Le gouvernement péruvien a demandé à l’Argentine l’extradition d’Oswaldo Quispe Caso. Celui-ci serait poursuivi comme dirigeant présumé du PCP-SL par la Chambre criminelle permanente de la Cour suprême pour plus attaques à l’explosifs contre diverses entreprises et plusieurs organismes publics, et pour la mort de plusieurs policiers.

Au moins vingt personnes ont été blessées et dix autres arrêtées durant une manifestation organisée à Resistancia, capitale de la province de Chaco, dans le nord du pays, pour exiger de meilleures conditions de vie et de logement. La police a fait usage de balles en caoutchouc, de gaz lacrymogène et de canons à eau pour disperser la foule rassemblée à l’appel du collectif ’12 de Junio’, menant le mouvement des sans emplois. L’action de la police a commencé vers 10h30 quand les manifestants ont tenté de lancer un cortège dans les rues de la ville. Selon la presse locale, la présence policière était très importante et les risques d’affrontements élevés dans la mesure où le gouverneur de la province avait déclaré qu’il ne tolèrerait aucune perturbation de l’ordre public ni de la circulation.

La Police fédérale a arrêté un membre présumé du PCP-SL sur qui pesait un mandat d’arrêt international. Ceferino Quispe Caso, 49 ans, est notamment accusé d’avoir dirigé un raid de la guérilla maoïste le 9 Juillet 1989 à la ville péruvienne d’Arequipa, durant lequel deux policiers ont été tués. Le secrétaire à la Sécurité argentin a déclaré que l’arrestation, a eu lieu le 16 décembre dans le quartier de San Telmo à Buenos Aires.

arrestation d’un maoiste péruvien en argentine

arrestation d'un maoiste péruvien en argentine

De violents affrontements ont éclaté ce jeudi à Buenos Aires alors que des étudiants s’étaient rassemblés pour s’opposer à l’élection du nouveau directeur de l’université de la ville. Ce rassemblement, organisé à l’appel de divers partis politiques de gauche et de membres du syndicat des étudiants, visait à dénoncer cette élection mais aussi à exiger un changement dans la procédure et dans le règlement de l’université. Les forces anti-émeute avaient établi un cordon de sécurité autour du Congrès où se déroulait le vote, entrainant de violents affrontements avec les manifestants.

Etudiants contre policiers à Buenos Aires

Etudiants contre policiers à Buenos Aires

Le juge Garzon, ancien magistrat à l’Audiencia Nacional qui avait dirigé la répression contre la gauche indépendantiste basque (c’est lui qui a fait décréter toutes les organisations, partis, journaux, radios, syndicats nationalistes « façade » d’ETA, et qui les a fait interdire), a été sévèrement accueilli à la Faculté de Philosophie et Lettres de Buenos Aires où il devait participer à un événement . La manifestation était organisée par des membres de groupes défenseurs des prisonniers politiques basques. Garzon s’est fait traiter de tortionnaire.

De violents affrontements ont eu lieu hier à Buenos Aires lorsque la police métropolitaine a perquisitionné le Centre Culturel occupé San Martín. Des centaines de manifestants ont également affronté la police avec des pierres. Les policiers ont tiré des balles en caoutchouc. Quatre personnes auraient été arrêtées.

Argentine: Affrontements à Buenos Aires

Roland Echarri Pareja a été arrêté lundi par des membres de l’Unité des enquêtes contre le terrorisme de la police fédérale argentine, en coordination avec Interpol. Echarri était sous le coup d’un mandat d’arrêt international pour avoir, en tant que membre du PCP-SL, avoir participé à des actions armées dans la ville de Cusco. Il aurait milité en Argentine en tant que membre du MOVADEF, qui, issu du PCP-SL, prône l’amnistie générale et la « réconciliation nationale ». On s’attend à une extradition d’Echarri vers le Pérou.

Le 15 août 1972, 29 guérilleros dont plusieurs dirigeants des Montoneros (péronistes de gauche) et de l’armée révolutionnaires du peuple (marxistes) s’étaient évadés de la prison de Rawson (sud du pays). Seuls dix d’entre eux étaient parvenus à embarquer dans l’avion détourné qui les attendait à l’aéroport, le 19 autres, cernés, acceptant de se rendre contre la promesse d’avoir la vie sauve. Or, 16 d’entre eux furent exécutés le 22 août dans une prison de la Marine à Trelew. Hier, trois militaires ont été condamnés à la prison à vie pour ces assassinats, tandis que deux de leurs collègues ont été acquittés. Le sixième militaire poursuivit dans le cadre de cette affaire est actuellement aux États-Unis mais l’Argentine va introduire une demande d’extradition à son encontre.