Le quartier athénien d’Exarchia a été de nouveau le théâtre d’affrontements entre des militants anarchistes et la police anti-émeute, vendredi soir. Un groupe de manifestants a attaqué un détachement de la police anti-émeute au coin des rues Patision et Tositsa avec des cocktails Molotov. Les affrontements qui ont suivi ont duré environ deux heures. Aucune arrestation ou blessure n’a été signalée.

Les affrontements samedi soir à Exarchia

Les affrontements samedi soir à Exarchia

José Luis Gutierrez Quispe (43 ans), un maoïste recherché au Pérou (sa tête était mise à prix par le Ministère de l’intérieur), a été arrêté fin avril dans le district de Llochegua à Huanta. Il est accusé d’avoir assuré le service de renseignement pour les maoïstes dans la région VRAEM (Valle Delos Rios Apurimac, Ene et Mantaro).

José Luis Gutierrez Quispe

De nombreux signes d’un développement des forces et des activités maoïstes sont signalées au Pérou, après une série de succès remportés par la contre-insurrection, dont l’un des plus importants est la destruction du Comité régional Huallaga du PCP-SL et l’arrestation de son dirigeant, le « camarade Artemio ». Outre les forces héritières du PCP-SL qui ont adopté une stratégie légaliste, à l’image du MOVADEF, il y a actuellement quatre forces héritières du PCP-SL qui suivent la politique de la « guerre populaire prolongée ».

La principale de ces forces est le Parti Communiste du Pérou Militarisé (Militarizado Partido Comunista del Perú PMCP) qui est devenu une organisation indépendante et qui dispose de plusieurs colonnes de guérilleros dans la région VRAEM et qui s’étend ses activités à de nouvelles zones. Ce dimanche 6 mai, le MPCP a rendu public un discours de la « camarade Helena ». Dans ce discours, elle réaffirme la nécessité de mener la révolution par les armes. Elle y décrit le MPCP comme provenant de PCP-SL mais s’en démarquant.

Le lien vers le discours du MPCP

Combattants de la guérilla maoïste au Pérou

Combattants de la guérilla maoïste au Pérou
José Luis Gutierrez Quispe

Une jeune femme âgée de 20 ans a été condamnée à 3 mois de prison avec sursis assortis d’une interdiction de paraître en Loire-Atlantique, ce lundi après-midi à Nantes. Soupçonnée d’avoir jeté une bouteille sur un gendarme mobile – sans le blesser -, la jeune femme, de nationalité allemande, avait été interpellée mercredi à Vigneux-de-Bretagne, sur la Zad de Notre-Dame-des-Landes. En garde à vue, elle avait refusé de se soumettre aux relevés d’empreintes et opérations de signalisation.

Destruction des lieux de vie à Notre-Dame-des-Landes

Destruction des lieux de vie à Notre-Dame-des-Landes

Les unités de l’armée gouvernementale et la guérilla maoïste ont mené dimanche deux combats à Mindanao – la première près de Laak (province de Compostela Valley), où aucune victime n’a été signalée, la seconde à Asuncion, (province de Davao del Norte), où un soldat a été tué et un autre blessé. Samedi, les rebelles communistes ont également tendu une embuscade contre 11 policiers à Kiblawan, (province de Davao del Sur). Ces policiers effectuaient une patrouille quand ils ont essuyé des coups de feu qui n’ont touché personne.

Combattant de la NPA

Combattant de la NPA

Depuis quelques mois, la police de Molenbeek-Saint-Jean utilise deux logiciels d’analyse d’images. Le but: repérer automatiquement les comportements suspects: le logiciel de la caméra définit une zone à surveiller, lorsqu’un véhicule se gare en double file, remonte en sens inverse, ou se faufile sur une bande réservée au bus, la camera zoome sur sa plaque et envoie un signal à l’opérateur. Un point de repère – un tag – placé sur l’enregistrement: l’avantage c’est que l’opérateur ne doit pas visionner des heures d’enregistrement.

Le système est aussi paramétré pour repérer une personnes qui court dans la rue et pour le suivre de caméra en caméra grâce à son signalement. Le logiciel peut repérer les éventuels attroupements. Le projet est financé par les autorités bruxelloises et vise a regrouper sur la même plateforme 2.000 caméras, auxquelles il faudra ajouter 5.000 caméras de la STIB.

Nouveau logiciel pour la police de Bruxelles

Nouveau logiciel pour la police de Bruxelles

Dimanche 22 avril, le « collectif haricot rouge » a perturbé la « Marche pour la vie », y distribuant entre autre des tracts. Des militant·e·s, vêtu·e·s de rouge et portant des pancartes, se sont couché·e·s devant le cortège « pro life » pour symboliser les dangers de la limitation du droit à l’avortement (une femme mourant toutes les 9 minutes dans le monde des suites d’un avortement clandestin). La quarantaine de participant.e.s s’est très vite fait encerclée par la police et environ 25 ont été arrêté.e.s. Quelques violences ont été signalées. Les manifestant.e.s sont relaché.e.s peu à peu.

Les manifestant.e.s protestaient contre les discours réactionnaires de groupes opposées aux droits des femmes et des personnes LGBT, militants entre autre, contre le droit à l’avortement, a procréation médicalement assistée (PMA) et l’euthanasie.

