Une manifestation des étudiants de l’Université des sciences de santé (USS) a été réprimée par les forces de l’ordre, le 24 octobre à Owendo. Depuis le 23 octobre, en effet, les étudiants de l’USS protestent contre l’augmentation des frais d’inscription et d’écolage au sein des universités et grandes écoles. Les manifestants n’ont pas cédé aux sommations des éléments de la police, qui leur demandaient de cesser leur mouvement. Déterminés à aller jusqu’au bout, ils répondaient aux injonctions de la police par des injures et moqueries. Les policiers ont alors usé de bombes lacrymogènes et chargé. Si aucune interpellation n’a été signalée, les étudiants ont cependant enregistré quelques blessés.

Nuage de lacrymogènes sur l’Université des sciences de santé

Nuage de lacrymogènes sur l'Université des sciences de santé

Vendredi après midi, 100 manifestants se sont rassemblés à Bruxelles à l’appel du Secours rouge face au consulat de France et à la résidence de l’ambassadeur de France pour revendiquer la libération de Georges Abdallah.

Au rassemblement de Bruxelles

Vendredi soir à Toulouse 160 personnes ont participés à la soirée d’information et de solidarité. Un meeting a également été organisé à Hambourg.

A la soirée de Toulouse

Samedi, 400 personnes ont manifesté de la gare de Lannemzan à la prison de la ville où est détenu Georges Abdallah. Des rassemblements ont aussi eu lieu à Dublin, à La Haye, à Barcelone et à Berlin. Nosu présenterons un bilan détaillés de ces initiatives prochainement.

A la manifestation de Lannemezan

Au rassemblement de Bruxelles
A la soirée de Toulouse
A la manifestation de Lannemezan

Dans le cadre des protestations étudiantes contre une loi qui prévoit la fin de la gratuité des livres scolaires, des manifestants anarchistes ont affrontés la police à coups de meubles, pierres et de cocktails Molotov vendredi soir à Athènes. Des barricades ont été dressées autour de l’Université polytechnique. Aucun blessé n’a été signalé.

Attaque d’un groupe de policier par des manifestants

Attaque d'un groupe de policier par des manifestants

Georges Louis, militant du Secours Rouge Arabe et de la CGT, vient d’être libéré ce vendredi soir, il avait été arrêté ce mardi 10 lors d’une manifestation à l’occasion de la journée de grève nationale. Il a été maintenu 3 jours en détention car deux policiers l’accusent d’avoir lancé des projectiles (« violence sur des personnes dépositaires de l’autorité publique ») et pour « participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destructions ou dégradations de biens » de façon masquée et « derrière une banderole » (ce simple détail lui vaut d’être considéré comme le « meneur »). Il est passé au Tribunal de Grande Instance de Paris, chambre 23, à 13h avec trois autres manifestants arrêtés au même moment (deux ont été également relâchés sous contrôle judiciaire, un est emprisonné en attente du procès). Plusieurs solidaires se sont rassemblés et ont assisté à l’audience, la salle n’a d’ailleurs pas pu accueillir tout le monde, la police filtrant les entrées. Son procès aura lieu le 24 novembre prochain, il est entre-temps libéré sous « contrôle judiciaire », interdit de manifestation et doit pointer au commissariat une fois par semaine, la procureure avait cependant demandé sa détention jusqu’au procès.

Devant la chambre 23 au tribunal.

Contrôle judiciaire de Louis

Devant la chambre 23 au tribunal.

Voilà trois semaines que les opposants à la ligne de train à grande vitesse AVE manifestent à Murcie. La tension a augmenté depuis mardi matin, lorsque les habitants de Santiago el Mayor ont découvert que des cloisons de protection étaient en cours de construction pour protéger le chantier. Il y a eu des manifestations en matinée, des heurts, trois premières arrestations ainsi que au moins trois blessés. Les manifestations ont repris en soirée, les manifestants qui se massaient des deux cotés des voies ont incendié plusieurs containers. Puis ils ont commencé franchit les clôtures métalliques qui protègent le chemin de fer, saboté le matériel de signalisation, détruits des segments de cloisons et et barricadé les voies.

Incendie d’un container du chantier de l’AVE

Incendie d'un container du chantier de l'AVE

Le mardi 26 septembre dernier, deux combattants du MKP/HKO (Parti Communiste Maoïste/Armée Populaire de Libération) ont été tués dans des affrontements avec l’armée turque près de la ville d’Ovacik dans le Dersim. Les deux guérilleros sont Özcan Öner et Cem Gürgül.

