Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Pour combattra la guérilla maoïste, le gouvernement péruvien a prolongé de 60 jours l’état d’urgence dans cinq provinces du nord-ouest du pays (provinces de Marañón, Huamalíes et Leoncio Prado, dans la région de Huánuco, dans la province de Tocache dans la région et la province de San Martín Padre Abad, dans la région d’Ucayali). L’état d’urgence, en vigueur depuis septembre 2011, implique la suspension des droits à la liberté, à l’inviolabilité du domicile et à la liberté de réunion et de mouvement.

Un soldat a été tué et trois autres ont été grièvement blessés lors d’une offensive militaire des forces gouvernementales contre les FARC, dans un zone rurale entre les villes de Morales et de Suárez, dans le nord-ouest du Cauca. Les blessés ont été transportés dans des hôpitaux militaires à Cali. Les affrontements se sont produit alors que les FARC ont décrété un cessez-le-feu, se réservant le droit de se défendre en cas d’attaque.

La base aérienne de Kleine-Brogel (Limbourg), théâtre de fréquentes manifestations de militants pacifistes dénonçant la présence d’armes nucléaires, sera dotée en 2013 d’une nouvelle clôture de sécurité, équipée d’un système de vidéo-surveillance. Le contrat, autorisé en juillet par le Conseil des ministres, a été attribué aux entreprises Cofely Fabricom et Sagef, pour un montant de 3,83 millions d’euros. L’appel d’offres portait sur une clôture supplémentaire d’une longueur de 10,4 kilomètres et d’une hauteur de près de trois mètres sur tout le périmètre de la base aérienne.

Les militaires affectés à la garde disposeront aussi de systèmes de détection d’intrusion permettant de déceler toute tentative d’escalade ou de coupure du grillage et de vidéo-surveillance, avec des caméras thermiques. Certaines zones « sensibles » de la base sont déjà dotées d’une double clôture. Des senseurs y seront aussi installés.

Kleine-Brogel: Nouvelles protections pour la base

Quick a fait savoir au travers d’un communiqué qu’il attaquerait en justice l’employé qui avait dénoncé sur Twitter l’hygiène déplorable et les conditions de travail des salariés de Quick. La chaine de restaurants prétend que l’employé a clairement exprimé son refus de dialoguer en postant ces messages ‘anonymement’ sur internet. Cliquez ici pour la page Twitter en question.

Un document contenant les données personnelles de plusieurs millions d’abonnés de la SNCB -Société Nationale des Chemins de fer Belges- a été rendu public par accident sur internet par cette dernière. Suite à ce ‘SNCB-Leaks’, un internaute a mis en ligne un site internet où les usagers de chemins de fer peuvent vérifier leur présence ou non sur cette liste, sans avoir accès aux données personnelles de chaque nom. La SNCB a fait savoir qu’elle étudiait la possibilité d’attaquer l’internaute en justice. Ce dernier a depuis retiré le site ‘SNCB Leaks Check’.
La SNCB pourrait se baser sur une loi européenne de 1995 pour attaquer l’internaute, une loi donc bien obsolète vu le sujet traité.

Des menottes futuristes incorporant -entre autres- un taser ont été brevetées par Scottsdale Inventions LLC. Ces menottes ‘intelligentes’ sont capables grâce à une multitude de capteurs de réagir en administrant au choix, électrochocs, gaz irritant ou sédatif. Elles sont déclinées en plusieurs versions : bras, chevilles, mais également au cou. Ces menottes pourraient servir, en plus d’un usage policier classique, à la répression psychiatrique et carcérale.

Des menottes futuristes et terrifiantes

Tôt hier matin, les autorités turques ont interpellés cinq personnes dans le district de Dogubayazit de la province d’Agri, dans l’est du pays. Parmi elles, le maire du district. Plus tard dans la journée, elles ont toutes été libérées dans l’attente d’une première audience au tribunal. Lors de sa libération, le maire de Dogubayazit, membre du parti pro-kurde BDP (Peace and Democracy Party) a déclaré que tous les cinq, tous membres du BDP, avaient été arrêtés dans le cadre de l’enquête visant la KCK (Kurdistan Communities Union), qui est accusée d’être la branche urbaine du PKK. Dans cette affaire, en cours depuis 2009, plusieurs centaines de membres et de militants du BDP sont incarcérés à travers le pays et dans l’attente d’un procès. La justice a d’ailleurs rendu son premier verdict, très lourd, contre quarante kurdes cette semaine dans cette affaire.

Les autorités ont lancé une énorme opération de ratissage dans la zone de Narayanpatna située dans le district de Koraput (Odisha). Celles-ci ont été informées que plusieurs dirigeants maoïstes haut placés de l’Andhra Pradesh et du Chhattisgarh seraient actuellement rassemblés dans la région. Environ 300 soldats issus entre autre de la Border Security Force et du Special Operation Group sont sur le terrain depuis mercredi. La plupart d’entre eux ont été parachutés à plusieurs endroits spécifiques pour les ratisser. D’après le gouvernement local, les leaders maoïstes Ram Krishna, Sukdav, Saya et Aruna camperaient à la frontière entre l’Odisha et l’Andhra Pradesh pour travailler à la consolidation du parti dans la région.

En novembre dernier, le tribunal d’application des peines de Paris a décidé de libérer le prisonnier libanais incarcérés depuis plus de 28 ans. Le parquet avait immédiatement fait appel, et c’est ce jeudi 10 janvier qu’un tribunal décidera finalement de l’éventuelle libération de Georges Ibrahim Abdallah. Cela fait plus de dix ans que le Secours Rouge fait campagne pour la libération de ce communiste dont les convictions politiques et l’engagement solidaire aux côtés des peuples en lutte sont intacts.

Rassemblement ce mardi 8 janvier, de 17h à 18h devant la résidence de l’ambassadeur de France, 41 bd du Régent, métro Art-Loi.

Une grosse cache a été mise à jour par la CRPF et une équipe de la police de l’Odisha à proximité d’un campement maoïste dans le district de Malkangiri (Odisha) ce mardi. Les guérilleros avaient installés un campement provisoire dans une zone forestière proche de Sarkubandha. Une douzaine d’entre eux se trouvaient sur place à l’arrivée des paramilitaires, mais les ayant repérés rapidement, ils ont pu battre en retraite. Les soldats ont saisi au moins huit fusils, quatre mètres de fil électrique, quatre détonateurs, une caméra, un multimètre électronique digital, des médicaments et de la littérature maoïste.