Ce 12 septembre 2019, cela fera un an que le militant politique argentin et dirigeant syndical des travailleurs du pétrole, Daniel Ruiz, a été arrêté par le gouvernement de Macri pour avoir participé activement à la lutte contre la réforme des pensions. Depuis un an, il est emprisonné sans qu’aucune charge ne soit retenue contre lui (voir notre article).

Demain jeudi 12 septembre 2019, à 18h, un rassemblement sera organisé devant l’ambassade d’Argentine, avenue Louise 225 à Bruxelles.

Daniel Ruiz

Jeudi 9 avril, Roberto Jorge Rigoni, un homme d’affaires argentin a été arrêté dans la ville de Campana près de Buenos Aires. Il est accusé d’avoir financé l’ELN. Une circulaire rouge d’Interpol avait été emise à son encontre et son extradition est demandée par la Colombie.

Dimanche 12 mai, l’armée colombienne a abattu Dario le commandant de la commission Camilo Cienfuegos et capturé trois membres de sa garde rapprochée dans le département d’Arauca. Dario était tireur d’élite, expert en explosif. Il coordonnait des opérations de financement de la guérilla ainsi que les attaques contre l’oléoduc Caño Limón-Coveñas. Les autorités colombiennes attribuent également à alias « Darío » l’attaque du canton militaire de Saravena du 27 avril (voir notre article).

Durant l’opération, l’armée a saisi un fusil, un fusil de chasse, deux pistolets, un viseur télescopique de nuit, des équipements de campagne et de cinq motos.

Combattantes de l’ELN

Combattantes de l'ELN

Des manifestants de la marche pour l’emploi et les salaires, organisée par de nombreuses organisations politiques, syndicales et sociales, se sont affrontés la police mardi devant le Ministère du Développement social de la Nation, dans la capitale fédérale, Buenos Aires. Les incidents ont débuté lorsque les militants de ces groupes, dirigés par le CTA Autonoma, ont voulu couper la ligne Metrobus sur l’Avenue du 9 juillet, à la hauteur de l’avenue Belgrano, où se trouve le siège du Ministère. La police est alors intervenue. Au moins un manifestant a été arrêté pour jet de projectile sur les policiers.

La manifestation de Buenos Aires

La manifestation de Buenos Aires

Le mercredi 14 novembre, deux attaques à la bombe ont eu lieu à Buenos Aires. Au cimetière de la Recoleta, la bombe a explosé dans les mains d’une des deux personnes qui la portait. L’action visait la tombe de Ramón Falcón, chef de police qui fut responsable de la mort de 11 manifestants le 1er mai 1909 (voir notre article).

La blessée, Anahi Salcedo, a été transférée à l’hôpital Fernández où elle a subi plusieurs interventions chirurgicales, dont l’amputation de trois doigts. Elle souffre de graves blessures aux membres et au visage et pourtant, elle a été mise en détention à la prison d’Ezeiza depuis le 10 janvier. Depuis ce transfert de l’hôpital, ses conditions de détention sont extrêmement pénibles et douloureuses. En raison de ses blessures, Anahi est invalide, par exemple incapable de se laver. On lui refuse des soins médicaux et des analgésiques.

Anahi Salcedo

Anahi Salcedo

Une soirée consacrée aux luttes et répressions en Amérique Latine se tiendra le vendredi 22 mars à Bruxelles. Après plus de 10 ans de gouvernements se réclamant du socialisme, divers pays d’Amérique Latine font face à des bouleversements importants. La soirée se concentrera plus particulièrement sur la situation au Brésil et en Argentine, pays où la situation politique se polarise et où les travailleurs et travailleuses s’organisent pour faire face à une répression de plus en plus brutale. Cette soirée sera aussi l’occasion de discuter des luttes et perspectives ainsi que de présenter le cas de Daniel Ruiz, dirigeant syndical et militant politique, emprisonné depuis 6 mois par le gouvernement de Macri.

La soirée se tiendra le vendredi 22 mars (à 19h) au Local Sacco-Vanzetti, 54 chaussée de Forest à 1060 Bruxelles
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Événement facebook->https://www.facebook.com/events/2228189650727683/]

Bruxelles : Vendredi 22 mars, soirée d’information sur les luttes et répressions au Brésil et en Argentine

Le 11 décembre 2018, deux anciens cadres de l’usine Ford de Buenos Aires ont été condamnés par le tribunal pour complicité avec la dictature militaire en place entre 1976 et 1983. Le 24 mars 1976, le soir-même du coup d’État par la junte militaire, une unité de l’armée s’installe dans l’usine Ford. Durant les semaines qui suivront 24 délégués syndicaux seront détenus au centre sportif de l’usine, transformé en centre de torture. La plupart d’entre eux seront envoyés par la suite dans une prison militaire. Au final, trois syndicalistes ne seront jamais retrouvés.