Le nassage des militant.e.s

Le nassage des militant.e.s

Entre 7000 et 10000 personnes solidaires de la ZAD ont manifesté dans les rues de Nantes, encadrés d’un millier de policiers et d’un hélicoptère. Après un début calme, les CRS ont dû répondre à un jet de pierres sur leurs camions par un premier tir de gaz lacrymogènes. Des vitres ont été brisées et des feux de poubelles allumés par des groupes mobiles restés actifs après la dispersion du cortège. 12 manifestants ont été arrêtés et les autorités signalent 64 blessés parmi les forces de l’ordre (dont 2 ont été conduits à l’hôpital).

EDIT 15/4:
Le procureur général fait le point ce dimanche soir sur les 12 mesures de garde à vue en cours. Trois hommes ont été remis en liberté dans l’après-midi après avoir reçu une convocation à comparaître ultérieurement devant le tribunal correctionnel de Nantes. Six hommes seront déférés lundi matin au parquet de Nantes. Ils seront jugés l’après-midi en comparution immédiate. Deux mineurs seront eux aussi déférés lundi matin au parquet de Nantes afin de comparaître devant le tribunal pour enfants. Une garde à vue a enfin été prolongée par le parquet de Nantes sans qu’une décision judiciaire ait encore été prise à cette heure.

La manifestation de ce samedi à Nantes

La manifestation de ce samedi à Nantes

Lundi 19 mars a eu lieu à Bar-le-Duc le procès en procédure de comparution immédiate de rois personnes arrètées ä la ZAD de Bure (voir notre article).

La première pour violence sur agent dépositaire de l’autorité sans ITT (en l’espèce un crachat et un coup de pied) attrapée suite à l’expulsion du bois Lejuc (mise en détention provisoire jusqu’au procès en délais). Verdict: trois mois ferme avec mandat de dépot, 5 mois avec sursis, 18 mois d’interdiction de Meuse et Haute Marne et obligation de travailler.

Une personne pour rebellion, attrapée suite à l’expulsion du bois Lejuc, en détention provisoire depuis 3 semaines. Verdict: quatre mois avec surcis.

Une personne attrapé en ballade dans la forêt du bois Lejuc, jugé sous identité anonyme, pour attroupement en vue de commettre des violences sur agent ou des destructions (« habillée de manière tendanciellement uniforme, avec des gants, se masquant le visage »). Verdict: Trois mois ferme avec mandat de dépot.

Procès à venir

3 avril 2018 : une personne en procès au tribunal de Bar le duc à 15h (procèdure de comparution immédiate avec demande de délais). Le procureur avait demandé sa mise en provisoire jusqu’à son procès, le juge lui a mis un contrôle judiciaire avec interdiction de territoire de la Meuse et de la Haute Marne.

27 avril 2018: une personne en procès au TGI de Bar le Duc. Un peu moins de 24h de garde à vue. Chef d’inculpation, refus de se disperser après sommation, participation à une manifestation interdite.

23 mai 2018: 12 personnes en procès.
6 personnes arrêtées à la manif du 4 mars, 48h de garde à vue, pour participation à un attroupement après sommation avec visage dissimulé, certaines personnes pour refus de signalétique et d’ADN.
6 personnes arrêtées à la ballade en forêt le 14 mars, 48h de garde à vue. Chef d’inculpation : Participation à un attroupement en vue de la préparation de violences volontaires contre les personnes ou de destruction ou dégradation de bien.

12 juin 2018: 3 personnes en procès au TGI de Bar le Duc pour outrage (suite à l’expulsion du bois Lejuc)

Heurt à Bure le 4 mars

Heurt à Bure le 4 mars

Alors que l’offensive militaire turque s’intensifie dans le canton d’Afrin, militants kurdes et internationalistes à Toulouse multiplient les actions de solidarité et de visibilité.
Mercredi 14 novembre, une grande banderole de solidarité a été déployée pendant près d’une heure au dessus du périphérique toulousain.
Le lendemain c’est à l’université Jean Jaurès actuellement en grève et en blocage que la banderole a été installée à l’entrée de l’établissement.

A l’entrée de l’Université Jean Jaurès à Toulouse

Toulouse : Actions de solidarité avec la résistance d’Afrin !
A l'entrée de l'Université Jean Jaurès à Toulouse

La semaine dernière, plusieurs combattants internationalistes membres du Bataillon International de Libération ont été tués dans le canton d’Afrin dans des opérations militaires contre l’armée turque.
Ruhat Aşkara, Erdal Demirhan Sedat Akyüz étaient membres du MLKP, ils sont tombés martyrs le 27 janvier et le 2 mars.
Dans un communiqué en date du 9 mars, le DKP a également annoncé la mort de deux de ses combattants à Afrin : Hüseyin Cem Özdemir et Görkem Tuğal.

Hommage lundi 12 mars à Paris pour les combattants du MLKP.

Les combattants du DKP, Hüseyin Cem Özdemir et Görkem Tuğal.

Hommage lundi 12 mars à Paris pour les combattants du MLKP.
Les combattants du DKP, Hüseyin Cem Özdemir et Görkem Tuğal.