Les deux guérilleros tués, Özcan Öner et Cem Gürgül.

Les deux guérilleros tués, Özcan Öner et Cem Gürgül.

Plusieurs petites cargaisons de Celox avaient déjà pu arriver aux combattants du Rojava depuis le début de la campagne en automne 2015. Mais récemment, nous avons pu acheminer une grosse cargaison (235 pièces). Après avoir transité à Qamishlo, les Celox arrivent à présent dans les unités de front. Ainsi, 50 Celox sont arrivés au Bataillon International de Libération qui a partagé ce stock (supérieur à ses besoins puisque des premiers petits arrivages avaient déjà eu lieu) avec l’YPG International Tabur (anciennement appelé Antifa Tabur) à Raqqa. 25 autres sont en réserve au service médical du Bataillon.

La campagne a voulu que les Celox soient partagés rationnellement: d’une part pour qu’en bénéficient en priorité les unités de front, d’autre part pour que des Celox en surnombre ne soient pas stockés ici alors qu’il en existe un besoin criant là-bas. C’est ainsi que 160 pièces du même arrivage ont été confiés aux infirmeries de première ligne des YPG, qui apportent les premiers soins aux combattants blessés.

Nous sommes fiers de pouvoir aujourd’hui partager ces photos et vidéos de remerciements de la part du SYPG (une structure civile qui a aidé à la rationalisation de la distribution du Celox et à son acheminement au front), du Bataillon International de Libération, et du YPG International Tabur. Le Secours rouge International remercie toutes les organisations et tous les collectifs qui ont participé et participent à cette campagne, ainsi que tous ceux et toutes celles qui ont contribué par leur don (plus de 16.000 euros au total). Des Celox ont déjà sauvé la vies de combattants. Les besoins restent grand aussi bien à Raqqa, où la bataille fait rage, que dans les futures batailles de libération.

Plus d’info sur la campagne (participants, nature du Celox, etc.)

Le Celox reçu par l’Antifa Tabur


Le Celox reçu par l’International Freedom Battalion

Le Celox reçu par l'Antifa Tabur
Le Celox reçu par l'International Freedom Battalion

Ismael Abdi, président du syndicat des enseignants en Iran, condamné à 6 ans de prison, avait été libéré sous caution le 25 juin 2017 après une grève de la faim de 38 jours. Dans la matinée du 27 juillet, il a été enlevé par les services de renseignement devant son domicile et conduit à la prison d’Evin à Téhéran. Ismael Abdi, qui avait gardé des séquelles de sa grève de la faim, n’a pu emporter ses médicaments lors de son arrestation. Cette nouvelle arrestation suit celles de 15 travailleurs, membres du Syndicat Libre des travailleurs de la canne à sucre d’Haft Tapeh arrêtés le 25 juillet 2017 lors de manifestations des travailleurs pour le paiement de leur salaire.

Iran : Ismael Adbi à nouveau arrêté

Nous recommandons régulièrement l’utilisation de l’application Signal et la considérons comme une alternative viable à PGP depuis qu’elle supporte l’envoi de pièces-jointes pesant jusqu’à 100Mo. Mais il est toujours compliqué d’envoyer des pièces-jointes plus lourdes. Mozilla, qui développe le célèbre navigateur Firefox et le client de messagerie Thunderbird vient de lancer Send, un projet expérimental qui ressemble fort à WeTransfer: il permet d’envoyer des pièces-jointes pesant jusqu’à 1Go, les liens expirent automatiquement après 24h ou après le premier téléchargement.

Mozilla Send

Mozilla Send

Des affrontements sérieux ont opposés hier les mineurs en grève depuis 12 jours à la police anti-émeute (ESMAD) dans la ville de Segovia, au nord-est du pays. Les mineurs avaient établi des barrages. Les affrontements ont causés d’importants dommages dans les infrastructures et le transport et la ville connait aujourd’hui des problèmes d’approvisionnement d’eau en raison des dommages causés au système d’adduction. 14 personnes ont été blessées. Les ESMAD se sont signalé une fois de plus par leur brutalité, attaquant la maison médicale, les médecins et les infirmières, et lançant des gaz lacrymogènes dans l’hôpital. 300 militaires ont été envoyés dans la ville pour maintenir l’ordre. D’autres affrontements ont eu lieu à Remedios.

Affrontements à Segovia

Affrontements à Segovia