Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Des chercheurs japonais de l’Advanced Institute of Industrial Technology ont mis au point une technologie de reconnaissance d’empreinte biométrique fessière: 98% des cobayes auraient été reconnus. Le système avec pas moins de 360 capteurs, l’empreinte du postérieur de leurs utilisateurs en fonction de la pression exercée & des contours de leurs fessiers. Les recherches ont commencé l’an passé, et les premières applications commerciales sont prévue d’ici deux ou trois ans, dans le secteur des anti-démarreurs de voiture.. Leur technologie aurait d’autant plus d’avenir qu’elle ferait a priori bien moins peur à l’utilisateur lambda que la reconnaissance par empreinte digitale ou par l’iris.

Et ce d’autant plus que, en fonction de la lumière, ou de l’état de saleté des capteurs biométriques, l’identification par le doigt ou bien par l’oeil peut s’avérer problématique, sinon faillible. A contrario, ils soulignent que l’on est de toute façon obligé de s’asseoir, pour conduire… Les chercheurs espèrent par ailleurs pouvoir déployer leur système sur des sièges de bureau, afin de pouvoir sécuriser l’accès à des ordinateurs, qui ne pourraient donc être utilisés que par des utilisateurs dûment identifiés par leurs postérieurs. Enfin, et selon ZDNet, ils travailleraient également à un système de reconnaissance biométrique des pieds… destiné à autoriser (ou non) les gens à pénétrer dans les zones sécurisées.

« Biométrie mon cul »
« Biométrie mon cul »

Suite à un problème technique, nous sommes dans l’obligation d’annuler le ciné-club de ce soir. Nous nous en excusons, et reprogrammerons une séance dans les jours qui viennent. Quelques membres du Secours Rouge seront présents sur place pour accueillir notre public et lui présenter nos excuses.

Le samedi 14 janvier 2012, environ 150 personnes se sont retrouvées à Vincennes pour aller manifester contre les centres de rétention. La veille, six personnes sans-papiers avaient été condamnées en appel à des peines allant de 6 à 30 mois de prison ferme suite à la révolte, qui, le 22 juin 2008, a abouti à la destruction du centre de rétention de Vincennes.

A la fin de la manifestation, les policiers ont procédé à un kessel à la suite duquel trois personnes ont été isolées et placées en garde-à-vue. Les premiers chefs d’inculpation sont « participation à un attroupement armé, violences sur agents et dégradations de biens privés. » Le reste du groupe, 99 personnes, au nouveau commissariat de la rue de l’Évangile (XVIIIe) qui a déjà servi pour des opérations de contrôle d’identité massives (rafles, manifestation…). Ils ont été libérés à l’aube. Deux des trois personnes inculpées ont comparu avant-hier lundi au TGI de Paris cité hier à la 23-1ème chambre. La 3ème personne étant un mineur il passera devant le juge des enfants.

Un juge colombien à condamné par contumace Timoleón Jiménez (alias Timochenko), à la tête des FARC depuis novembre, Luciano Marin Arango (alias Ivan Marquez), Jorge Torres Victoria (alias Pablo Catatumbo) et Noel Mata Mata (Efraim Guzman) à 25 ans de réclusion pour l’assassinat en 2002 de l’archevêque de Cali. En janvier 2005, un autre membre de la guérilla, Alexander de Jesus Zapata avait déjà été condamné à 36 ans de réclusion en tant que co-auteur.

L’archevêque Isaias Duarte a été abattu le 16 mars 2002 alors même qu’il célébrait un mariage collectif, en présence de 105 couples. « En tant qu’évêque de Cali, il manifestait sa désapprobation face aux actes répréhensibles constants de la guérilla dans ce pays », indique le jugement. L’archevêque était effectivement connu pour ses attaques contre la guérilla. Le 30 mai 1999, pendant une messe célébrée à Cali par Mgr Duarte, 168 fidèles avaient été enlevés par l’ELN. Leur libération, souvent contre rançon, dura plusieurs mois.