Pedro Muller, à l’époque, numéro 2 de Ford Buenos Aires, a été condamnée à 10 ans de prison, et Hector Sibilla, chef de la sécurité de l’usine Hector Sibilla, à 12 ans de prison. Les deux hommes étaient poursuivis pour avoir autorisé la mise en service de ce centre de torture clandestin au sein de l’usine, mais également pour avoir désigné des travailleurs et donné des informations aux agents de la sécurité pour leur enlèvement et leur torture. Lors de ce procès, l’ancien général Santiago Riveros, qui commandait la base militaire de Campo de Mayo où les ouvriers ont été détenus et torturés, a également été condamné à quinze ans prison. La dictature fut l’occasion pour des dirigeants d’entreprise de faire taire toute revendication sociale et d’augmenter les cadences de productivité des usines. D’autres procès pour complicité avec la dictature sont en cours contre des entreprises étrangères et argentines. Celui de Ford a une portée symbolique particulière, les militaires utilisant pour les enlèvements des Falcon, alors le modèle le plus vendu par la firme américaine.

Pedro Muller et Hector Sibilla

Pedro Muller et Hector Sibilla

La grande manifestation de protestation contre le Sommet du G20 vendredi à Buenos Aires a mobilisé plus de 24.000 membres des forces de l’ordre (22.000 policiers locaux et 2.000 agents déployés par les délégations étrangères). De fait, les incidents ont eu lieu à l’initiative de manifestants cagoulés, mais ils ont été mineurs. Avant la manifestations, deux dirigeants du Parti socialiste ouvrier ont été arrêtés préventivement, ainsi que trois autres personnes qui avaient été arrêtés lors incidents autour du Congrès en décembre dernier (voir notre article). En tout 8 personnes ont été arrêtées. La police a aussi découvert, sur le trajet de la manifestation, des stocks de cocktails Molotovs camouflés dans des voitures abandonnées.

Cocktails Molotov découverts à Buenos Aires

Cocktails Molotov découverts à Buenos Aires

Le mercredi 14 novembre, deux attaques à la bombe ont eu lieu à Buenos Aires. Au cimetière de la Recoleta, la bombe a explosé dans les mains d’une des deux personnes qui la portait. L’action visait la tombe de Ramón Falcón, chef de police qui fut responsable de la mort de 11 manifestants le 1er mai 1909, et qui fut pour cette raison assassiné plusieurs mois après par l’anarchiste Simón Radowitzky. La blessée est dans un état grave à l’hôpital et l’anarchiste qui l’accompagnait a été arrêté. Quelques heures après, une bombe a été jetée contre la maison du juge fédéral Claudio Bonadi. L’anarchiste qui menait l’attaque a rapidement été arrêté lui aussi.

Dans la nuit du mercredi à jeudi, ce sont 10 personnes qui ont été arrêtées dans un squat de Buenos Aires. Les forces de police ont lancé cette opération dans le but de sécuriser le sommet du G20 dans la capitale argentine vendredi 30 novembre et samedi 1er décembre.

La rafle policière dansl e squat de Buenos Aires

La rafle policière dansl e squat de Buenos Aires

Dès les premières heures de ce jeudi, des dizaines de membres des forces de sécurité se sont affrontés à des habitants de La Sexta (Rosario) et à des militants qui tentaient d’empêcher l’expulsion de familles. Pour le moment, il y a un détenu. Les incidents ont commencé lorsque la société chargée de la construction d’une a été reçue à coups de pierres et de bouteilles. Une personne a été arrêtée.

Les affrontements à La Sexta

Les affrontements à La Sexta

Des dizaines de milliers de militantes féministes de différentes régions d’Argentine et d’autres pays d’Amérique latine ont défilé hier dimanche dans les rues de Trelew, dans le province méridionale de Chulut, où se termine aujourd’hui lundi La 33e Réunion nationale des femmes. La marche a parcouru 5 kilomètres, a traversé différents quartiers, avec des slogans en faveur de l’avortement légal, contre le patriarcat, pour la séparation de l’Eglise et de l’Etat et la liberté de genre.

Des manifestantes ont attaqué des biens de l’église et du pouvoir et se sont affrontées avec la police à l’issue de la manifestation. Les forces de sécurité provinciales ont essuyé des jets de pierres et de cocktail Molotov et ont tiré des balles en caoutchouc, blessant plusieurs manifestantes. Il y a au moins 10 manifestantes arrêtées. Les manifestations des années passées avaient aussi donné lieu à de violents affrontements (voir notre article pour 2017; voir notre article pour 2016)

Des manifestantes attaquant au cocktail Molotov la principale église de Trelew

Des manifestantes attaquant au cocktail Molotov la principale église de Trelew