Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Montréal a connu une manifestation estudiantine géante (30.000 étudiants) pour une plus grande accessibilité à l »éducation (le gouvernement veut augmenter les frais de 1625 dollars canadiens). Quelques incidents ont eu lieu en fin de manifestation. Il y a eu quatre arrestations.

Le 7 mars, la police avait violemment réprimé une autre manifestation, usant de matraques, de gaz et de stun grenades. Un étudiant est actuellement à l’hôpital après avoir reçu “à bout portant” une grenade assourdissante dans l’oeil. L’équipe médicale qui faisait partie de l’organisation de la manifestation à dû contacter les services d’urgence puisque les policiers pnt refusé de prendre en charge le blessé. Les probabilités que son oeil ne soit plus jamais fonctionnel seraient très élevées.

violence policière au Canada

violence policière au Canada

L’unité de la force spéciale anti-naxalite de l’état du Karnataka a découvert dix campements distincts occupés par des guérilleros ce week-end. Cette découverte s’est déroulée dans le cadre d’une vaste opération de ratissage au cours de laquelle une fusillade s’est déclenchée dans le village de Malavantige, à 75 kilomètres de Bangalore, la capitale de l’état. L’échange de coups de feu entre les maoïstes et la force spéciale a débuté vers 16h samedi et a duré environ une heure. Un soldat a été blessé alors que tous les guérilleros sont parvenus à échapper aux forces de sécurité. D’après les autorités, les occupants de ces dix camps seraient originaires du Kerala, du Tamil Nadu, de l’Andhra Pradesh et du Karnataka. Elles évaluent leur nombre à une vingtaine. Dans les campements, les soldats ont saisi de la littérature en différents dialectes (Telugu, Tamil,…), des manuels d’entraînement, des sacs, des vêtements, des rations de nourriture, un enregistreur audio, un sac d’ordinateur portable et une radio. Chaque camp contenait également des munitions et de nombreuses armes, ainsi que des grenades. Les autorités ont déclenché des opérations de ratissage pour tenter de capturer les guérilleros tout en se félicitant du succès du week-end. C’est la première fois que les forces de sécurité font subir un tel revers aux maoïstes dans le Karnataka.

Saisie dans un campement maoïste

Saisie dans un campement maoïste

Panda Security, un éditeur de logiciels de sécurité informatique, a été ciblé par les Anonymous pour avoir participé – contre rémunération – à l’enquête ayant débouché sur l’arrestation des membres de LulzSec. Panda Security a beau démentir, les attaques ont bel et bien eu lieu. Plusieurs sites de Panda ont été attaqués et sont tombés, tandis que les données personnelles de 114 salariés de l’entreprise (e-mails et mots de passe) ont été divulguées. Luis Corrons, directeur technique de Panda Security, avait publié sur son blog un billet saluant les arrestations des membres de LulzSec: son blog a aussi été ciblé par les attaques et est inaccessible.

Les soldats ont tué au moins trois guérilleros maoïstes et blessé sept d’autres pendant un combat au sud du pays. Des soldats du 68e bataillon d’Infanterie patrouillaient hier après-midi quand ils ont rencontré environ 50 guérilleros de la NPA dans le village Batang (Nord Cotabato). Les guérilleros ont offert une forte résistance, et l’armée à dû faire appel à l’artillerie lourde.

Le gouvernement péruvien a prorogé par 60 jours l’état d’urgence dans les localités de trois départements amazoniens, en raison de la présence du PCP-SL dans des divers secteurs ruraux du Huallaga. L’état d’urgence a été déclaré dans les districts de Cholón (province de Spondias), la Mousson (province de Huamalíes) et dans la province de Leoncio Prado, dans le département de Huánuco. De la même manière, dans la province de Tocache du département du San-Martin et dans la province de Padre Abad, dans le département d’Ucayali. L’état d’urgence implique la suspension des droits personnels de liberté et de sécurité, de l’inviolabilité de domicile, de la liberté de réunion et de déplacement.

Malgré un manque d’effectif dans 6 zones de police à Bruxelles, entre 84% et 90% des candidats policiers -candidats qui sont 12’000 chaque année- sont recalés. Ce sont les aptitudes cognitives et les tests de personnalités qui éliminent le plus de postulants. Le ministre-président de la région bruxelloise reste optimiste, il veut une police présente et visible pour ‘juguler l’insécurité qui empèche de nouveaux habitants de venir s’établir dans la capitale’, 8% des policiers de la région bruxelloise y vivent effectivement. Un accord gouvernemental prévoit bientôt un grand plan de recrutement pour la police bruxelloise.

10.000 personnes ont participés à une mobilisation contre le résultat des élections en Russie. A l’isisue de cette manifestation, la police russe confirmait avoir interpellé une cinquantaine de personnes, parmi lesquels, Sergueï Oudaltsov dirigeant de l’Avant-garde de la Jeunesse Rouge qui venait d’être libéré il y a quatre jour après avoir été interpellé dans une autre manifestation « illégale » anti-Poutine (photo).

Sergueï Oudaltsov

Vidéo du rassemblement

Sergueï Oudaltsov

Vendredi 9 mars 20 autres responsables du principal parti kurde BDP et une journaliste ont été emprisonnés sous l’accusation d’être membres d’une organisation «terroriste», à savoir le PKK. Le nombre de journalistes emprisonnés monte à 106, ce qui fait la Turquie la plus grande prison du monde pour journalistes. 19 responsables locaux, un membre du conseil exécutif du BDP et un correspondant de l’agence kurde DIHA ont été placés en détention après avoir comparu devant un tribunal d’Adana.

La police avait déjà interpellé le 6 mars 61 personnes dont trois journalistes de l’agence DIHA, au cours des opérations simultanées visant le BDP dans quatre villes, notamment à Adana. Déjà plus de 6 500 membres actifs de ce parti dont 31 maires sur 98 et six députés sur 36 sont actuellement en prison dans le cadre d’une campagne de répression sans précédente lancée en avril 2009, quelques semaines après le succès historique du parti kurde aux élections municipales.

Dans la soirée du 8 mars 2012, onze militant-es antifascistes ont été interpellé-es à Paris et placé-es en garde-à-vue pour « dégradation de bien public », parce qu’ils participaient à un affichage contre la tenue des « Assises Nationales de la Nationalité, de la Citoyenneté et de l’Identité », qui doivent avoir lieu le 10 mars à Paris. Ce colloque raciste est organisé par le Bloc identitaire, pour la deuxième année consécutive.