Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Les étudiants refusent le nouveau système de travail scolaire alterné et les épreuves d’examen de la Maturité. Ils étaient plus de 5000, appartenant à une cinquantaine des 81 lycées de la province de Turin, à marcher à partir de la Place du 12 décembre, hier samedi. La protestation a tourné à de violents affrontements lorsque les manifestants ont tenté de forcer l’entrée du siège de l’Union Industrielle. Sept policiers et carabiniers ont été blessé en défendant l’organisation patronale face aux manifestants armés de pierres et de bâtons.

 

Dossier(s): Italie Tags: ,

La police a affronté vendredi des manifestants antifascistes masqués et cagoulés devant un hôtel accueillant une réunion internationale d’organisations d’extrême droite. Cette réunion de représentants du parti espagnol Vox et de groupes d’extrême droite de Colombie, du Pérou, de Cuba, du Venezuela et du Chili, a attiré une contre manifestation. Les antifas ont jeté des pierres et des poubelles sur l’hôtel accueillant le « Forum de Madrid », se heurtant à la police anti-émeute postée à l’extérieur qui a tiré des grenades assourdissantes. De nombreuses vitres de l’hôtel ont été brisées et la police a arrêté plusieurs manifestants. Un des thèmes déclarés du Forum de Madrid était précisément de « lutter contre le communisme » en Amérique latine.

 

Le 4 février, un groupe d’anarchistes a attaqué le poste de police d’Exarchia. Plus de 10 cocktails Molotov ont été lancés sur le poste de garde et l’entrée du commissariat et les policiers ont fuit en panique. Le communiqué vient de revendiquer cette action, qui la place au coeur de la lutte pour Exarchia contre la triple menace de la police, des promoteurs visant à sa gentrification, et des dealers encouragés par la police: « Nous déclarons que nous considérons Exarchia comme notre quartier et que nous sommes déterminé.e.s à ne pas l’abandonner aux flics, aux dealers et aux grands investisseurs, coûte que coûte » Lire le communiqué

Sur un mur d’Exarxchia

Dossier(s): Grèce Tags: ,

Un maoïste a été tué mercredi dans le Jharkhand par les forces de sécurité, au neuvième jour d’une opération conjointe de la police de Jharkhand et des paramilitaires de la CRPF. La personne décédée n’a pas encore été identifiée mais la police affirme qu’elle faisait partie d’une colonne de guérilla extrêmement active dans les régions de Lohardaga, Latehar et Gumla.

Dossier(s): Inde-Népal Tags: , ,

Le ministère public espagnol a requis jusqu’à 9 ans de prison et 20 000 € d’amende pour 14 antifascistes qui ont repoussé un groupe d’ultras néonazis de la ville de Pego (La Marina Alta), dans la province d’Alicante. Le 18 octobre 2020, un groupe de supporters de Gandía est venu à Pego pour assister à un match. Ce groupe a traversé la ville avec des symboles, des chants et des saluts nazis, provoquant et insultant les personnes présentes, sans que la police ne fasse le moindre effort pour les en empêcher. Une contre-manifestation s’est formée qui, elle, a immédiatement été ciblée par la Guardia Civil.

Dossier(s): Espagne Tags: ,

Les forces d’occupation ont pris d’assaut jeudi plusieurs quartiers de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie, pour mener une campagne d’arrestations, ce qui a déclenché des affrontements opposant les jeunes hommes aux forces israéliennes.  Deux Palestiniens ont été blessés, par les balles de l’armée israélienne. Le premier a été ciblé au dos et pour le moment se trouve dans état stable. Quant au deuxième, il a reçu une balle au genou. Les deux victimes sont âgées de 16 et 18 ans. L’armée israélienne a procédé à l’arrestation de cinq Palestiniens hier soir, dont deux, dans la ville de Jénine, et trois autres dans les villes de Salfit et Naplouse (nord) et Ramallah (centre).

Neuf policiers ont été blessés lorsque des villageois ont affronté les forces de l’ordre dans le district de Gaya, mardi. Neuf policiers ont été blessés lorsque des villageois ont commencé à leur jeter des pierres alors qu’ils assistaient les fonctionnaires du département des mines dans la vente aux enchères des mines de sable à Belaganz. Les villageois protestaient contre la vente aux enchères de ces mines. La police a frappé les manifestants avec des lattes, a utilisé des canons à eau et a lancé des grenades lacrymogènes pour disperser la foule. Plusieurs villageois et villageoises ont été blessés par les policiers.

 

Dossier(s): Inde-Népal Tags: ,

En juin 2016, Max a participé à un blocage à Toulouse contre la loi Travail. Ce jour-là, il est interpellé pour un pétard qu’il n’a pas lancé. La presse s’en mêle, la machine répressive s’emballe et dix policiers se plaignent d’acouphènes. S’en suivent procès au pénal et procès au civil. Au pénal, malgré les témoignages directs de personnes présentes au rassemblement qui confirmaient qu’il n’était pas l’auteur des faits, Max écope de trois mois de prison avec sursis pour « violence avec arme sur personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné des ITT n’excédant pas huit jours, en l’espèce deux jours ».

Les plaignants se portent partie civile et une longue procédure est lancée. Deux d’entre eux réclament des sommes astronomiques pour les acouphènes qu’ils déclarent subir ainsi que pour les éventuelles aggravations futures de leur état de santé. Pour ces faits, le 8 décembre 2020, le tribunal a condamné Max à verser 82 000 euros de dommages et intérêts à ces policiers et à l’État, c’est-à-dire l’intégralité de la somme demandée par les plaignants. Max décide de faire appel pour contester cette décision. L’audience se tiendra le 14 février. Les six années de procédure et de frais d’avocat ont coûté très cher : la note s’élève à 10 000€. Pour un salaire de technicien lumière, c’est beaucoup. Les ami·es proches de Max ont décidé de lancer cette cagnotte en ligne pour l’aider à payer les dits-frais d’avocat. Pour plus d’infos sur l’affaire.

2 juin 2016, Toulouse, manifestation contre la Loi Travail

PS: Rappelons aux militants qu’à plusieurs reprises, Leetchi a annulé/remboursé des cagnottes politiques sous pression des autorités. Si de nombreuses cagnottes se sont bien passées, il reste souhaitable de passer par une autre plate-forme.

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Quatre militantes féministes afghanes incarcérées à Kaboul ces dernières semaines, après avoir manifesté pour les droits des femmes, et portées disparues depuis, ont été relâchées par les talibans. Deux d’entre elles, Tamana Zaryabi Paryani et Parwana Ibrahimkhel, avaient été arrêtées le 19 janvier, les deux autres, Mursal Ayar et Zahra Mohammadi début février. À chaque fois les talibans avaient nié toute implication dans leur disparition et disaient avoir ouvert une enquête. Ces libérations interviennent alors que le régime, asphyxié économiquement, cherche à convaincre la communauté internationale, avec laquelle il négocie une aide humanitaire, financière et économique, qu’il a assoupli son attitude à l’égard des femmes. Mais, dans la pratique, ces dernières n’ont pas vu grand-chose changer dans leur condition de citoyennes de seconde zone.

La protestation contre l’obligation du hijab suite à laquelle Tamana Zaryabi Paryani avait été arrêtée

 

Ce samedi 19 février dès 15h auront lieu une série d’activités en solidarité avec les 4 condamné·e·s du procès de la maquette de la maxi-prison. De 15h à 17h : Promenade autour du chantier de la maxi-prison, avec expo photo « En vis à vis ». Dès 17h, plusieurs activités (expos, présentations, musique, table d’hôte, etc. Programme complet sur Indymedia.