Plusieurs initiatives ont eu lieu dans le cadre des journées de solidarité avec Marco Camenisch:
– A Rothrist (Suisse) le 16 juin: Tagage contre les sociétés énergétiques AXPO et AEW.
– A Santiago du Chili le 15 juin: Attaque incendiaire contre une société automobile
– A Saint-Jacques de Compostelle (Espagne) le 17 juin: Soirée publique avec projection du film « Marco Libero! »
– A Hambourg le 17 juin: Soirée publique avec projection du film « Marco Libero! »
– A Zurich le 20 juin: Manifestation devant le centre fermé, (près de l’aéroport).
– En Italie le 20 juin: Affichages et tractages
– dans le Tessin (Suisse): Affichages et tractage
– A Buenos Aires le 21 juin: Peintures murales
– A Berne le 21 juin: Peintures murales
– A Berne le 22 juin: Bris des vitres des voitures de la société énergétique/nucléaires BKW
– En Turquie: stand et tractage
– A Winterthur (Suisse) le 22 juin : Soirée publique avec projection du film « Marco Libero! »
– A Bruxelles le 22 juin: Tag sur le siège des sociétés énergiques/nucléaires AREVA et ABB (lire le communiqué)

EDIT:
– A Zurich le 23 juin: Jets de peinture et serrure collée au service de psychiatrie légale
– Dresde le 23 juin: Accrochage de banderoles et tags
– Melbourne le 23 juin: Accrochage de banderole

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Tags sur le siège d'AXPO

Le 23 janvier 1989, la base militaire de la Tablada est attaquée par des membres du mouvement guérillero Tous pour la patrie (MTP), qui rassemble d’anciens membres des guérillas de la gauche révolutionnaire (EPR) et de la gauche péroniste (monteneros). Le MTP mène cette attaque pour prévenir la tentative d’un nouveau coup d’Etat, à partir de cette base, qui croit savoir imminent. Le siège dure 30 heures à l’aide de tanks et de bombes au phosphore : 11 militaires et policiers seront tués, et 28 guérilleros. Des images montrent clairement plusieurs guérilleros capturés vivants par les militaires, mais qui seront ensuite présentés morts, nus et calcinés. Ceux des prisonniers qui ne furent pas exécuté furent torturés.

Les dépouilles des guérilleros tués furent inhumées dans une tombe anonyme des années avant que des prélèvements soient autorisés pour permettre une identification. Plusieurs corps n’ont pas encore été retrouvés. La justice argentine avait décidé d’un non-lieu dans le procès de deux militaires poursuivis pour homicide aggravé pour la disparition de deux guérilleros. La Cour suprême vient de revenir sur cette décision, répondant à la recommandation de la Commission inter-américaine des droits de l’homme, faite en 1997.

Le président Alfonsin devant le corps d'une guérillera du MTP

Le lundi 29 décembre, une trentaine de personnes ont manifesté devant l’ambassade espagnole pour protester contre l’incarcération des anarchistes dans le cadre de l’Opération Pandora.

Argentine: Manifestation de solidarité avec les inculpés de l’opération Pandora

La ferme de Monte Peloni, non loin de la petite ville d’Olivarría, au sud de Buenos Aires était un des centres de détention clandestin où des militants de gauche, des syndicalistes et plus tard des membres du mouvement étudiant ont été torturés, violés et assassinés pendant la disctature, en 1976 et 1983. Quatre anciens militaires – généraux, sergents et officiers de renseignement – doivent répondre devant la Cour d’Olivarría pour leur rôle à Monte Peloni. Ils sont accusés de crimes contre l’humanité.

Lors du procès, les cas de 21 victimes seront analysés. La ville d’Olivarría avait été ébranlée début août par la réapparition du petit-fils d’Estela de Carlotto, la présidente de l’association des Grand-Mères de la place de Mai. Cet enfant avait été, comme tant d’autres, volé à sa mère biologique juste après sa naissance pour être donné à une famille proche du régime militaire.

En Argentine, on appelle « carancho » un oiseau charognard se nourrissant de cadavres d’animaux percutés sur les routes de la Pampa, et dont le nom a été repris pour désigner les avocats qui tirent profit de manière frauduleuse d’accidents de la route, allant jusqu’à monter ceux-ci de toutes pièces… Début juillet, lors d’une journée d’action des travailleurs de Lear, en lutte plus depuis trois mois, contre les licenciements, le traditionnel blocage de l’autoroute Panaméricaine avait été remplacé par une « opération escargot ». Face à des voitures roulant à 5 km / h, un gendarme s’est jeté sur une voiture pour faire semblant d’avoir été renversé et inculper le conducteur.

Plusieurs semaines après, une vidéo du « plongeon » du gendarme a fait le tour des médias. Sur cette même vidéo, on voit aussi un ancien militaire réembauché en tant que « coordonnateur d’opérations » par le secrétaire d’État à la sécurité infiltré dans les manifestations. Les autorités ont d’abord soutenu le gendarme, immédiatement surnommé le « gendarme  carancho  », puis ont du reconnaître les faits.

Argentine: Provocation policière contre les grévistes de Lear

Depuis plusieurs jours, les ouvriers de l’usine Lear de Buenos Aires sont en grève, ils tentent de bloquer l’autoroute panaméricaine non-loin de l’usine. Aujourd’hui, la police a attaqué les manifestants avec mattraques et autopompes, ces derniers ont répliqués par des jets de pierre.

Argentine : La gendarmerie attaque des grevistes

Une loi controversée favorable à Monsanto a été approuvée hier. De nombreuses organisations sociales avaient appelé à manifester pour contester la loi. La police est intervenue violemment contre les manifestants. 26 personnes au total ont été arrêtées, et beaucoup ont été blessées. La nouvelle loi, adoptée après un blocus de 9 mois, autorise la construction d’une nouvelle usine de traitement de semences OGM.

Le mercredi 9 avril, entre huit et neuf heures du matin, a eu lieu l’expulsion de la maison occupée “La Grieta”, et de la bibliothèque “Los Libros de la Esquina”. L’espace a été habité pendant plus de 11 ans. Diverses initiatives portant différentes dynamiques ont pu converger dans cet espace. Quelques semaines avant l’expulsion, tout le matériel de lecture ainsi que les archives qui étaient dans la bibliothèque ont été déplacés et emmenés dans un endroit sûr. La matinée du 9 avril, les occupants ont mis en place une résistance en coupant la rue à l’aide de barricades en feu et en affrontant la police.

Argentine: Expulsion d’un squat historique

Le gouvernement péruvien a demandé à l’Argentine l’extradition d’Oswaldo Quispe Caso. Celui-ci serait poursuivi comme dirigeant présumé du PCP-SL par la Chambre criminelle permanente de la Cour suprême pour plus attaques à l’explosifs contre diverses entreprises et plusieurs organismes publics, et pour la mort de plusieurs policiers.

Au moins vingt personnes ont été blessées et dix autres arrêtées durant une manifestation organisée à Resistancia, capitale de la province de Chaco, dans le nord du pays, pour exiger de meilleures conditions de vie et de logement. La police a fait usage de balles en caoutchouc, de gaz lacrymogène et de canons à eau pour disperser la foule rassemblée à l’appel du collectif ’12 de Junio’, menant le mouvement des sans emplois. L’action de la police a commencé vers 10h30 quand les manifestants ont tenté de lancer un cortège dans les rues de la ville. Selon la presse locale, la présence policière était très importante et les risques d’affrontements élevés dans la mesure où le gouverneur de la province avait déclaré qu’il ne tolèrerait aucune perturbation de l’ordre public ni de la circulation.