT entendait dénoncer le mépris et la stigmatisation des chômeurs qui est à l’œuvre dans le débat public. Une permanence syndicale sauvage s’est organisée à l’intérieur des locaux permettant d’informer les chômeurs présents sur leurs droits et sur les recours possibles face aux radiations, aux trop-perçus ou aux difficultés d’inscription. L’intervention a d’ailleurs permis de résoudre un cas de décision arbitraire de Pôle emploi dans un dossier de trop perçu.
Suite à cette action, trois syndicalistes de la CNT passent en jugement le 22 juin à 9h à la 29eme chambre correctionnelle du Palais de Justice de Paris. Un rassemblement est appelé ce jour là au palais de justice.

Le samedi 30 juin à 20h au 33 rue des Vignoles pour une soirée de solidarité (concert de ZEP et SUB-Urbain) au 3 syndicalistes.

France: Syndicalistes en procès à Paris

Depuis le 16 juin, la situation est explosive dans les prisons turques. Ce jour-là, un incendie déclenché par les prisonniers dans un pavillon de la prison de Urfa où se trouvaient 18 détenus alors que sa capacité est de xis personnes, a fait treize morts. Les autorités ont affirmé, relayées en cela par les massmédias, que l’incendie s’était déclarée pendant une bagarre entre prisonniers. Or, selon un groupe d’enquête s’étant rendu sur place, il s’agissait d’une protestation contre les mauvaises conditions de détention et les décès ne sont dus qu’à un retard d’intervention des services d’incendies. D’ailleurs, un second incendie s’est déclaré le 18 juin dans la même prison, faisant cette fois quatorze blessés. Le même jour, des incendies ont été déclenché dans les prisons d’Adana et d’Antep, ainsi que dans celle de Osmaniye. Au moins 31 personnes ont été blessées. La surpopulation carcérale en Turquie augmente continuellement et est régulièrement dénoncée par les organismes internationaux chargés du respect des droits de l’homme. Pour le même nombre d’infrastructures, le nombre de détenus est passé de 128.804 en 2011 à 130.617 en 2012. En 2002, année de l’arrivée au pouvoir de l’AKP (lequel a immédiatement déclenché des vagues d’arrestations d’opposants), le nombre de prisonniers en Turquie était d’un peu moins de 60.000.

Depuis plus de quatre ans, le virus informatique Flame est régulièrement détecté dans différentes régions du monde. A la fin du mois de mai dernier, il a été identifié par Kaspersky Lab, un fabricant russe qui avait laissé entendre que vu sa sophistication, il supposait le concours d’un état. Utilisé à des fins de cyber-espionnage, l’Iran avait été la première cible des attaques de Flame. Ce mardi, le quotidien américain ‘The Washington Post’ a révélé, citant des ‘responsables occidentaux proches du dossier’ que ‘la NSA américaine, chargée de l’espionnage informatique, et la CIA ont travaillé avec l’armée israélienne pour mettre au point ce programme informatique destiné à se répandre dans les réseaux informatiques iraniens, copier des fichiers, faire des captures d’écran et renvoyer ces informations discrètement. Suite à ces révélations, les autorités américaines ont refusé tout commentaire, se bornant à affirmer qu’Internet fait partie des domaines d’intérêts de la défense et du renseignement.

Un soldat du 47e Bataillon d’Infanterie a été tué par la guérilla maoïste alors qu’il participait à une opération de relation publique de l’armée dans le village Camindangan (Sipalay city, province du Negros Occidental). Par ailleurs, Un policier supplétif a été aussi tué (et une autre blessé) dans Zamboanga del Sur, lors d’un heurt avec la NPA dans Isidro San Barangay (Bayog city).

Le groupe anarchiste « Tolérance zéro » (!) a incendié le 13 juin à Athènes le cabinet de l’avocat d’affaire fasciste Tzouganatos. Cette action a été revendiquée en solidarité avec les combattants de l’organisation 17 Novembre et ceux l’accusé pour la participation dans « Lutte Révolutionnaire » et dans la Conspiration des Cellules de Feu.

Grèce: Action incendiaire solidaire des prisonniers révolutionnaires

Trois semaines après le lancement de leur grève contre les suppressions d’aides au secteur minier, les mineurs espagnols poursuivent et radicalisent leur combat. Il y a eu de nouveaux affrontements avec les forces de l’ordre, des blocages d’autoroutes et de voies ferrées. Des attaques contre des bureaux du Parti populaire, le parti au pouvoir, ont par ailleurs été signalées dans la province des Asturies.

Des lance-pétards aux allures de lance-roquettes, des barricades enflammées: les rues du village minier de Cinera, dans le nord de l’Espagne, se sont transformées mardi en scène d’émeutes d’une violence rarement vue depuis le début du conflit des mineurs il y a un mois. Tout ce village de 1.000 habitants, la plupart mineurs ou leurs familles, depuis plusieurs générations, se mobilise. Ce n’est pas la première fois que les mineurs coupent le trafic routier et ferroviaire entre Gijon et Leon depuis que les syndicats ont décidé la grève illimitée, le 31 mai.

A la clé, selon eux, la survie de 30.000 emplois directs ou indirects, menacés par la fin programmée des aides publiques au charbon. Lundi, des dizaines de milliers de mineurs et leur familles ont défilé dans les régions minières et plusieurs villes étaient restées mortes, à l’occasion d’une journée de grève générale à l’appel des syndicats.

Espagne: Encore des affrontements dans les Asturies

Jaquette du cahier n°11

Voici plusieurs années que le Secours Rouge International en général, et sa section suisse en particulier (Rote Hilfe/Aufbau) consacre une attention particulière à la situation du prisonniers vert-anarchiste Marco Camenisch.
Marco est une figure de la résistance aux différentes pressions et aux différents chantages auxquels sont soumis les prisonniers révolutionnaires non-repentis. Loin de se repentir, à partir de la prison, Marco a toujours adopté une position combattive. Il n’a jamais cessé d’être un sujet politique actif, provoquant des connexions, luttant par plusieurs grèves de la faim, assurant un important travail de traduction de documents politiques, écrivant de nombreuses contributions à la destination du mouvement de lutte à l’extérieur.

Sommaire

– 1. Biographie politique de Marco
– 2. Textes de Marco
– 2.1. Nucléaire et pas seulement
– 2.2. Sur l’évasion de décembre 1981
– 2.3. Déclaration au procès de Massa Carrara
– 2.4. Déclaration sur l’extradition d’Italie vers la Suisse
– 2.5. Communiqué collectif sur la grève de la faim
– 2.6. Lettre sur la « non-libération »

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Jaquette du cahier n°11

Ce mardi a débuté, à grand renfort d’affiches, de spots radio et autres publicités (jusque sur les réseaux sociaux) la campagne de recrutement de la police bruxelloise. Celle-ci vise essentiellement les élèves qui terminent leur rhéto. Les autorités espèrent recevoir 12000 candidats pour les premières épreuves de sélections, parmi lesquels, après de multiples épreuves, resteront les 250 futurs policiers. Ils recevront une formation d’un an pour être opérationnels dès octobre 2013 et seront principalement affectés au renforcement des mesures de sécurité dans les transports publics et surtout dans les infrastructures souterraines du métro. Dix millions d’euros ont été affectés à cette vaste campagne.

Logo de la police

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