Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Depuis le 31 octobre, 22 prisonniers politiques sahraouis détenus au Maroc sont en grève de la faim « pour protester contre le déni des droits fondamentaux, légitimes et légaux à l’intérieur de la prison » et pour demander qu’ils soient soient présentés devant un tribunal garantissant « l’accomplissement de toutes les conditions d’un procès juste et équitable ou soient libérés sans conditions ». Leur état de santé des prisonniers politiques sahraouis détenus à la prison de Salé 2 (près de Rabat) s’est dégradé. Six détenus ont enregistré une détérioration de leur état de santé avec l’apparition de symptômes tels que des douleurs au niveau du dos, des reins et de la tête ainsi que des pertes de poids allant de 5 à 10 kg et des pertes de connaissance.

La grève de la faim a été déclenchée une année après les arrestations consécutives au démantèlement du camp sahraoui de Gdeim Izik par les forces marocaines. Les prisonniers sont notamment accusés d »‘atteinte à la sécurité intérieure et extérieure de l’Etat, formation d’une bande criminelle et atteinte aux fonctionnaires publics dans le cadre de l’exercice de leur fonction ». Ils risquent la réclusion à perpétuité.

Les photos prises par les appareils numériques ne contiennent pas uniquement les données constituant l’image. Elles contiennent aussi des métadonnées sous format exif (EXchangeable Image File Format). Ces exif sont incorporées au fichier image (JPEG, TIFF, …), et contiennent des informations sur la date et l’heure de la prise de vue, la marque et le modèle de l’appareil (parfois même son numéro de série), les caractéristiques de la prise de vue (orientation, l’ouverture, vitesse d’obturation, longueur de focale, sensibilité) et la géolocalisation (lorsque l’appareil est équipé d’un système GPS).

Autrefois, pour « nettoyer » une photo de ses exif, il suffisait d’utiliser un programme de traitement de l’image dans un cyber-café et de changer de format, mais les programmes récents de traitement d’images (Photoshop, etc.) conservent les données exif lors de la modification du fichier. Si vous voulez mettre en circulation des photos qui préserve « l’anonymat » de votre appareil photo (et donc votre anonymat si vous avez ou vous comptez mettre une photo non nettoyée sur le net), il faut désormais utiliser des logiciels spécialement conçus pour supprimer les données exif.

Parmi ceux-ci, nous pouvons conseiller le programme jstrip 3.3, qui enlève tout ce qui est block inconnu dans le fichier, il ne garde que l’image. Il y a juste un zip à télécharger et vous aurez un petit installeur :

http://davidcrowell.com/jstrip

Un sergent-major a été tué et un officier civil a été blessé dans une attaque armée menée par les guérilleros du PKK dans le district de Nusaybin de la province de Mardin (sud-est) ce lundi. Le gouverneur de la province a affirmé que les guérilleros avaient pris d’assaut les deux soldats dans leur véhicule. Il a par ailleurs confirmé que les forces armées turques avaient lancé une nouvelle opération dans la région.

Depuis lundi, des centaines de manifestants campaient dans un champ à Yvetot-Bocage, à proximité de Valognes, d’où un train de déchets nucléaires devait partir cette après-midi en direction de l’Allemagne. L’objectif de l’appel lancé par le collectif ‘Valognes Stop Castor’ était de bloquer le départ du convoi. Depuis le début de la semaine, un hélicoptère survolait continuellement la zone alors que des dizaines de véhicules de police patrouillaient dans la région. Un arrêté préfectoral interdisait en outre toute manifestation à 500 mètres de part et d’autre du trajet entre Valognes et Lison (environ 70 kilomètres) ce mercredi. Durant la nuit, les autorités avaient érigé des barrages sur tous les principaux accès routiers mais les voies restaient accessibles dans la campagne. Vers 8h ce matin, les militants se sont rassemblés le long de la voie et une violente confrontation s’est produite avec les forces de l’ordre. Celles-ci ont d’abord fait usage de gaz lacrymogènes pour les disperser, avant d’utiliser leurs matraques et de les menacer de faire usage ‘d’explosifs’. Au moins cinq militants ont été interpellés.

Manifestation anti-nucléaire

Manifestation anti-nucléaire

Les guérilleros du PCP-SL ont attaqué ce lundi, à midi, la base « contrasubversiva » d’Unión Mantaro, dans la localité de Llochegua, (région d’Ayacucho). Un officier a été tué et deux soldats blessés. Cette attaque survient avec un accrochage entre l’armée et la guérilla, qui aurait coûté la vie à un guérillero, dimanche, dans le district de Saint-Martin de Pangoa (région de Junín).

Le décret n° 2011-1520 du 14 novembre 2011 relatif à la désignation des avocats pour intervenir au cours de la garde à vue en matière de terrorisme prévoit que, en vue de l’établissement d’une liste nationale, « le conseil de l’Ordre de chaque barreau propose au bureau du Conseil national des barreaux des avocats inscrits au tableau depuis plus de cinq ans », le nombre des avocats proposés par chaque barreau ne pouvant « ni excéder 10 % du nombre des avocats inscrits au tableau ni être inférieur à trois ».

En d’autres mots, les accusés de « terrorisme » verront leur choix d’avocats particulièrement restreint en comparaison avec les accusés pour d’autres causes. Le Conseil national des barreaux a déclaré à plusieurs reprises être opposé à cette disposition qui, selon l’institution, va à l’encontre du principe de libre choix de l’avocat, inscrit dans la Convention européenne des droits de l’Homme. Le décret est applicable à compter du 17 novembre 2011.

Le 29 septembre, 13 prisonnières et prisonniers politiques indigènes du Chiapas s’étaient mis en grève de la faim. Elles et ils ont toutes et
tous été condamnés à des peines allant de 14 à 60 ans de prison pour des
délits fabriqués par les autorités. Elles et ils n’ont pas eu accès à un
avocat ni à un traducteur. Elles et ils ont toutes et tous été torturés
pour leur faire signer des aveux.

Le 6 novembre, les prisonnier-e-s arrêtent leur grève de la faim
après 39 jours, car leur état de santé ne leur permet plus de continuer,
d’autant plus qu’on leur refuse depuis plusieurs jours l’accès aux prisons à
l’équipe médicale. Le 15 novembre, deux des grévistes, Núñez Hernández et José Díaz López, ont été libérés sous caution après 9 ans et 8 mois d’emprisonnement et la sentence légalement suspendue.

Ce mercredi 23, nous vous invitons à notre troisième ciné-club, au cours duquel nous vous proposerons de découvrir ‘In Prison my Whole Life’, un documentaire consacré à Mumia Abu Jamal, détenu depuis près de 28 ans dans le couloir de la mort aux Etats-Unis. La projection sera suivie d’une discussion et d’un échange autour de l’histoire du prisonnier. Rendez-vous au Dolle Mol le mercredi 23 novembre à 20h30.

Consultez notre page spéciale consacrée à Mumia Abu Jamal

Cinéclub Mumia

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Cinéclub Mumia

Vogendra Oraon, pour la capture duquel les autorités offraient une récompense de 300.000 roupies (plus de 4200 euros) a été tué ce lundi par la police dans le district de Gumla (Jharkhand). Oraon avait été sous-commandant de zone du CPI(maoïste) avant de rejoindre un autre mouvement de résistance, le People’s Liberation Front of India. Il s’est fait surprendre par les forces de sécurité alors qu’il circulait sur son vélo. Celles-ci l’ont pris en chasse et ont tiré des coups de feu, auxquels Oraon a répliqué avant d’être mortellement touché.