Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Le site du California State Law Enforcement Agency a été neutralisé,
l’attaque a été revendiquée par la campagne Antisec. Depuis les attaques conjointes de Lulzsec de de cellules Anonymous pour la campagne Antisec (antirépression, qui vise spécifiquement la police), les attaques contre des cibles sécuritaires ou patronales sont courantes. Des agents du FBI impliqués dans la « guerre de la drogue » avait notamment été visés. En Belgique, c’est le site d’Arcelor Mittal qui a été victime d’une attaque vendredi.

Le collectif clame sa solidarité avec des militants tués par la police,
le mouvement Occupy et des ‘camarades Anonymous’ persécutés. Il pointe
également du doigt les conditions de détention aux Etats-Unis. ‘La police
californienne a une histoire notoire de brutalité, autant dire qu’ils sont
en tête de notre liste de tirs.’

Campagne Antisec

Campagne Antisec

Le développement des systèmes de caméra en circuit fermée (CCTV) et des systèmes de reconnaissance faciale, fait déjà naître des techniques de protection. Les desingers de « CV Dazzle » proposent des coiffure et des maquillages de camouflage biométrique, nés d’une thèse au Programme de Télécommunications Interactif à l’Université de New York.

La tenue combine un maquillage et une coiffure créant une apparence qui est un mélange d’humain et de non-organique, se basant sur le fait que les logiciels de programme de détection des caractéristiques faciales ne fonctionnement plus si les lignes traditionnelles du visage d’une personne sont cassées de façon non-humaine. Ceux qui veulent protéger leur identité des logiciels de reconnaissance faciale doivent éviter ce qui amplifie les caractéristiques faciales clés, obscurcir partiellement l’arête du nez (la région où le nez, des yeux et le front se croisent est une caractéristique faciale clé), obscurcir partiellement la région oculaire (la position et l’ombrage des yeux sont une caractéristique faciale clé). Pour que le camouflage fonctionne, il ne doit pas être perçu comme un masque ou un déguisement. Le site montre quelques exemples de camouflages efficaces et inefficaces.

visiter le site

Comment duper les logiciels de reconnaissance faciale

Le Plan de Vidéoprotection Pour Paris (PVPP) prévoit 1009 nouvelles caméras, et comme 202 caméras de la mairie seront intégrées au dispositif, on monte au total à un réseau de 130; seront intégrés également nombre de caméras privées (Celles du magasin Printemps, du Parc des Expositions de la Porte de Versailles, du Forum des Halles, du Palais des congrès, du Carrousel et du Musée du Louvre, du Stade de France ou du Parc des Princes) ce qui porte l’ensemble à environ 2000 caméras. A ce système intégré s’ajoutent les 10.000 caméras de la SNCF et de la RATP dans les bus/métros/RER. Toutes enregistrent déjà et mettent les images à la disposition de la police pendant un mois minimum) et les 400 caméras de la mairie, les milliers d’autres dans et hors des banques, parkings, écoles, sièges sociaux, périphérique, autoroutes ou supermarchés.

Les 1000 dernières caméras prévues, financées à hauteur de 300 millions d’euros sont non seulement du dernier cri (vision nocturne, 360 degrés, zooms commandables à distance avec un joystick ou possibilité future de les faire travailler avec des logiciels de détection de « comportements suspects » dans l’espace public,…) -ce qui n’était pas le cas de la plupart de celles déjà en fonction-, mais elles seront surtout toutes reliées entre elles, en connexion avec les dizaines de milliers qui existent déjà. 400 kilomètres de fibre optique posés à compter de février pour relier ce réseau tentaculaire vont alimenter 55 sites dans la capitale ou sa périphérie, comme la DCRI, à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), centre névralgique du contre-terrorisme et du contre-espionnage, la caserne de Champerret, siège de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris, ou encore la salle de crise du ministre de l’Intérieur, dans les sous-sols de la Place Beauvau ». L’emplacement des futures caméras est disponible sur le site de la préfecture de police.

Cinq jeunes Kurdes ont été condamnés mardi à cinq mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Paris pour avoir saccagé le 1er novembre un café parisien fréquenté par une clientèle turque.

Plusieurs heurts entre Turcs et partisans du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) s’étaient déroulés pendant le week-end de la Toussaint à Paris. Ainsi, quelque 150 fascistes turcs s’étaient rassemblés le 30 octobre place de la Bastille pour protester contre «le terrorisme en Turquie». Des affrontements avaient eu lieu avec des contre-manifestants kurdes. Deux jours plus tard, à l’issue d’une manifestation, 27 jeunes Kurdes étaient arrêtés après l’attaque à coups de bâtons et de barres de fer un café du 10e arrondissement. A l’audience, les Kurdes ont déclaré avoir été insultés par les clients du café. Sur les 22 jeunes de 19 à 29 ans jugés mardi, cinq ont été condamnés à une peine de cinq mois de prison avec sursis.

Le 31 décembre, jour de résistance contre les prisons, une manifestation devant la prison municipale a débouché sur une attaque du palais de justice municipal de Pittsburgh, attenant à la prison. Plusieurs vitres ont été brisées alors même que greffiers et juges étaient en plein travail. La police est arrivée, l’arme au poing, en force, et a arrêté tous les manifestants.

Dans un communiqué ce jeudi, le directeur de la police du Chhattisgarh a annoncé qu’actuellement dans l’état, les forces de sécurité se concentrent sur des opérations fondées sur des renseignements et dirigées contre les bastions des guérilleros. D’après les autorités, cela ferait plusieurs semaines que les maoïstes ne seraient plus parvenus à organiser d’attaques majeures. Elles maintiennent néanmoins la pression grâce à ces opérations spécifiques et à plusieurs succès obtenus dans le cadre d’opérations conjointes avec les états voisins tels que l’Odissa, l’Andhra Pradesh et le Jharkhand. Enfin, le directeur de la police d’état a rappelé que l’état avait investi dans divers appareils de haute technologie pour lutter contre la guérilla et qu’une évaluation de leurs apports serait bientôt effectuée.

Dans le Bihar, les forces de sécurité ont annoncé avoir arrêté ce jeudi un guérillero suspecté d’avoir pris part à une action armée de la guérilla dans le district de Munger. Sanjay Yadav a été interpellé au cours d’une opération anti-naxalite menée dans le village de Kathaura, où il se cachait. Toujours aujourd’hui, mais dans l’Odissa, un IED a explosé au passage d’une patrouille policière à proximité de Srirampur, dans le district de Kandhamal (Orissa). Au moins trois policiers sont morts et trois autres ont été grièvement blessés dans l’explosion de leur véhicule.

Le leader des grévistes de Conti, Xavier Mathieu, a été jugé ce mercredi en appel à Amiens. Il devait répondre à son refus de se soumettre au test ADN. Le parquet à requis 1000 à 1500 euros d’amende. Délibéré le 3 février. 500 personnes étaient présents pour le soutenir.

France: Procès du représentant des « Contis »
France: Procès du représentant des « Contis »