Mercredi à l’aube, un groupe de guérilleros maoïstes a brûlé des camions chargés de bananes de plantations refusant de payer l’impôt révolutionnaire. Des unités du 8e Bataillon d’Infanterie ont immédiatement été déployés dans les environs pour accrocher la colonne de guérilleros. Ceux-ci ont tendu une embuscade aux militaires, faisant exploser un IED et les prenant sous un feu nourri. Quatre soldats ont été blessés. Les combats ont eu lieu près de la ville Quezon. Des hélicoptères militaires ont été envoyé en appui.

Le procès de deux participants au Camp No Border qui avait eu lieu à Bruxelles en septembre et octobre 2010 commencera ce 8 février. Les deux personnes sont accusées de ‘rébellion’ dans un cas et de ‘rébellion armée’ dans l’autre.
L’un des deux inculpés est accusé d’être responsable de blessure qu’un policier a reçu d’un cheval de police. L’autre aurait résisté à sa photographie forcée après la manifestation du 29 septembre, avant d’être plaqué contre un mur par 6 policiers, puis d’être battu et envoyé à l’hopital.

Un rassemblement de solidarité aura lieu le 8 février à 8h30 au Palais de Justice. Lire ici un communiqué de soutien

Ce lundi, les autorités ont annoncé avoir saisi des explosifs et arrêté deux guérilleros maoïstes au cours d’une vaste opération anti-naxalites menée dans les districts de Latehar et de Bokaro (Jharkhand). Durant ces recherches dirigées sur deux jours par la CRPF et la police d’état du Bokaro, elles ont attrapé Janaki Mahato, un commandant de zone, ainsi qu’un présumé guérillero du nom de Moti Mahato dans deux villages proches l’un de l’autre. Par ailleurs, elles ont saisi sept IED à Barwadih, dans le district de Latehar. Enfin, dans une autre cache, elles ont découvert quatre IED, 500 grammes de poudre à canon, quinze mètres de fil, vingt kilos de nitrate d’ammonium et deux fusils.

Ce lundi 16 janvier, deux autres maires kurdes ont été arrêtés, portant à 16 (sur 98) le nombre des maires détenus, appartenant à un parti légal kurde, le BDP. Le maire de Esendere, Hursit Altekin et Ruken Yetiskin, la première femme à briguer la mairie de Yüksekova en 2009 avec 93 % des voix mais destituée de ses fonctions par les autorités, ont été placés en détention avec cinq autres membres du BDP par un tribunal de Van.

Plus de cent cinquante personnes ont manifesté à Karlsruhe ce samedi pour que l’Etat allemand renonce à l’emprisonnement de Christa Eckes. Comme les autres militants de la Fraction armée rouge cités, Christa refuse de témoigner dans un procès contre la RAF. Ce refus fait encourir une peine de six mois d’emprisonnement dans le but, comme son nom même l’indique (Beugehaft) de faire céder, de faire plier ceux qui refusent leur collaboration. Commencée devant le tribunal constitutionnel, la manifestation a traversé le centre-ville très fréquenté. Cette mesure était d’autant plus extrême que Christa Eckes est atteinte d’une leucémie, qu’elle est en chimiotherapie et qu’elle entame dans les prochains jours une nouvelle phase d’un traitement très lourd.

Dans les prochains jours, la décision du Tribunal constitutionnel par rapport à son droit de refuser de témoigner sera connue. Dans tous les cas, les expertises médicales concernant l’incompatibilité de son état de santé avec la détention ont déjà été présentées.

Allemagne: Manifestation pour Christa Eckes

Une embuscade tendue par une unité d’entre 20 et 30 guérilleros contre un convoi de l’armée à tourné au désavantage des combattants de la NPA. Les guérilleros ont été pris sous le feu d’un véhicule blindé qui a tué six des leurs. Les autres guérilleros ont fondu dans la jungle, laissant six corps et cinq armes sur le terrain. L’armée affirme n’avoir enregistré aucune parte. Le combat a eu lieu lundi près de la ville Mawab dans la province de Compostela Valley.